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    Un Singe en hiver
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    221 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2008
    Magie de l'écriture de la réalisation et des acteurs pour d'une histoire toute simple nous faire voyager par le rire dans les sentiments.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2014
    Cela commence par un grand moment éthylique et poétique, la description par Gabin du Yang Tsé Kiang, le fleuve bleu, avec ses millions de mètres cubes d'or et de fleurs qui descendent vers Nankin... Alors bien sûr, l'acteur cabotine à mort. Mais quel texte... Les dialogues de Michel Audiard apposés au roman d'Antoine Blondin, dont le film est l'adaptation, sont le régal de ce Singe en hiver qui demeure, avec le temps, l'une des oeuvres les plus mémorables sur la biture, sur une certaine philosophie de la biture. Où le flacon importe peu... "Si quelque chose me manquait, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse", dit Albert, le personnage interprété par Gabin. L'ivresse, c'est ici l'appel du large, les visions fantastiques, les rêves d'ailleurs qui libèrent des chaînes du quotidien, qui font oublier, par exemple, l'amour étouffant d'une épouse modèle mais gentiment emmerdante, qui n'offre que du "bonheur rangé dans une armoire"... Les deux personnages principaux sont présentés ici comme des princes de la beuverie, qui s'élèvent par leurs aspirations au-dessus de la plèbe picoleuse. "Vous avez le vin petit et la cuite mesquine, vous ne méritez pas de boire", lance Albert aux gens du port. De la rencontre entre ces deux aristos de la bibine, aventuriers perdus loin de leurs terres d'aventures, naît une brève histoire d'amitié ponctuée de coups de folie (la corrida avec les voitures, le feu d'artifices...) qui révèlent au passage l'excentricité d'autres villageois (le commerçant prêt à tout pour satisfaire ses clients, la religieuse qui parle anglais par snobisme...). Tout cela est assez jubilatoire. Pas parfait : aspect un peu décousu de la narration, quelques petites longueurs ici et là. Mais le cocktail dans son ensemble est détonant. Et touchant, aussi, par sa teneur en solitude, par sa nostalgie, par sa jolie métaphore filée des singes d'Asie, perdus dans les villes en hiver, et que l'on fait monter dans des trains pour qu'ils retournent chez eux... Il est ainsi facile d'éprouver une vraie affection pour ce mélange de drôlerie, de tendresse et de mélancolie, magnifiquement accentué par la musique de Michel Magne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Au début, j'ai cru que j'allais m'ennuyer ferme, car ça commençait assez lentement. Et bien je l'avoue j'ai eu sacrément tord. A partir de l'arrivé en ville du personnage de Belmondo, le film prend une tournure plus mélancolique, plus beau. Les deux personnages principaux deviennent de plus en plus attachants, campés par un duo Belmondo/Gabin très complice à l'écran et très drôle. Le film doit aussi beaucoup à ses dialogues extrêmement bien écrits (en même temps c'est du Audiard) et à sa très belle musique.
    Un film beau et profond sur l'amitié, les souvenirs, la vie...
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2021
    Malgré des dialogues de Michel Audiard et la présence de Gabin et Belmondo, "Un singe en hiver" ne décolle jamais, on s'ennuie affreusement. De plus, cette apologie de l'alcoolisme n'est pas franchement intéressante. Entendre chanter des gens bourrés en permanence n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant. D'autres scènes toutes aussi pénibles telles que Belmondo en toréador en plein milieu de la route ou le feu d'artifices arrivant de nulle part ameutant tout le quartier renforcent la nullité de l'ensemble. Des idées d'ivrognes qui ne sont pas plus inventives que ce que l’alcoolo du bistro du coin pourrait imaginer. Un film que j'ai enduré et qui m'a été bien difficile de finir.
    boies
    boies

    10 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2013
    C'est tout sinplement un chef-d'oevre le duo gabin et belmondo et legendaire par ce que ce duo naura jamai l ocasion de se revoire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2013
    Une pure merveille du cinéma français signé par le grand Verneuil. Des acteurs, des dialogues éblouissants et une ambiance magique. Une pépite de notre patrimoine à voir et revoir.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2015
    Unique rencontre cinématographique de Gabin et Belmondo, cette adaptation du roman d'Antoine Blondin leur permet de savoureux numéros d'acteurs au nom de ce qui peut être considéré comme une sorte d'apologie de la beuverie homérique. Le duo est bien épaulé par Suzanne Flon (qui sera encore l'épouse de Gabin dans d'autres films) et par les excellents Noël Roquevert et Paul Frankeur, avec une apothéose nocturne sur une plage normande. Le film qui compte parmi les meilleurs réalisés par Henri Verneuil, cinéaste injustement décrié par les critiques intellos, permet aussi à Michel Audiard de donner libre cours à sa fantaisie poétique de boulevard et sa culture fleurie des métaphores pittoresques, à travers un brillant dialogue. Un petit chef-d'oeuvre populaire..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2014
    L'apologie de la latte ! Jean-Paul Gabin et Jean Belmondo au top de leur forme. J'ai pas pu mettre 6 étoiles...
    bsalvert
    bsalvert

