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Prad12
91 abonnés
1 086 critiques
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3,0
Publiée le 12 septembre 2014
Il y a le fond et la forme........ Pour la forme, c'est du Terence Malick, une esthétique impeccable avec des acteurs parfaits au milieu de paysages superbes et avec une ambiance fin 50 tout à fait restituée, une vraie balade sauvage, le mot est faible............. et puis il y a le fond, l'errance meurtrière de deux demeurés largement censurée par le même T Malick pour que le public puisse y trouver un certain romantisme sauvage et anti sociétal malgré leur tuerie, car les vrais "héros" ont tués de manière plus qu'ignoble la mère, le beau père et la sœur de 2 ans de Holly (Caril Ann)...... çà glace le sang et la suite est tout aussi sidérante car les meurtres s’enchaînent sans raison, notamment dans la maison des "riches" où ils tuent le couple et la bonne de manière "sauvage"........ Dommage que Malick n'est pas poussé son propos en étant plus proche de la réalité........... Sinon le film en tant que tel est impeccable mais pas d'une certaine beauté.........
Martin Sheen en boyfriend un brin sociopathe, Sissy Spacek en sublime rousse - 36 ans avant The Tree of Life et son autre "redhead", Jessica Chastain -, Warren Oates en habitué des films 70's et une sublime photographie pour un film qui porte bien son nom. Probablement le Terrence Malick le plus abordable. Bref, à recommander si depuis l'excellent The Tree Of Life vous hésitez à voir ses anciens films.
Terrence Malick est un artiste à part dans le monde du cinéma, et il le prouve subtilement avec son premier long métrage ou il est en charge de la réalisation, du scénario et de la production. Un homme à tout faire qui a décidé de laisser planer un mystère autour de sa personne jusqu'à aujourd'hui. Lors de sa sortie, "La balade sauvage" posait déjà les spécificités de son cinéma : la beauté de l'image, la présence de la voix off pour établir un rapport entre le spectateur et les personnages, les vastes étendues désertiques de l'Amérique profonde, l'immersion totale avec les acteurs... etc L'histoire de ce film, inspirée d'un fait marquant ayant réellement eu lieu, est cynique, angoissante et choquante. Pourtant, on ne peut s'empêcher d'être en empathie pour les deux protagonistes. C'est de la que le film tire sa principale force : les performances de Martin Sheen et Sissy Spacek pour incarner leur personnage. Au premiers abords, nous pouvons dire que tous les oppose (l'âge, les occupations, le lieu d'habitat), mais à y voir plus clair, ils ont une chose en commun : l'envie de tout balancer par la fenêtre et de partir à l'aventure ! Chapeau bas à Malick pour ce chef d'oeuvre, qui a fait date dans le cinéma, et qui le sera surement toujours pour les 10, 20, 30 prochaines années !
TRUE ROMANCE. Voir les films de Terence Malick dans le désordre, nous plonge évidement dans les prémices de sa mise scène. La prose poétique au travers de la nature, la voix off et la musique. En attendant le mythique La Ligne Rouge.
C'est lent, peu animé, le scénario est bateau. Je suis franchement déçu. Mais bon, les paysages sont magnifiques, les acteurs convaincants : Martin Sheen a la classe, et Sissy Spacek joue très bien la naïve écervelée. Film facultatif.
Je n'ai pas aimé. La musique est géniale, les images sont à couper le souffle, mais il n'y a pas d'histoire - enfin peut-être était-ce intentionnel. Le fou furieux "à la gâchette facile" (dixit "sa femme" de 16 ans) sème les cadavres - y compris ses amis qui l'hébergent sur la route. Ses réactions et pensées montrent bien qu'il est complètement déconnecté de la réalité et de la société, ne se rendant même pas compte que ses actes le rendent antipathique.
Un excellent film! Malgré ses 40 ans, il n'a pas pris une ride! Passionnant, dynamique, exaltant, ce film a tout pour lui, y compris un casting génial et un humour noir à toute épreuve! Un superbe scénario et un duo qui marque l'histoire du cinéma. A voir!!!
Je ne suis déjà pas très friand du cinéma de Terrence Malick dont "la Balade Sauvage" est le premier long-métrage, mais au-delà de belles images, d'une bonne musique et de l'interprétation forte de Martin Sheen et plus nuancée de Sissy Spacek, la motivation et le comportement meurtrier de ce jeune couple m'échappe complètement. Malgré un léger soupçon d'intérêt, le film, inspiré par le "road trip" sanglant de Charles Starkweather et de Carol Ann Fugate en 1958, est devenu culte au fil du temps … je me demande d'ailleurs pourquoi.
Première réalisation du peu prolifique mais néanmoins talentueux Terrence Malick et déjà l'on ressent ce goût prononcé pour les ambiances contemplatives et les rapports avec la nature sauvage. Inspiré d'une histoire vraie, celle de Charles Starkweather et Caril Ann Fugate (qui a également inspiré Oliver Stone pour « Tueurs nés »), « Badlands » pourrait s'analyser comme une ode à la liberté, à la recherche d'un mode de vie alternatif, à l'affranchissement de tous les codes préétablis, à la découverte des beautés du monde, bref une sorte de délire hippie de son réalisateur. Mais ce serait occulter la violence froide et gratuite ainsi que l'abnégation totale des deux personnages principaux. Malick met en balance ces aspects paradoxaux et nous livre un road movie passionné et passionnant malgré quelques longueurs (un défaut récurrent chez ce réalisateur). Un premier film réussi, témoignant d'un maîtrise technique proche de la perfection (des images et des musiques sublimes), et doublé de la révélation de deux acteurs magistraux : Martin Sheen et Sissy Spacek.
