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    La Balade sauvage
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    3,8
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    209 critiques spectateurs

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    NewBoorn
    NewBoorn

    61 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2016
    Mis à part la photographie et à la rigueur Martin Sheen aux allures de James Dean, je n'ai pas trouvé grand chose à dégager de ce film, qui suit un scénario plutôt surréaliste, non ? Si l'on résume bien, une jeune fille et un homme séduisant mais peu fréquentable tombe amoureux, ce dernier tue le père de sa fameuse petite amie, et c'est encore plus l'amour fou ? Pas sûr que cela soit franchement logique... Les raisons de leurs actes pendant la totalité du film m'ont laissé à chaque fois perplexe, comme si les personnages ne faisaient qu'empirer leur cas, de plus en tuant comme s'ils faisaient ça depuis toujours, sans sentiments. Je n'ai jamais vraiment accroché, dommage pour le premier Malick je m'attendais un pur chef d'oeuvre...
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Comme d'autres internautes dans leur critique, je me demande (et c'est quand même fâcheux de se poser cette question sur un point fondamental) pourquoi la jeune fille suit ce gars qui a tué son père... pourquoi elle l'aime... Sinon, le rythme est un peu paresseux. Ça se laisse regarder, c'est pourquoi je mets 2,5 la moyenne. Par contre, merci à ce film de m'avoir fait découvrir la Musica poetica de Carl Orff !
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2016
    Un premier film de Terrence Malick qui nous offre un road movie sauvage électrique et vintage inspiré assez librement du fait réel. Le cinéaste, comme souvent avec le reste de sa filmographie, choisit de ne pas expliciter plus que de raison les rapports de cause à effet de son récit, préférant une narration en voix-off qui suggère et même qui s'interroge sur les zones d'ombres des évènements, ou sur la personnalité et les actes de Kit, mais qui nous en apprend à contrario plus sur les états-d'âme de Holly. Un partis-pris risqué qui sied pas trop mal au genre, qui ne nuit pas à l'immersion, et qui apporte une part de mystère au personnage. Après tout cela manque de quelque chose. De surprise et d'émotion je dirais. Et je trouve le casting inégal. Sheen joue très bien l'illuminé, tête brûlé, frimeur, mais la romance avec l'autre ne prend pas et l'alchimie reste peu convaincante. Et le toute manque singulièrement de tension dramatique. Bref, un film un peu bancal mais assez honorable quand même pour un premier gallon d'essai. A retenir donc la B.O, le jeu de Sheen, la photographie...
    Ritchie v.
    Ritchie v.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    C'est avec ce film que j'ai découvert le mystique Terrence Malick. Une romance qui ne laisse pas de glace. Une relation touchante, troublante parfois dérangeante. Le réalisateur nous transperce avec un mysticisme qui nous renvoie aux abysses de notre propre adolescence. Cette période de l'incompréhension ou l'on cherche sa moitié sans s'être déjà compléter soi-même. Ce film nous montre à quel point un être humain peut avoir des sentiments primales et des émotions primitives lorsqu'il se débat dans sa crise existentielle. Le cinéaste arrive a nous saisir avec une atmosphère. Une atmosphère à laquelle les protagonistes sont déconnectés de toute réalité. Terrence à réussi a m'embarquer dans cette atmosphère. Tiré d'une histoire vraie ce film réalisé en 1975 relate des faits divers des 50's. Terrence Malick a fait de Martin Sheen le sosie de James Dean sans jamais tomber dans la caricature ou la satire. Sissy Spacek est captivante avec une beauté si spéciale ... L'excellente musique qui nous accompagne jusque la fin du film ... Cette Amérique profonde des années 1970's qui nous renvoie à celle des années 1950's. Un vrai premier bijou de terrence malick
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    À l'opposé d"une séparation" film iranien superbe aussi, "LA BALADE SAUVAGE" est un film de "sensations fortes", baroques et folles....
    J'ai apprécié l'aspect "folle équipée où l'on sait que ça va finir mal" la façon lyrique de filmer, les ciels flamboyants, la nature; c'est un cinéma d'impressions, de romantisme tragique.

