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    La Luna
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    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    113 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    "La luna" est parti d'un souvenir d'enfant de Bertolucci (qui figure au début du film), une nuit que sa mère l'avait emmené à bicyclette : celui du visage de sa mère au-dessus de lui qui se confond avec la lune. Le film correspond par ailleurs au moment où le cinéaste décide d'arrêter la psychanalyse qu'il a entreprise depuis plusieurs années. Le film marque un tournant dans son oeuvre, puisque à partir du film suivant, "La tragédie d'un homme ridicule", l'inspiration change totalement, dans un style beaucoup plus romanesque qu' autobiographique, ou lié à l'histoire familiale, et surtout à l'Italie où Bertolucci ne retournera qu'en 1995 pour y tourner "Beauté volée". "La luna" est un chef-d'oeuvre que j'ai découvert au cinéma lors de sa sortie en 1979, et qui m'a profondément marqué. Dans une omniprésence de la musique de Verdi et une mise en scène très proche de l'opéra, le personnage de Caterina, en tant qu'artiste, fait office de contrepoint avec l'histoire personnelle de son fils (absence du père, difficulté à aimer, à trouver un sens à son existence) et qui se réfugie dans un amour absolu pour sa mère. Celle-ci représente une sorte de divinité (diva) immatérielle, image de sa propre impuissance à vivre la réalité de l'amour. On peut y voir un parallèle avec le personnage de Martin dans" Les damnés" de Visconti, qui, comme dans également" Le conformiste" de Bertolucci, devient l'artisan soumis d'un fléau (le nazisme chez Visconti, le fascisme dans Le conformiste, la drogue dans "La luna"), et qui sont autant de reflets de profonds dérèglements affectifs et sexuels débouchant sur un rejet de l'autre, l'objet convoité ou aimé devenant à un moment donné la cible de tous les tourments.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 973 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2020
    Un film superbe, sans doute le plus personnel de Bernardo Bertolucci, avec toutes les thèmatiques qui prèoccupent le cinèaste italien : le sexe, la nèvrose, l'ambiguïtè, l'abandon la tentation, l'opèra et la ville de Parme, plus belle que jamais! L'ètrangetè d'une gènèration par rapport à une autre! spoiler: Dans "La luna", ça se joue entre une mère cantatrice et son fils de quinze ans qui se shoote à l'hèroïne!
    spoiler: Le parcours de cet adolescent à la recherche de son vrai père est ponctuè de moments de bonheur et de douleur! Mais aussi d'un retour en Italie, à Rome et à Parme, où l'on se perd à San Nazzaro, Maso, S. Agata, Gramignazzo avant de se retrouver à la Villa Verdi.
    "La luna" est une oeuvre qui dèrange mais on n'est profondèment admiratif du rigoureux travail de son rèalisateur, que ça soit pour la lumière qui donne une impression de pesanteur, le choix des dècors ou l'audace de certaines scènes! Dans un rôle difficile, Jill Clayburgh bouleverse le spectateur comme jamais! A ses côtès, le jeune Matthew Barry se montre tout simplement bluffant! On ne pouvait rêver meilleur soutien pour affronter la grande Clayburgh! spoiler: Moment de grâce : ce baiser entre une mère et un fils aux abords de la gare de Mezzani-Rondani!
    A noter la petite figuration de Roberto Begnini en poseur de rideau très maladroit...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 718 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Encore une fois un film d'épouvante prétentieux dégoûtant et prétendument artistique. Ce qu'il y a comme intrigue concerne Jill Clayburgh dans le rôle ridicule d'une chanteuse d'opéra mondialement connue et Matthew Barry dans celui de son fils héroïnomane de 14 ans qui tente de la faire décrocher de l'héroïne en lui faisant sauter la cervelle. Sans aucun doute le film incestueux le plus idiot que j'ai jamais vu mais aussi le plus mortellement ennuyeux. Vous adorerez la scène où Clayburgh frotte le pénis de Barry à travers son jean appétissant. Il est évident que Bertolucci a trouvé la matière à s'envoyer en l'air mais ce n'est pas parce qu'il voulait faire l'amour avec sa mère qu'il devait en faire un film épargne-moi Bernardo...
    Davidhem
    Davidhem

    113 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2008
    Trois années après avoir réalisé la plus grande fresque de l'histoire du cinéma nommée "1900", Bernardo Bertolucci décide de se lancer dans un drame psychologique et intimiste. "La luna" relate le parcours douloureux et tumultueux que rencontrent une femme et son fils isolés depuis la mort du père. Le réalisateur effectue un énorme travail artistique autour de la profession de la mère, cantatrice célèbre, en fabriquant des décors d'opéra somptueux de Verdi et en ne manquant pas de dévoiler les secrets et les astuces qu'use toute la gente pour réaliser une représentation parfaite. Le réalisateur, outre cette qualité de rendre la forme parfaite, décide alors de se diriger vers une orientation malsaine et de bouleverser cette histoire qui au départ semblait absolument sans complications en exposant au spectateur et à la mère la fameuse scène de la piqûre. Le réalisateur ne se complaît pas dans la convenance qui pourrait se prêter entre mère et fils à savoir une dispute tout à fait logique. Bertolucci désire filmer la folie de ces deux êtres qui se connaissent depuis la naissance et que tout rapproche et que tout devrait séparer mais non. L'enfant manque d'amour, la mère est désemparée et veut lui transmettre l'amour qu'elle croit lui avoir transmis insuffisamment. Le réalisateur filme dès lors les deux personnes non pas comme une mère à son fils mais comme deux amants. Si certaines scènes frisent le scandale et peuvent déconcerter et choquer les personnes bien-pensantes, c'est bien parce que Bertolucci l'a souhaité sans qu'il ne délivre pour autant un film érotique encore moins pornographique. L'ambiance est tendue, le scénario est riche et bien mené, le jeune acteur est absolument extraordinaire dans le rôle de l'adolescent drogué et à la dérive, l'actrice est elle resplendissante et touchante dans un registre très dramatique. Bernardo Bertolucci signe un film brillant, magnifique, bouleversant, original, sulfureux, glaçant au premier abord et au final très touchant.
    Vareche
    Vareche

