Le talent de Jim Carrey fappe encore une fois ! Le film , en sois , n'est pas extraordinaire ; mais le jeu d'acteur absolument fabuleux ! Un film divertissant mais sans grand plus .
Il faut avouer que Ben Stiller à un certain savoir-faire et, même s'il part un peu vers une caricature foisonnante de la raison d'être, cela ne l'empêche pas d'être convaincant.
Un film correct, à l’histoire passable et pas mal d'humour ( un Jim Carrey fidèle à lui-même et vraiment "disjoncté"), le bon rôle de M.broderick et les autres acteurs très bons. 3/5.
Faut etre client de Jim Carrey pour apprécier ce film. Il y a bien quelques moments qui pretent a rires, mais la plupart du temps ça oscille dans la niaiserie.
Carey est bon quand il est bien dirigé (Forman, Weir) où quand le sujet le bride (I love you Philippe Moriss) Sinon, c'est un faiseur de grimaces, ça peut amuser cinq minutes le beau-frère en fin de repas, mais dans un film de 90 minutes, ça devient insupportable. Sinon que dire, sujet débiles, gags foireux, mention spéciale à la spoiler: partie de basket , d'une bêtise à peine croyable, c'est lourd, fatiguant, idiot, pudibond et jamais drôle et parfois malsain (le passage à tabac d'Owen Wilson). Et il y en aura toujours qui prétendront que le film est une charge contre les méfaits de la télévision, la manie de voir des messages partout est parfois ahurissante. Que sauvez ? Rien à part le doux sourire de Misa Koprova
Etonnant. Un rôle sur mesure pour Jim Carrey qui interprète un personnage qui s'avère être à la fois un insupportable parasite, un pervers narcissique, un hacker maléfique et un nerd du petit écran. Si cette réalisation de Ben Stiller met un peu de temps à vraiment démarrer elle permet par la suite d'assister à un curieux mélange de comédie burlesque et de thriller cauchemardesque. Jim Carrey n'a jamais été aussi détestable que dans Disjoncté, et le méconnu Matthew Broderick s'en tire avec les honneurs. On regrette cependant que l'aspect comique du film soit trop poussif pour véritablement faire rire ou même simplement amuser pendant que le suspense, quant à lui, fonctionne parfaitement dans la dernière demi-heure. On passera sur un dénouement quelque peu caricatural dans sa symbolique pour prendre Disjoncté pour ce qu'il est avant tout : un film sur une amitié impossible, pathétique et lourde de désespoir. Pour Jim Carrey surtout, sans doute l'un des meilleurs acteurs américains de sa génération.
Bien avant Zoolander (2002) où il se moquait du monde de la mode, Ben Stiller réalisait une comédie avec un Jim Carrey au top de sa forme en installateur du câble (et accessoirement psychopathe sous acide) dans Disjoncté (1996), son second long-métrage ! Ben Stiller en profite pour critiquer l’emprise de la télévision sur notre subconscient. Ce qui fait la force de ce film, c’est bien évidemment la prestation démesurée de Jim Carrey qui excelle brillamment dans un registre qu’il connaît par cœur. Un barjot que lui seul pouvait incarner, ses scènes sont hilarantes, les répliques toutes autant, Ben Stiller a cependant encore des progrès à faire car sur la longueur, son film ne tient pas.
Déjanté, le Jim qui nous livre ici une prestation fidèle à ce qui a fait sa réputation : la contorsion des zygomatiques. Mais au-delà des pantalonnades habituelles qu’il nous sert à profusion il défend parfaitement le propos de Stiller qui entend montrer dans son film les ravages que peut induire la télé ingurgitée à haute dose par un jeune garçon délaissé par ses parents. Cette solitude initiale non choisie développe chez le sujet une envie irrépressible de se faire un ami. Et le bougre met tout ce qu’il possède comme énergie télévisuelle dans la balance finissant par étouffer le pauvre Matthew Broderick qui n’en demandait pas tant. Au-delà de ce propos un peu désabusé on s’amuse beaucoup à voir Carrey se démener pour séduire son nouvel ami. La scène au restaurant médiéval est un sommet du genre loufoque.