Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Lenalee23
39 abonnés
369 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 17 mars 2010
Voila un film bien intéressant dans la manière dont il est abordé. Très surprenant ce film qui est tiré du célébre Macbeth ne lasse pas le moins du monde alors qu'on dénombre peu de situations. Terriblement bien interprété par Toshiro Mifune le personnage principal tirailllé entre son honneur et sa loyauté d'un coté et par son orgueil et sa soif de se voir régner sur le chateau de l'autre va se laisser entrainer sur la voie ténébreuse emmené par l'image même de la femme tentatrice telle qu'elle se voit représentée dans les esprits et écrits judéo-chrétiens. Admirablement bien filmé et jouissant d'une ambiance sonore d'une qualité rare pour l'époque le film traverse les époques et ne prend pas une ride. Un remake pourrait même être envisagé tant le scénario offre de possibilité de réadaptation dans le contexte techno-culturel de notre époque. Les domaines techniques et technologiques d'aujourd'hui apporteraient aux scénes surnaturelles ou d'autres une dimension toute autre. Malheureusement conscient aussi de tout les déchets engendrés de nos jours et du caractère propre au remake de dénaturer l'oeuvre jusqu'à se faire se retourner l'auteur dans sa tombe parfois nous éloigne d'un tel rêve. Il faut rendre à Kurosawa ce qui appartient à Kurosawa et vénérer à travers les décénnies ces exemples de cinéma que nous livrent le réalisateur japonnais.
Véritable maître, Akira Kurosawa est un de seuls metteurs en scène asiatique à avoir autant influencé le cinéma occidental! Mais avec une filmographie comme la sienne, ça ne peut forcer que le respect. "Le château de l'araignée" n'en déroge pas à la règle, et devient mon favoris Kurosawa. Pourquoi? Car peut-être mon géant et magnifique que "Ran" ou encore moins ennuyant que "Rashômon", il se trouve qu'il pêche même dans le bestiaire horrifique nippon. Avec ces cris d'oiseaux, cette sorcières, ces nuits qui font monter le stress ou encore ce sang giclé sur les murs. Sans oublié les fameuses champs de batailles qui sont quand même beaucoup moins spectaculaire, on retrouve des personnages obnubilés par le pouvoir et qui en deviennent complètement fou, surtout un personnage qui avait lancée et poussé tout les autres. Une personne qui change le destin d'un millier d'autres. Passionnant, grand, maîtrisé, caméra et plan magnifique comme ce travelling qui suit Washimizu et son compatriote dans la forêt, jusqu'à qu'un rire glaçant leur sang, fait rapprocher la caméra vers les visages de ces peureux et avides de pouvoir. Excellent style et n'a pas vieillit. Le film de Kurosawa qu'il faut voir!
Le Château de l'araignée : l'un des films le plus important du maître. Il n'a pas trop mal vieilli et trace parfaitement la descente aux enfer d'un homme manipuler par sa femme assoiffé de pouvoir. Ce qui est impressionnant dans ce film c'est vraiment la façon dont Washisu n'a plus du tout confiance en lui [ Spoiler] l'esprit lui dit qu'il ne perdra bataille uniquement lorsque la forêt ce déplacera ( Washisu se pense donc invisible ) et va donc raconté cela à son armée jusqu'à ce que hironiquement la forêt ce met à bouger ( stratégie de l'adversaire de déplacé les arbres pour se déplacer dans l'ombre)... c'est là qu'il perd toute sa confiance et se fait assassiné par sa propre armée lui reprochant d'avoir assassiné l'ancien seigneur pour prendre sa place.[ fin du Spoiler] Le château de l'araignée et le film de Kurosawa qui succède au film les 7 samouraïs (qui est bien meilleur que le château de l'araignée) Au Japon ce film a été un véritable échec à sa sortie perso je ne comprends pas pourquoi.
Un très bon film japonnais, que je vous encourage de découvrir en VO. Comme souvent, la valeur principale est l'honneur, mais les personnages se laissent dominer par la soif de pouvoir, ce qui mène à la trahison. Les mains sales, la folie, la paranoïa : tous ces thèmes sont présents pour un film d'une excellente qualité pour son époque (1957).
Une guerre a lieu, quand 2 soldats sont envoyés. Alors qu’ils se trouvent dans la forêt, un esprit fait son apparition et leur prédit leur avenir. Après avoir discuté de la prophétie avec sa femme, elle fait naître en le général Takatori la crainte que Miki le devance. La mise en scène de Kurosawa montre cette relation qui naît quand on voit sa femme entre les 2 personnages.
Kurosawa signe une super adaptation de Mc Beth en la transposant au temps du Japon médiéval. Il met en scène une fois de plus l’honneur des japonais sans égaler son Rashomon.
On est en 1957, mais grâce au talent de Kurosawa, la forêt est inquiétante au plus au point grâce aux effets visuels et au décor, dans une région brumeuse non loin du Mont Fuji.
Comme à son habitude, Toshirō Mifune est grandiose dans un rôle qui lui convient parfaitement.
Quand Kurosawa rencontre Shakespeare, quand le plus grand cinéaste de l'histoire rencontre le plus grand auteur de théâtre, ça fait forcément un chef-d'oeuvre, mon film préféré du maître japonais. Comme toujours, Toshiro Mifune est incroyable, affirmant ici son talent qui lui vaut d'être l'un des meilleurs acteurs du monde. Un film magique !
Macbeth transposé au Japon, pourquoi pas ? Réalisation impeccable, des plans magnifiques (ces longs travellings accompagnant les scènes de chevauchées). Le jeu quelque peu hystérique de Toshiro Mifune est compensé par celui extrêmement calme d'Isuzu Yamada. Il y a quelques longueurs qui auraient pu être évités (la scène des deux cavaliers dans le brouillard, ou la fin où Mifuné est visé par une centaine de flèches qui se plantent presque toutes à côté), sinon c'est très bon !
