L'Etoile du Nord
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Nelly M.
Nelly M.

104 abonnés 525 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 août 2009
Pour être sûr de ne pas en perdre une miette, autant visionner le dvd en deux étapes. Savourer les deux monstres qu'étaient Noiret et Signoret se donnant la réplique n'a pas de prix... Outre sentir l'Egypte déferler dans cette belge pension de famille, l'intérêt est bien le trouble grandissant de "Mme Baron" face à "Monsieur Edouard" : on est partagé, il y a bien cette bague, mais enfin ce voyageur débonnaire ne peut tout de même pas... Entre nous, cette blonde sirène (Fanny Cottençon) irait jusqu'où pour des histoires de popotin ?... Dialogues signés Grisolia, Granier-Deferre et Aurenche, ce dernier par à-coups au dire du cinéaste dans le bonus, qui mentionne aussi "la patte" de Bertrand Tavernier pour la séquence Ile de Ré...). Film d'atmosphère de facture classique, techniquement de haute voltige avec flash-back fondu dans l'action, musique céleste. Ne manquerait que l'opium qui déboule de l'écran... Ceux qui éprouvent des engouements tacites mais bien réels seront à leur affaire.
AMCHI
AMCHI

6 151 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 juillet 2010
La rencontre de 2 personnalités du cinéma français : Simone Signoret et Philippe Noiret, L'Etoile du Nord est un film sombre avec une fin assez émouvante, l'atmosphère est lourde mais c'est indéniablement un film réussi.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 269 abonnés 5 336 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 décembre 2017
Le locataire est certes un personnage mystérieux mais il fascine la propriétaire avec un subtil humour et surtout un talent de conteur.
L’histoire d’amour est jolie et le style très feutré rend tout à fait l’esprit de Simenon.
selenie
selenie

6 587 abonnés 6 275 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 18 janvier 2014
Adapté du roman "Le Locataire" de George Simenon ce film est réalisé par un habitué puisque Pierre Granier-Deferre a signé ses meilleurs films d'après l'auteur ; citons les chefs d'oeuvres "La Horse" (1970), "Le train" (1973) et "Le Chat" (1971) sur lequel il fit tourné Simone Signoret... Le cinéaste retrouve donc son actrice pour ce qui sera le denrier grand film de l'actrice. On retrouve Simone Signoret (61 ans) dans le rôle d'une mère de famille qui gère une maison d'hôte et qui va tomber sous le charme d'un enjoliveur joué par Philippe Noiret, ce dernier lui contant sa vie en Egypte. Il est en quelques sortes l'échappatoire à sa vie terne et classique... On reconnait la patte Simenon, cette façon de mêler les gens normaux à une intrigue policière. Le scénario est parfait, tandis que Edouard (Noiret) s'incruste et joue les aventurier conteur mine de rien le piège policier se referme. Quelques longueurs se font néanmoins sentir, Granier-Deferre ne réussit pas à construire un récit dense, où rien n'est négligeable, à contrario de ses meilleurs films (début 70). Il y a également une atmopshère sans doute pas assez pesante. Un détail de chronologie aussi (l'âge des filles de l'hôtesse, et entre 1918 et 1932 date de l'histoire), un détail... Néanmoins ça reste un très bon film, entre amour platonique inattendu et crime crapuleux.
Bernard D.
Bernard D.