    Kit 'est quand même un fou furieux qu'il est délicat de contrarier... Sissy elle, est dépassée par le comportement de son jeune amant "écorché vif".
    Ca m'a rappelé, Bonnie and Clyde pour le côté, fuite en avant où une fin tragique semble inexorable...
    Mais autant "Bonnie and Clyde, semblaient en accord, autant là, Holly et Kit sont en décalage.... Kit et Holly en osmose avec la nature, sont 2 êtres qui ont du mal à trouver leur place dans la société.
    Grands espaces désolés et grandioses, C'est beau !!!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    "J'appris à aimer la forêt... C'est comme si j'étais seule au monde"
    Le film est aussi une délivrance pour cette jeune fille, un émerveillement de tous les jours, les retrouvailles de la nature. Mais ce n'est que le commencement. Elle se détache ensuite de cet homme qu'elle ne comprend plus. Ce n'est pas la violence qui choque dans ce film, c'est la froideur des sentiments, mêlée à cette narration digne d'un conte pour enfant (témoin la musique féerique de la fin).
    Déjà Mallick filmait le monde invisible et mettait en images les pensées inexprimées. C'est superbe et en même temps proche d'une vision stylisée dérangeante.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2015
    Le premier film de Terrence Malick possède déjà quelques traits de fabrication du réalisateur. Les dialogues sont déjà très bien écrits, tout comme les personnages. Sa pâte fait que ce n'est pas un road-movie comme tout les autres, Martin Sheen et Sissy Spacek forment un couple à la fois original et banal.
    Malick mêle la violence du héros avec la douceur de la voix-off et aussi la musique, superbement composée
    Kiwi98
    Kiwi98

    263 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2015
    C’est une simple balade allégorique, un poème sur un ciel enchanteur, la jeunesse, une époque, l’innocence consumée à travers les deux amoureux qui vont vivre leur expérience finale, dans cette romance impossible et endolorie à travers la mort certaine et le destin funeste qui leur est promis.

    Et pourtant, pour un film qui parle d’amour, « La Balade Sauvage », premier film de Terrence Malick, est magistralement bleu, le gris, le jaune, le rouge, les âmes, le ciel… Un pixel bleu ou la fleur qui vient couronner la peine et la froideur d’une relation glaciale, d’un poème feutré et malheureux, un bleu sans estime et sans relâche, qui observe une épopée triste et morbide.

    Car loin de toute cette action, ces événements, « La Balade Sauvage » se fait beau, intimiste, fort, émouvant, il caresse les dialogues, ses protagonistes, dans une lenteur totalement démentielle, ivre de liberté, un dernier quart d’heure avant que le voyage vers la mort ne touche à sa fin.

    C’est aussi la contemplation des paysages qu’est « La Balade Sauvage », le ciel bleu, le ciel orange de l’aube et le ciel bleu, tacheté de nuages blancs, tel une valse aux sensations stériles. Le ciel est beau, les hommes sont immatures, inconscients, peut être fous, la philosophie d’une vie bleu, enveloppée soigneusement dans un jean et transcendant la magie de la mélancolie sous une musique enivrante.

    Mais c’est également le sens du regard, « La Balade Sauvage » ou l’incarnation d’une idée précise du baroque, à travers les airs excessivement lucides de Martin Sheen et les yeux bleus fracassants de la naïve Sissy Spacek. C’est une idée meurtrie, subjective, habile, ingénieuse, sensible. Une idée de son époque, un idylle dangereux, aussi beau qu’un diamant.

