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    Le Château de l'araignée
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    4,1
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    68 critiques spectateurs

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    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2016
    Pas vraiment emballé par ce film qui bien que possedant de belles images ,une realisation digne du maitre Japonais (les scenes dans la foret sont sublimes de beautés) et des acteurs convaincants manque surtout de rythme : de longs plans fixes et un traitement tres (trop) theatrale nuisent en effet a un ensemble finalement classique.Kurosawa adapte Shakespeare (Macbeth) que je n'ai pas lu ,c'est peut etre aussi la raison pour laquelle je n'ai pas apprecié + que ca cette histoire de manipulation et de trahison sur fond de guerres feodales.Les rares scenes exterieures sont tres reussies et aèrent un peu un lourd canevas respirant trop le theatre.Mifune est comme a son habitude "enorme" de par sa presence et son charisme de chaque instant (quel regard !!!!) a l'image de l'affiche ,certainement le + grand acteur Japonais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2008
    Du beau cinéma à l'ambiance crépusculaire même si on connait à l'avance la trame du film.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2008
    L'art d'Akira Kurosawa réside dans la mise en correspondance des motivations humaines avec les phénomènes naturels. «Kumonosu-jô» (Japon, 1957) s'offre pour parfait exemple en adaptant MacBeth de Shakespeare dans le Japon féodal. Quoi mieux que le monde selon Shakespeare, régit par les forces surnaturelles du destin, pour représenter dans le même signe les desseins des hommes et les actes de la nature ? Les brumes exhalées des landes ténébreuses figurent les noires intentions que nourrissent en secret les généraux Washizu et Miki, MacBeth et MacDuff japonais. Les scènes de la forêt ramènent ceux qui s'y perdus à leur intériorité, les soumet à communiquer avec eux-mêmes, en face à face avec leur propre corruption. Dès lors quand Washizu et Miki rencontrent l'oracle, Kurosawa ne fait que figurer un dialogue intime, passant pour se faire par des grimages aussi délirés que l'hallucination des esprits qu'ils incarnent. En rendant si patent la présence du surnaturel, Kurosawa souligne, mieux que Welles ou Polanski, la question liminaire posée dans la fable de MacBeth ainsi que l'écrivît Shakespeare : La prophétie se serait-elle accomplie si ceux qu'elles concernaient ne l'avaient pas entendus ? En faisant appel à l'esthétique du Japon féodal, aux costumes fastueux du théâtre populaire et traditionnel japonais, Kurosawa met en évidence les richesses humaines rendues désuètes face aux courroux du destin que guide notre inconscience. Celle-ci est alors nécessairement rendue visible pour les besoins du cinéma, ceux de voir et d'entendre. Procédant à cette esthétique des pensées intimes, Kurosawa flirte parfois, à trop de maquillage, avec le grotesque. Masque de cire pour face de Mifune, la frénésie de l'acteur sait revenir au devant pour rappeler au film sa réussite : celle d'être une tragédie psychologique et esthétique où s'interrogent les notions de destin. Connu pour son humanisme, Kurosawa questionne avec «Kumonosu-jô» la capacité de l'être à disposer de son avenir.
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2008
    Je me suis bien emmerdé. Le suspense s'est résumé à ceci : "vais-je m'endormir avant la fin". Et pourtant le début était pas trop mal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    Akira Kurosawa prouve avec "Le château de l'araignée" qu'il était bel et bien l'un des plus grands cinéastes de l'histoire du cinéma. Car "Le château de l'araignée" montre toute la maîtrise, à la fois technique, que sur le plan de la mise en scène, quasi-théâtrale d'ailleurs, mais aussi de l'image, du cinéaste nippon. Parce qu'en effet, "Le château de l'araignée n'est en fait qu'une démonstration visuelle du talent hors norme du maître. Car c'est tout simplement et purement l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma que Kurosawa offre au commun des mortels ! Rien que çà. Ce film, "Le château de l'araignée", est un film symbolique, dont justement, les symboles et autres métaphores, ainsi que les énigmes, sont forts nombreux. Bien que son film soit tiré d'une pièce de théâtre de Shakespeare, Macbeth, Kurosawa ne se contente pas de donner vie à ce film. Il lui donne aussi et surtout une âme ! Ainsi " Le château de l'araignée" apparaît plus comme un personnage à part entière dans le film ! Et ce personnage nous conte une histoire, celle de l'homme et de sa soif irrésolue de pouvoirs, et de sa quête du pouvoir absolu. Ce personnage est comparable à un narrateur, et celui-ci prend vie et forme au fur et à mesure que la brume, presque maléfique, qui envahit presque tout le film durant, apparaît. Et une fois que la brume épaisse et maléfique disparaît, le narrateur disparaît avec lui, à la fin de cette histoire. Chaque personnage du film représente un symbole bien précis, un peu comme un tôtem. Ainsi, Washizu par exemple, personnage principal de cette fresque surréaliste, représente en quelque sorte la folie des hommes, ou plutôt la nature humaine, celle qui veut que tout à chacun soit toujours et sempiternellement à la recherche de quelque chose qui le dépasse, et dont l'homme est prêt à tout pour la trouver, quitte à tuer pour cela. Washizu représente en fait la bêtise humaine dans toute sa splandeur. Ce qui finira bien sûr par le perdre. Un chef-d'oeuvre !
    Karda
    Karda

    1 abonné 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2007
    Une adaptation de Macbeth ablosument géniale. Une esthétique parfaite... Un autre chef d'oeuvre de Kurosawa...
    Tedy
    Tedy