    44 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Il y une evidence chez ce cinéaste, c que quoiqu'il entreprenne il terrasse d'energie la totalité des furibards qui lui succederont (de kusturica à pevnelv). La Luna c le vulgaire et le sublime jusque dans l'intime. La leçon de 1900 est retenue apprise et digérée, La luna sera le film sur Verdi retrouvée au delà de la tragédie, sur Verdi réunificateur, salvateur beaume, métaphore au cri du coeur, jamais bertolucci ne fait de son cinéma un système, une plaie esthétique qui se regarde existait, car ce qui est art ici c cette emanation perverse, voyeurisme sale plongée dans les traumas sexuels, relation incestueuse effrontément physique, l'art (du baroque) est l'ecrin au sordide et surtout sans logique, les scènes du film s'echappent, glissent et se disjonctent parfois. Le procédé serait parfait mais à l'evidence ce n'en est pas un , c un embrassement permanent qui parfois casse et blesse le spectateur. bertolucci revere au delà de verdi, puccini, et ne se prive d'aucune facilité, d'aucunes evidences, d'aucunes horreurs pour faire accepter l'unique vérité qui nimbe le film, la musique et cette art de la pure folie, par qui tout fini. Grâce à Bertolucci le cinéma retrouve cette état là, la folie est ici, oeuvre dans tout les coins, et on en sort bouleversé, car la tragédie peut se dépasser là où on peut encore s'émouvoir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 novembre 2008
    La luna de bertollucci un film que ma mère m'a fait découvrir, j'ai bien aimé mais sans plus ça passe une fois et à la deuxieme vision bah ça passe moins bien.
    pamcake
    pamcake

    8 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mars 2009
    1900? un film fait pour émouvoir à outrance, mais en aucun cas un film de qualité.
    Un musicien qui a don du ciel comme c'est expliqué dans le film 1900 ça n'existe pas et ça n'existera jamais. Ce film nous prend pour des crétins finis.
    pitoyable. Quand à celui la, il est du même accabi.
    Je n'irais plus voir de films de cette personne.
    valerie flor
    valerie flor

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2022
    Sept critiques seulement pour ce magnifique film de de Bertolucci ? C'est étonnant... J'ai connu ce réalisateur il y a longtemps, (à un moment où je ne m'intéressais pas vraiment au cinéma, enfin où je ne m'étais pas aperçu ce que cet art pouvait apporter) par l'immense fresque 1900. J'avais pourtant trouvé à l'époque que ce film (réalisé juste avant "la luna", décrivait bien les parcours d'hommes différents à travers les épreuves et les âges. Déjà Verdi et l'importance de la musique en général, était bien présents dans 1900, ici Verdi a une place centrale (associé à Mozart à un moment) et on retrouve la difficulté d'être à travers les vicissitudes de la vie. Pour moi "la luna" est avant tout un film d'amour, amour incestueuse certes mais magnifié par la prise de vue et de magnifiques paysages. Amours impossibles déjà décrites à l'instar de "le souffle au cœur" de Louis Malle, "Kung fu Master" d'Agnès Varda et de "Clément" d'Emmanuelle Bercot son pendant. Amours sans avenir et destructrices dont seul le cinéma peut transcender l'interdit et révéler ce que peut être l'illusion idolâtrée dans sa beauté mortelle (on peut du reste rajouter "mort à Venise" de Visconti). C'est peut-être un cinéma de phantasmes rendus concevables par la radieuse puissance de l'amour absolu, c'est une évasion dans l'imaginaire rendue possible par les images, sorte de souvenirs de vie douloureuse qui se veulent magnifiés par la puissance du 7ème art.
    Berry Rydell
    Berry Rydell

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2023
    La luna est un film magique. L'élégance dans le tournage, chaque image est imprégnée par l'esthétique de Bertolucci.
    Il filme sont actrice principale avec amour. C'est une vraie diva qui comme un être supérieur cherche de comprendre le monde d'en bas où elle va chercher de sauver son fils de manière maladroite. Mais elle n'est pas dans son monde. Pour y revenir elle retourne à ses origines à la Genesis de son amour pour la musique et pour l'opéra. Au milieu de la plaine baigné e par cette lumière féerique elle se perd mais elle se retrouve.
    Étant de cette région je vois un amour infini de Bertolucci pour sa terre. Un amour qui est partout dans le film. Quel chef d'oeuvre.
    La lumière tamisée du couché se soleil qui entoure les personnages au milieu de la plaine en Italie est un décor magique, féerique. Bertolucci est un maître du cinéma. Ce film est une perle.
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