117 abonnés 613 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 novembre 2022
« L'Étoile du Nord » réalisé par Pierre Granier-Deferre d'après le roman « Le Locataire » de Georges Simenon, est sorti en salles en 1982. C’est la rencontre entre 2 monstres du cinéma : Phillipe Noiret qui est Édouard Binet, un aventurier arrivant d’Egypte avec toutes ses histoires et ses souvenirs, et Simone Signoret qui est Mme Baron qui tient une modeste pension de famille à Charleroi. Le mari de Mme Baron (Jean Rougerie) travaille dans les wagons-lits où le meurtre d’un richissime homme d'affaires vient d’être commis et dans ce train – L’étoile du Nord - Édouard Binet était présent avec Sylvie (Fanny Cottençon), une des 2 filles de Mme Baron, une jeune danseuse qui était la maitresse de cet homme d’affaires. Dans cette pension de famille, dans ce huis-clôt, Édouard avec ses histoires exotiques va trancher par rapport aux autres pensionnaires et malgré le doute qu’a sur ce meurtre Antoinette (Julie Jézéquel), la seconde fille de Mme Baron, cette dernière va se rapprocher d’Edouard et même lui confier un lourd secret. L’enquête de la police se resserre et Mme Baron va essayer de protéger Édouard qui sera capturé et Mme Baron d’aller à l’île de Ré pour assister au départ au bagne d’Édouard.
Un film de près de 2 h très poignant. Un grand moment de cinéma !
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 20 mai 2011
1934. Sur un bateau revenant d'Egypte, Edouard présente Sylvie, jeune femme naïve, légère et charmante à Nemrod, homme riche et malsain... Entre une intrigue policière (un meurtre), rencontre platonique (la mère de Sylvie qui tombe sous le charme des récits d'Egypte d'Edouard) et dissociation (d'esprit, de lieux, de mémoire...) dont il sera question, tout est concentré sur le duo Signoret/Noiret raccroché de façon pathologique à la rêverie... Granier-Deferre n'a pas su, ou n'a pas voulu, donner une atmosphère noire et consistante à cette adaptation de Simenon, il a choisi une romance idyllique interminable faite de flash-back et des petits plaisirs de vivre du quotidien. On en sort ému, quand la révélation se produit, mais que de longueurs endurées... En bref, un drame qui peine à devenir touchant et qui n'atteint jamais un quelconque degré de polar.
pierrre s.
pierrre s.

468 abonnés 3 334 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 février 2022
Malgré les grands acteurs qui le composent, ce film ne parvient pas à nous convaincre. Le personnage de Philippe Noiret manque de caractère et l'histoire devient vite ennuyeuse.
Sonia K.
Sonia K.