    « La Balade Sauvage », premier film de Terrence Malick, à bout de souffle, sans attache, sans rien, juste avec un peu de poésie. Ici, le cinéma est bleu, simple, et grand.
    gabdias
    gabdias

    86 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Terence Malick s'inspire de la vraie vie de Charlie Stark-Weather pour livrer une odysée de la vie et de l'amour hors du temps. Martin Sheen et Sissy Spacek s'offrent des premiers rôles en or entre amour passionné et sang versé pour rien. Terence Malick est vraiment un cinéaste unique en son genre, rebelle et intelligent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2015
    Premier long métrage du cinéaste Terrence Malick, « La Balade Sauvage », sorti en 1973, remporte la Coquille d’Or au festival de Saint-Sébastien l’année suivante. Inspiré d’une histoire vraie de Charles Starkweather et sa petite amie qui tuèrent onze personnes en 1958 dans le Nebraska et le Colorado, « La Balade Sauvage » conte l’histoire de Kit et Holly, couple aussi amoureux que perdu.
    Kit (Charlie Sheen), éboueur de 25ans, tombe amoureux de Holly (Sissy Spacek), adolescente de 15ans. Mais le père de Holly, voyant que Kit travaille comme éboueur, refuse que sa fille le fréquente. Kit tue alors son père avant de s’enfuir avec Holly et la balade aux élans sentimentaux va petit à petit devenir sauvage. Il est ahurissant de voir combien de grands cinéastes ce film a influencé. Il résonne dans des œuvres comme « Tueurs Nés » d’Oliver Stone, « Sailor et Lula » de David Lynch ou encore « True Romance » de Tony Scott qui en reprend même le thème musical. Rappelant Bonnie and Clyde ainsi que certains films criminels des années 30-40, « La Balade Sauvage » crée un univers propre et personnel que l’on retrouve dans tous les films de l’artiste. Exaltation et magnificence de la nature, narration en voix off, poésie des images, mise en scène contrastée où la lumière/le son disent régulièrement le contraire de ce que nous montre les images,… Terrence Malick nous montre à sa manière le revers de la médaille, le rêve américain détruit. Kit sombre progressivement dans la folie meurtrière et les cadavres s’enchaînent tout au long de leur cavale. Holly, qui au contraire des grandes amoureuses en cavale de la légende du 7ème Art, est totalement extérieure à ce qui lui arrive. Elle semble absente, fascinée par Kit. Un sourire énigmatique baigne son visage mais elle ne dit jamais un mot, paraissant subir les évènements comme son existence. Mais malgré ce bain de sang caractéristique du film, Malick y insuffle une part de beauté et de poésie à travers ces scènes contemplatives des grands espaces. Finalement, ce road movie meurtrier n’est autre qu’un questionnement de l’homme sur sa condition, désirant par-dessus tout la Liberté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Le réalisateur pour une première réussit un joli coup non seulement ça technique est excellente mais en plus il met en vedette deux jeunes acteurs peu connus qui vont marquer le film et leur époque.
    Le scénario en lui même n'est pas particulièrement riche mais en reprenant ce fait divers marquant le réalisateur montre un nouveau style de personnages, sans recules devant leurs actes qu' on retrouve aujourd'hui dans la télé réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juillet 2016
    Même si le début du film à beaucoup de charme de part sa caméra ancienne, de part ses couleurs et de part son contexte des années 70, je trouve le scénario détestable les 30 premières minutes. A cause principalement, spoiler: de la décision du père de tuer le chien de sa fille pour la punir elle (?) mais surtout pour la décision de Kit de tuer le père de celle-ci pour s'enfuir avec elle, la fille ne bronche même pas et le suit sans rien dire.
    Pour le reste, un grand moment de cinéma, de magnifiques décors, de la romance douce et sauvage à la fois, de bons acteurs, de la bonne musique, tout s'enchaîne et l'on ne peut plus revenir en arrière. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Ce film est le premier de Mallick et cela se sent. Bien sûr les grands thèmes du cinéaste sont déjà présents mais on sent quelques maladresses, des temps morts et des personnages pas toujours passionnant. L'histoire elle-même reste également peu passionnante par moment. Bref un premier galop d'essais maladroit mais qui possédait en germe les graines de génies que Mallick sèmera ensuite dans tous ses films.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    La balade sauvage est un film laconique, dépouillé de toutes émotion. Le spectateur prend de la distance avec les événements tant ils sont montrés de manière banale. C'est clairement un jeu du réalisateur mais malheureusement, je n'y ai pas adhéré. Et souvent je regardais avec agonie la trotteuse de ma montre. Tout paraît tellement peu crédible. Quel surprise quand j'ai lu quelque part que le long métrage s'inspirait d'une histoire vraie.
    Même si le comportement apathique des personnage participe à rendre le spectateur distant il n'en est pas dénué d’intérêt pour autant. J'ai trouvé le personnage de Holly, incarnée par Sissy Spacek l'éternelle Carrie, tout à fait fascinant. À la fois froide et enfantine, elle semble ne montrer aucun intérêt aux horreurs que son petit ami et ravisseur lui fait subir. Elle est tout simplement perturbée, ce qui la rend grandement inquiétante. Elle m'a beaucoup rappeler l'interprétation de Mia Wasikowska dans le récent Stoker de Park Chan-Wook, qui joue sur le même registre rendant son personnage complètement diabolique.
    Kit lui au contraire et plus pitoyable qu'autre chose. Le personnage s'efface complètement derrière l'image superficielle qu'il donne de lui. Il n'est qu'une pâle copie de James Dean, éboueur au début du film, il va commettre des crimes pour exister comme il l'expliquera à la fin. Seulement il ne pensait pas que ça prendrait une telle ampleur, ce qui prouve qu'en réalité, il ne contrôle rien.
    L'alchimie entre les deux personnage demeure soporifique, mais comporte cependant une symbolique plutôt intéressante. Plus on évolue dans le récit plus les rapports entre les deux personnages se dessinent. Une évolution des relations se forme et c'est clairement Holly qui exerce un rapport de force sur Kit, complètement flippé, à la fin du film.
    La photographie est superbe, mais ayant vu d'autres œuvres du réalisateur cela ne surprend guère. Cela dit, elle ne réinvente rien non plus, c'est du déjà vu et revu. Combien de fois avons nous vu le désert américain à travers des couleurs brûlées par le soleil dans un road-movie ? On ne les compte plus.
    En revanche la bande originale est très bien avec ce son de xylophone perpétuel qui accompagne nos protagonistes dans leurs aventures macabres procurant au film un ton glacial. Le thème principale à été revisité par Hans Zimmer en 1993 avec True Romance de Tony Scott qui reprend les même thématiques que La balade sauvage.