    247 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 décembre 2007
    Akira Kurosawa a le sens de la mise en scène, c'est indéniable. Malheureusement, son style consiste souvent à traîner en longueur et à ralentir le rythme. "Le Château de l'araignée" en est l'exemple même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2007
    Absolument magnifique. Je n'ai rien compris aux histoires de succession, mais c'est absolument fabuleux. La scène dans le brouillard est d'anthologie, celle de la forêt avançant vers le château est complètement stupéfiante et la mort du Toshiro Mifune splendidement mise en scène. Tout est parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 août 2007
    Kurosawa nous impose sa vision de l'homme ambitieux prêt à tout pour atteindre la place ultime dans la hiérarchie japonaise. Malheureusement, la folie est un facteur à ne pas prendre à la légère. Mifune est implacable dans ce rôle à la fois poignant et grandiose, toujours aussi charismatique, l'acteur nous prouve qu'il était largement l'un des plus doués de sa génération. La mise en scène à la fois monotone et dramatique est une des armes les plus efficaces du maître Kurosawa.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2007
    Kurosawa a le sens du rapport qu'entretient l'humain vis-à-vis de l'histoire. Dans une époque féodale japonaise où règne la supersitition et l'autorité seigneuriale Kurosawa montre que les Hommes fabriquent eux-mêmes leur histoire. La prophétie de la socière fait que le seigneur Washizu va décider de son histoire en fonction de cette prophétie. La chanson de la socière est cruciale. Elle chante que la destinée humaine c'est la passion du pouvoir et que les Hommes sont prêts à tout croire pour y accéder. L'histoire est alors tragique pour l'humain qui cède à cette passion. Washizu ne résistera pas à son ambition et sera broyé par l'histoire remplacé par un autre Homme qui sera à son tour remplacé par un autre. Tout se fini et rien ne perdure. C'est alors la réalisation hors du commun de Kurosawa qui prend le pas avec la brume inquiétante, la forêt comme labyrinthe de l'esprit, le chateau comme symbole d'une gloire passée,la femme comme exaltatrice des ambitions masculines et la musique qui participe à cette atmosphère de fin des temps. Tout Kurosawa est là et tant mieux car il signe un chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2007
    Dans cette "version japonaise" de la légendaire histoire de McBeth, Kurosawa présente une succession d'images époustouflantes, entourées de brumes et de mystère onirique, qui dépeignent a la fois le thème de la trahison et le Japon de l'époque. Un film qui peut sembler long par moments, et qui est, selon moi, uniquement a voir dans une salle de cinéma. En tout cas, un bijou visuel.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2007
    Ce film est une succession d'images inoubliables. Kurosawa atteint ici un niveau de perfection formelle tout simplement étourdissant, dont les équivalents couleur seront "Ran" et "Kagemusha", sans toutefois toucher à un tel degré de magnificence. Bien que le film soit impossible à oublier, je ne peux m'empêcher de le revoir de temps en temps, de retourner me perdre comme ces cavaliers dans le brouillard onirique de la forêt de l'araignée... Il y a quelque chose de particulier dans ce film, d'assez difficile à décrire. La vision du château de l'araignée se révèle en effet être une expérience assez proche du rêve (peut-être en raison de son inspiration esthétique aux conventions du théâtre Nô?). Cette brume permanente, ces visages exagérément maquillés, l'expressivité de chaque mouvement des corps, ces contrastes lumineux intenses (notamment lors de l'apparition des spectres), tout cela plonge le spectateur dans un état profond de contemplation, dont il lui sera dur de sortir (il faut dire qu'il n'en aura pas trop envie!).
    Kurosawa signe une fois de plus un immense chef d'oeuvre, qui ne peut laisser personne indifférent.
    Akira17
    Akira17

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2007
    On se perd dans les paysages brumeux au cœur du château de l’araignée, le thème de la trahison y est atrocement abordé. La présence de Toshiro Mifune apporte un caractère brut et intense à l'oeuvre dont la séquence finale est atroce....
    Un film « beau et terrifiant comme la mort »
    Ezri L.
    Ezri L.

    50 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2006
    Adapter Shakespeare au cinéma. L’exercice de style est loin d’être nouveau. Mais quoi de plus incongru que de retrouver l’une des pièces majeures de l’œuvre du maître portée sur grand écran par un réalisateur japonais (et pas des moindres) dont la sensibilité et la culture sont intrinsèquement différentes ? Si l’écueil du théâtre filmé a été le résultat de bon nombre de films s’étant aventurés sur les pentes savonneuses de l’adaptation, Le château de l’araignée déroge brillamment à la règle. Le génie de Kurosawa aura été de récupérer le MacBeth original, se l’approprier entièrement et le transposer, le « conjuguer » au temps du Japon féodal, selon les codes et affects propres à la culture nippone. L’aboutissement de ce travail n’en est pas dénaturant pour autant, la trame narrative restant suffisamment fidèle à la base inspiratrice malgré tout. Le film, d’ailleurs, est fortement empreint d’un occidentalisme certain, en se référant régulièrement à ses mythologies et autres croyances. Le film crée ainsi une interpénétration singulière de deux cultures en apparence divergentes mais complémentaires, en définitive. Kurosawa livre, dans "Le Château de l'Araignée", une réflexion passionnante sur la nature humaine et les passions « inflammables » qui l’animent jusqu’à la consumer, thème récurrent de son œuvre. Si le film possède, aujourd’hui encore, une résonance troublante quasi visionnaire, c’est par l’universalité et l’intemporalité de son propos, nous prouvant non sans amertume que « jadis, maintenant, rien ne change»...
    aldanjah
    aldanjah

    66 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2006
    Un très bon film japonnais, que je vous encourage de découvrir en VO. Comme souvent, la valeur principale est l'honneur, mais les personnages se laissent dominer par la soif de pouvoir, ce qui mène à la trahison. Les mains sales, la folie, la paranoïa : tous ces thèmes sont présents pour un film d'une excellente qualité pour son époque (1957).
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