19 abonnés 157 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 7 août 2017
Si ce n' étaient S. Signoret, F. Cottençon et P. Noiret qui par leur talent tiennent le film à bout de bras, cette oeuvre serait d' un ennui morte. Pierre Granier-Deferre nous a habitué à ces insupportables lenteurs avec Le Chat , Le Train ou Cours privé, L'Homme aux yeux d'argent (deux véritables navets ces deux-là!). Dans L'Étoile du Nord il ne se passe rien, seulement du blablabla qui peut intéresser une demie-heure, sûrement pas deux heures!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 3 septembre 2007
Une belle adaptation cinématographique de l'un des (nombreux) excellents romans de Georges Simenon («Le locataire»). Une histoire d'amour, bien davantage qu'une intrigue policière. Mais une histoire d'amour tout en impossibilités, subtilités, nuances. Le pari de Granier-Deferre est de confier tout son film aux deux principaux protagonistes. Découpage conventionnel, mise en scène conventionnelle aussi, photographie peu soignée et peu recherchée. Mais avec Signoret et Noiret, il était peut-être finalement inutile d'en faire plus. On regrettera les insertions plastiques des souvenirs d'Égypte, mal photographiées et peu intéressantes. Mais le duo de comédiens est si formidable - dans des rôles vraiment pas faciles à tenir - qu'on pardonne les défauts.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 247 abonnés 4 217 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 juin 2024
Désormais, hormis les cinéphiles avertis et spécialistes du cinéma français, plus grand monde ne doit se souvenir du grand réalisateur déjà un peu méconnu de son temps qu’était Pierre Granier-Deferre. Considéré comme un excellent faiseur, il n’a jamais été considéré comme un « auteur », recourant trop souvent selon la critique contemporaine d’alors à l’adaptation de romans. L’injure de produire un cinéma de « qualité française » un peu passée de mode à la fin des années 1970 aurait sans doute frappé Granier-Deferre d’infamie vingt ans plus tôt. Pourtant sa filmographie forte de 26 longs métrages réalisés entre 1961 et 1995 compte quelques très grands films comme « Paris au mois d’août », « La Horse », « Le chat », « La veuve Couderc », « La race des seigneurs » ou « Une étrange affaire ». « L’étoile du Nord » adapté d’un roman de Georges Simenon fait lui aussi partie des grandes réussites du réalisateur alors en pleine maîtrise de son art. « Le locataire » a déjà été porté à l’écran deux fois en 1941 et 1947. Pour l’occasion épaulé par Michel Grisolia, Granier-Deferre aura l’immense fierté de travailler à l’écriture du scénario sous l’auguste supervision de Jean Aurenche, le célèbre scénariste souvent associé à Pierre Bost auprès des Marcel Carné, Claude Autant-Lara, Yves Allégret, René Clément, Bertrand Tavernier et quelques nombreux autres. Granier-Deferre qui avait déjà dirigé Simone Signoret associée à Jean Gabin pour « Le chat » puis à Alain Delon pour « La veuve Couderc » avait très envie de retravailler avec la grande actrice qui abordait la dernière ligne droite de sa prestigieuse carrière. Ce sera pour la troisième fois un roman de l’écrivain belge qui sera choisi. Les deux comparses se mettent rapidement d’accord sur le nom de Philippe Noiret pour tenir le rôle très complexe du l’aigrefin doucereux et joli parleur qui va carrément hypnotiser la tenancière d’une pension de famille située à Charleroi en Belgique. En Égypte en plein cœur des années 1930, Edouard Binet (Philippe Noiret) que l’on pourrait nommer sans doute peu pompeusement du qualificatif d’ « aventurier » doit quitter un peu honteusement le pays alors que sa protectrice, une chanteuse célèbre, vient de décéder ne lui laissant qu’un énorme rubis qui s’avérera en réalité n’être qu’un faux. Beau parleur affublé de bonnes manières, Edouard fait la connaissance durant le trajet qui le ramène en France d’un riche homme d’affaires et de Sylvie (Fanny Cottençon) une danseuse un peu légère qui elle aussi séduite par la bonhomie et la faconde du personnage le prend en amitié. À la dérive et sans perspective alors que l’âge mûr s’approche, le velléitaire Edouard Binet finit par commettre l’irréparable en assassinant le riche amant de sa nouvelle amie. Cap alors sur Charleroi et la Belgique où la mère (Simone Signoret) de Sylvie, femme d’apparence austère tient une pension de famille pour travailleurs et étudiants. Tombé dans un nid douillet, le merle chanteur retrouve la parole et déroule à partir des colifichets ramenés de son périple égyptien, une féerie orientale de pacotille en partie fantasmée qui permet à cette femme mariée à un très routinier contrôleur de train (remarquable Jean Rougerie) n’ayant sans doute jamais franchi les Ardennes de s’envoler sur un tapis volant jusqu’aux lointaines pyramides où reposent les mystérieux pharaons des livres d’histoire de son enfance. Granier-Deferre remarquable directeur d’acteurs percevant si bien la sensibilité des personnages n’a dès lors plus qu’à fournir le plus bel écrin possible (Pierre-William Glenn à la photographie, Philippe Sarde à la composition) pour permettre aux deux premiers violons que sont Simone Signoret et Philippe Noiret de donner toute son épaisseur et sa sensibilité à une intrigue policière qui ne prend sens que si le spectateur s’imprègne de la personnalité complexe d’Edouard Binet qui se révèle assez vite n’être qu’un enfant trop vite grandi désormais materné par cette femme qui se découvre des rêves qu’elle n’avait peut-être même jamais imaginés possibles. On reconnaît souvent les grands acteurs quand ils font face à leurs partenaires pour juste leur renvoyer la balle du regard. Dans la scène de la première rencontre entre Mme Baron et Edouard, Simone Signoret pourtant déjà diminuée par la maladie accompagne en virtuose la magie du verbe délicat d’Edouard qui instantanément la cloue au sol. Un peu à la manière de Jean Gabin face à Jean-Paul Belmondo dans une scène similaire du fabuleux « Singe en hiver » (Henri Verneuil 1962). Deux monstres sacrés pas si éloignés dans leur approche du cinéma au sommet de leur art ! En face un Philippe Noiret en apesanteur, faisant passer par le regard tout le désespoir de ce grand dadais, devenu pour un court instant un monstre, n’ayant peut-être jamais su vraiment qui il était. Fanny Cottençon préférée à Catherine Allégret que Simone Signoret avait voulu imposer est tellement convaincante qu’un César est venu récompenser sa performance. Le lien quasi filial qui se tisse entre Edouard et Mme Baron irriguera toute la suite d’un suspense policier dont on aura compris qu’il n’est pas au centre de ce qui est avant tout une étude de caractères agrémentée de dialogues finement ciselés. Encore une occasion offerte d’admirer le talent et l’élégance esthétique de Monsieur Granier-Deferre.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 30 mars 2014
D'emblée, l'histoire née sous la plume de Simenon crève l'écran... Un mélange subtil d'événements extraordinaires vécus par des gens ordinaires... Le duo Signoret & Noiret est prodigieux !!!
VOSTTL
VOSTTL