Ce film est une succession d'images inoubliables. Kurosawa atteint ici un niveau de perfection formelle tout simplement étourdissant, dont les équivalents couleur seront "Ran" et "Kagemusha", sans toutefois toucher à un tel degré de magnificence. Bien que le film soit impossible à oublier, je ne peux m'empêcher de le revoir de temps en temps, de retourner me perdre comme ces cavaliers dans le brouillard onirique de la forêt de l'araignée... Il y a quelque chose de particulier dans ce film, d'assez difficile à décrire. La vision du château de l'araignée se révèle en effet être une expérience assez proche du rêve (peut-être en raison de son inspiration esthétique aux conventions du théâtre Nô?). Cette brume permanente, ces visages exagérément maquillés, l'expressivité de chaque mouvement des corps, ces contrastes lumineux intenses (notamment lors de l'apparition des spectres), tout cela plonge le spectateur dans un état profond de contemplation, dont il lui sera dur de sortir (il faut dire qu'il n'en aura pas trop envie!). Kurosawa signe une fois de plus un immense chef d'oeuvre, qui ne peut laisser personne indifférent.
Grandiose! La transposition de Macbeth au pays du soleil levant est une des grandes réussites d'Akira Kurosawa, fervent admirateur de Shakespeare. Le film s'ouvre sur le néant et se referme sur des ruines, seule trace du passage sanglant des hommes en ce bas monde. La stature tragique des personnages n'a d'égale que leur folie : la soif insatiable du pouvoir les corrompt tous et un à un, hommes et femmes, les menants inévitablement à leur perte. Les interprètes sont tous exceptionnels (Mifune en tête), démesurément humains, dépassés par leurs passions meurtrières. L'atmosphère du «Château de l'Araignée» est quant à elle lourde et oppressante, comme la mort qui plane au-dessus des protagonistes maudits. Les châteaux, la forêt maléfique, les plaines arides... tous ces lieux ancrent l'oeuvre dans le mythe, l'imaginaire le plus sombre, peuplé d'esprits ou de sorcières. Formellement, Kurosawa atteint une fois de plus des sommets : dans un noir et blanc crépusculaire il met en scène la Nature immuable, traversant impassiblement les âges tandis que les hommes se déchirent entre eux dans des guerres vaines et stupides. Car un des enseignements du film est que bien mal acquis ne profite jamais : la violence engendre la violence dans un cercle vicieux que seule la mort peut rompre, la quête du pouvoir ne laisse pas de survivants, et celui qui se battait contre l'oppresseur se retrouve à son tour attaqué une fois au pouvoir, victime de sa cruauté et de sa paranoïa. Chef-d'oeuvre de noirceur, «Le Château de l'Araignée» est un Kurosawa à ne pas manquer! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Enième collaboration entre le maître Kurozawa et le grand Mifune, Le château de l’araignée est sans surprise une franche réussite ! Adapté de Macbeth écrit par Shakespeare, ce Chambara qui lorgne parfois vers le fantastique nous offre une mise en scène dans le plus pur style du réalisateur, des personnages charismatiques et une intrigue pour le moins originale dans le genre. Toshirô Mifune crève l’écran mais les autres acteurs n’en sont pas moins tout aussi exceptionnels. Le film possède une atmosphère oppressante qui magnifie parfaitement les instincts meurtriers de ses personnages en quête de pouvoir. Même s’il n’est pas son film le plus abordable, notamment à cause de ses quelques longueurs, Le château de l’araignée de Kurozawa est un grand film conclu par un final surprenant et saisissant.
On se perd dans les paysages brumeux au cur du château de laraignée, le thème de la trahison y est atrocement abordé. La présence de Toshiro Mifune apporte un caractère brut et intense à l'oeuvre dont la séquence finale est atroce.... Un film « beau et terrifiant comme la mort »
Le scénario, c'est du Shaekspire, donc c'est excellent. La mise en scène, c'est du Kurosawa, donc chaque plan est un tableau de maître. Les acteurs, c'est surtout Toshiro Mifune qui comme à son habitude, crève l'écran. Je ne rajouterai guère d'éloges inutiles à ce film, qui comme tout ceux du Maître, frise la perfection.
Amateur de cinéma, je savais qu'il fallait que je me frotte à Akira Kurosawa. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'une libre adaptation de Macbeth dans un Japon féodal. Mais cela n'a pas pris. Il est évident que le rythme de l'époque a pris un sacré coup et le jeu des acteurs, trop théâtralisé (Shakespeare me direz vous) n'est pas évident à saisir. Il fait moins de 2 heures, mais on les sent passer. Malgré tout, le talent de Kurosawa est indéniable, mais le temps fait parfois défaut.
Ce film est pour l'instant le meilleur que j'ai vu de Kurosawa. Toujours avec son acteur fétiche Tochiro Mifune qu'on retrouve encore une fois dans un rôle inédit. C'est l'acteur aux milles visages. Visuellement c'est maitrisé, mais surtout artistiquement avec ces métaphores de l'au delà et ce fort travail sur la bande-son qui fait donc de ce film un chef d'oeuvre. La musique extra diégétique joue là aussi un rôle, ce qui est relativement rare dans l'art cinématographique.
Absolument magnifique. Je n'ai rien compris aux histoires de succession, mais c'est absolument fabuleux. La scène dans le brouillard est d'anthologie, celle de la forêt avançant vers le château est complètement stupéfiante et la mort du Toshiro Mifune splendidement mise en scène. Tout est parfait.