    406 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Film grandiose, grâce à l'alchimie des deux acteurs principaux qui se valent l'un l'autre dans ce film.
    PLV : de l'élegance, de la complicité, rares sont les films où les acteurs jouent tant ensembles.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2016
    Une ode à l'ivresse avec un duo inédit et inoubliable: Belmondo une des icônes du cinéma français (avec déjà de belles références comme "A bout de souffle") avec le patriarche Gabin dans sa période de personnages farfelus ("Le baron de l'écluse", "le Gentleman d'Epsom"). Le tout écrit notamment par Audiard et réalisé par Verneuil donc des expérimentés et des habitués. Le résultat est pétillant, tant le duo et leur personnage respectif captivent et entraînent le spectateur avec eux dans leur aventure. Un film qui ne vieillit pas symbolisant ce grain de folie si important pour les hommes. Un classique du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 février 2008
    Un film ringard et consternant.
    Cela faisait bien 15 ans que j'attendais de le voir, et à écouter les critiques, il fallait s'attendre à un pur chef-d'oeuvre. Au lieu de ça, un film au scénario vide et creux, deux acteurs qui cabotinent chacun de leur côté, dans une succession de scènes moins drôles les unes que les autres. Il faut avoir une patience infinie pour regarder pendant 1h30 Gabin radoter sur le Yang-Tsé-Kiang et imiter de la trompette militaire, et Belmondo casser des verres ou des vitres entre deux pas de corrida. Le plus difficile à comprendre, pour moi, lorsque je lis les critiques élogieuses, c'est comment on peut ne pas être gêné par la morale de ce film: car il s'agit bien de deux poivrots qui ont l'alcool agressif, mégalomane et méprisant, et dont chacun excuse les fautes de l'autre par leur état d'ébriété, qui excuserait tout: "ben vous voyez bien, il est rond, laissez-le". Le rejet des villageois, vus et nommés comme des arriérés, des culs-terreux, est omniprésent dans le film: il y a les ivrognes classe (Gabin/Belmondo), et les ivrognes pas classe (les autres). Ainsi, les deux hommes gâchent la vie de leurs proches (pour Gabin, sa femme, pour Belmondo, sa fille) mais le film donne à les voir en héros, presque en résistants face à la médiocrité. Car la sobriété, c'est le petit village qui est vu comme un trou, où tout le monde s'ennuie, sauf les ivrognes. Il y a de nombreux films où les dialogues d'Audiard font mouche: ici, ils tournent à vide, une sentence par ci, un aphorisme par là, c'est déconnecté et à côté du sujet. Enfin, il y a dans ce film tout ce que j'ai peine à aimer, la virilité qui ne se prouve qu'avec une bonne paire de baffes, sans motif de préférence, ou une grande gueule, et le nombre de verres avalés. Bref, mon avis est sans équivoque: un beau navet, à la morale douteuse et qui consacre les beaufs et les matamores.
    JoKeR_9514
    JoKeR_9514

    20 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    De mes souvenirs car j'étais petit le film est très bien Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo font un bon duo et j'adore la carrière des deux acteurs donc de mémoire je vous conseille ce film.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Commençons par ce qui gêne, Antoine Blondin l'auteur du roman était un poivrot assumé et il y a dans son histoire des côtés autobiographiques. La "morale" en est pour le moins étrange : spoiler: pour échapper à la médiocrité du monde, rien ne vaut une bonne cuite.
    Il faut faire aussi avec le cabotinage de Noel Roquevert, le doublage lourdingue spoiler: des pieds de Belmondo quand il danse le flamenco
    et avec des répliques qui manquent souvent de naturel (Et oui, Audiard a beau être bon, il ne l'est jamais à 100 %). Et au titre des bizarreries on remarquera un buste de Voltaire dans une institution religieuse ! Pourtant ce film a des côtés attachants parce que Gabin y crève l'écran, parce que certaines scènes sont bluffantes, parce qu'il y a un climat, une ambiance, une musique, de très beaux extérieurs, et parce que c'est aussi le meilleur Verneuil, un réalisateur rarement inspiré… Alors faisons la part des choses, on est loin de chef d'œuvre, mais ça reste un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2015
    Ce film est la preuve que le cinéma peut être une vraie réussite sans effets spéciaux hollywoodiens et sans vulgarité. Vous mélangez des dialogues de grande qualité ; des acteurs charismatiques (l'un au sommet de son art ; l'autre au début d'une magnifique carrière) ; un thème habillement abordé (le machisme et l'alcoolisme) et vous avez un feu d'artifice du 7ème art, superbement mis en scène par un spectacle pyrotechnique de grande qualité, pour couronner ce chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2007
    Ce sont des (trop rares) films comme un singe en hivers qui nous rappellent que le cinéma est un art à part entière. Rencontre de 2 légendes (Belmondo-Gabin) au service d'un scenario magnifique qui est sublimé par la réalisation irréprochable d'Henri Verneuil. Ne parlons pas des dialogues de mon Dieu Michel Audiard qui ici vient tutoyer les anges. Selon moi le cinéma est la rencontre de la littérature et de la photographie. Il ne me vient pas de meilleur film pour sublimer cette définition qu'"un singe en hivers". Vraiment, je ne saurais que trop le conseiller à la jeune génération, qui aura l'occasion de s'appercevoir qu'à la base le cinéma c'est bien autre chose que courses poursuites et explosions incessantes.Chef d'oeuvre à avoir, à voir et à revoir.
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