102 abonnés 1 993 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 août 2023
Vu à sa sortie en salle.
Un très bon Pierre Granier-Deferre.

Comme j’ai oublié l’essentiel du film, je ne l’ai pas revu, je l’ai de nouveau découvert.
Et c’était un plaisir même si par instants, je me sentais à l’étroit dans cette pension à partir du moment où Monsieur Edouard Binet s’y est présenté. Il est vrai que Pierre Granier-Deferre pose sa caméra dans la pension menée par Mme Baron qui s’épanouit des récits de son nouveau client, récits baignés de soleil et de parfums épicés d’Egypte. Pour ça, Pierre Granier-Deferre nous permet de sortir un peu de cette pension en y insérant les souvenirs de monsieur Edouard Binet et de quelques cartes postales animées.
Dialogues et distribution de qualité, avec un duo de talent Simone Signoret et Philippe Noiret, impeccables ; à leurs côtés, la délicieuse et néanmoins solide Fanny Cottençon. Je peux y ajouter tous les autres : Julie Jézéquel, Jean Rougerie et les pensionnaires. Même discrets, ils existent.

D'aucuns diront que le film a vieilli ; évidemment qu'il a vieilli mais hormis la scène du crime, je n'ai pas trouvé d'autres plans
qui donneraient un sacré coup de vieux au film.
Comme je le dis souvent : voilà un film qui a de belles rides ; "L'Etoile du Nord" est juste un film qui vieillit bien.
Mieux : comme c'est un film d'époque, il traverse bien les années.
soulman
soulman

100 abonnés 1 258 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 septembre 2022
Malgré un récit formaté, "L'étoile du Nord" demeure une des œuvres les plus intéressantes de Granier-Deferre et une adaptation non négligeable du prolifique Simenon. Situé entre les deux guerres, le film restitue habilement mais sans surcharge l'atmosphère de l'époque et ses belles images de l’Égypte ont un effet "carte postale" auxquelles on s'attache pour peu que l'on soit d'humeur mélancolique.
Le casting de haut vol est pour beaucoup dans cette réussite, tout comme l'adaptation d'Aurenche, qui fait le lien avec le cinéma des années 30. Enfin, Noiret - maître de l’ambiguïté - est un anti-héros irrésistible.
mickael l.
mickael l.

45 abonnés 99 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 6 avril 2022
Quand on voit le casting , ce film m'a attiré. J'ai trouvé par contre que les scènes étaient moyennes. Noiret en fait beaucoup trop . Le césar de Cotencon reste un énigme car elle a été meilleur . La fin me plaît même si il y a de ' La veuve couderc ' dedans. Donc du réchauffé. Mais ça se regarde . Signoret est très bien comme Julie Jezequel
Hotinhere
Hotinhere

610 abonnés 5 097 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 2 novembre 2024
Adapté d’un roman de Simenon, un drame nostalgique plaisant mais assez mou et sans tension (malgré un début prenant), qui vaut surtout pour son casting étoilé, notamment le dernier rôle émouvant de Simone Signoret.
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