Véritable bonheur a regarder. Ce premier film de Terrence Malick a tout les critères de son réalisateur ce qui se définit généralement par : - Une mise en scène et des acteurs excellents. - Une image toujours très soignée. - Une BO fantastique qu'on a toujours dans la tête après avoir regarde le film. Et pour parler de la BO celle ci est l'une des meilleures surtout le thème principal qui a été brillamment repris par Hans Zimmer pour True Romance qui est d'ailleurs l'image de Badlands par la fonction Tarantino ( au moins mes cours de math n'auront pas servi a rien ). Une histoire d'amour mêlée a la violence. On peut dire que l'excellent Terrence Malick a bien commencé sa carrière.
Il est rare de réussir un premier film...Malick dépeint avec brio la fuite d'un couple porté par Martin Sheen,à travers les Etats-Unis. La musique m'a étrangement rappelé celle d'American Beauty.
J'avais vu "La ballade sauvage" lors de sa sortie, premier film de Mallick qui n'était donc pas encore l'objet de cette vénération que lui portent certains aujourd'hui, qu'ils soient critiques ou simples spectateurs. J'avais plutôt aimé. En le revoyant, je me suis aperçu qu'il y avait déjà toutes les afféteries qui sont la marque de fabrique de Mallick et qui plombent allègrement ses films : la divinité de la nature, le rapport au cosmos, le côté métaphysique. Après un début qui ne présente pas ces défauts et qui, par conséquent, s'avère passionnant, l'intérêt s'émousse vite, d'autant plus que le comportement des 2 protagonistes est à la fois incompréhensible et détestable.
Traité avec beaucoup de liberté, ce film est inspiré d’un fait divers ayant eu lieu en 1953. Deux jeunes amoureux avec 10 ans d’écart sont empêchés de vivre leur amour par le père de la toute jeune fille (15 ans dans le film). Refusant ce dictat, Kitt (le jeune garçon) va tuer le père de Holly dans un excès de colère et c’est la fuite en avant. Sur leur route, les cadavres tombent comme des mouches. C’est le tout premier film de Terrence Mallick ; deux autres suivront tout aussi encensés par la critique que celui-ci. Puis 20 ans s’écouleront avant qu’il ne repasse derrière la caméra. Dans ce road-movie, Mallick pose déjà les bases des particularités de son cinéma. Il démontre qu’il est un cinéaste majeur lorsqu’il s’agit de filmer les grands espaces. Sa photo est extrêmement travaillée, les plans dans ce film sont déjà souvent très artistiques. Son objectif est de faire de la nature un personnage à part entière, on retrouvera ce côté mystico-panthéiste dans tous ses autres films dans un crescendo conduisant au nauséeux « The tree of life » (Palme d’Or à Cannes en 2011). La nature, la faune et la flore sont souvent filmées en gros plans et sont toujours raccords avec les derniers événements ou l’état psychologique des personnages. Ceci donne un ton poétique et lyrique à ce road movie sanglant. Dans ce premier film, il joue aussi avec une musique douce en contre point avec les actes commis ; les voix intérieures (voix off) nonchalantes et détachées sont aussi une autre marque de fabrique que l’on retrouvera à nouveau chez Mallick. Succédant au très rythmé « Bonnie and Clyde » d’Arthur Penn, ce film prend à contre pied le style de ce dernier. Ici, les amoureux incarnent une forme d’innocence et leur trip est loin d’être sulfureux. Avec ce film, Terrence Mallick se démarque donc des road movie précédents (« Easy Rider » ou « Bonnie and Clyde ») et pose les bases des futurs films de Tarantino, Scott, Lynch (« Sailor et Lula », « True romance », « Tueurs nés » ; …). Ce film est un trait d’union entre deux générations. Qui mieux alors pour incarner ce tueur froid agité de Kitt que Martin Sheen. En le voyant dans ce film dégageant un tel magnétisme, on comprend aisément que 6 ans après Francis Ford Coppola ait pensé à lui pour « Apocalypse now ». Il incarne aussi une passerelle entre le James Dean de « Géant » et les héros des films des 90’s cités ci-dessus. Ce personnage tranche aussi fortement avec sa compagne Holly (Sissy Spacek) sur laquelle la violence coule. Et c’est bien là la limite majeure du film : un scénario trop improbable. Présenté ce couple de tueur (« couple », déjà le mot fait rire, tant ce couple fait terne au regard de « Bonnie and Clyde ») porté dans cet escapade insouciante par simple réponse au carcan social parait très naïve. Holly reste de marbre après le meurtre de son père ; çà aussi est stupéfiant. Elle suit Kitt qui semble lui paraitre comme fou par simple désœuvrement ; ce désœuvrement peut donc lui permettre d’accepter jusqu’au meurtre d’un père aimant. La violence sèche pourquoi pas, mais elle est carrément opaque ici ; aucune explication sociologique ou psychologique ne vient ponctuer ce drame. Mallick montre dans ce film ce qui va faire sa spécificité et constituer ses chefs d’œuvre suivants. C’est donc un bon premier film.
La chronique de la cavale sauvage d'un jeune couple d'immatures. Ils sont en complet décalage avec la vie du commun des mortels et sont insensibles aux moindres faits, même les plus sordides tout en étant conscients de l'issue fatale de leur cavale. Juste vivre l'instant, le plus intensément et librement possible en s'affranchissant de tout le reste. Est-ce qu'il faut y voir ce message : la liberté réelle n'est possible que dans la transgression totale... D'ailleurs, le héros, même après l'arrestation, reste totalement libéré dans ses propos et étonnamment serein. Un très bon film : bien réalisé et très bien joué.