    En conclusion, le premier long-métrage de Terrence Malick est intéressant sur de nombreux aspects, mais une barrière émotionnelle (certes voulut par le réalisateur qui met en place un processus de distanciation) entre le spectateur et les protagonistes empêche le film de prendre vie comme il le devrait.
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Dès son premier film, le gout de Terrence Mallick pour placer l’aspect visuel de ses décors au centre de sa réalisation était déjà palpable. Le support à son road-movie au cœur des grandes étendues du middle-west fut la reconstitution d’un fait divers particulièrement retentissant de la fin des années 60, la virée meurtrière d’un jeune couple d’amoureux désœuvrés. Son usage de la voix-off du personnage de la jeune et naïve fille interprétée par Sissy Spacey appuie sur le décalage entre le romantisme de leurs sentiments et leurs exactions sanguinaires tout en apportant une certaine mélancolie à leur équipée. Face à elle, Martin Sheen, qui lui-aussi trouvait là son premier grand rôle au cinéma, joue la carte de la désinvolture avec un talent certain. Plus qu’une histoire d’amour anticonventionnelle ou qu’un film de serial-killer, La ballade sauvage parvient à réfléchir sur l’aliénation qui pousse vers la violence (qu’il s’agisse de passion ou d’une volonté de se faire connaitre) et à la fascination morbide de la société envers ceux qui y succombent. Portée par une magnifique musique composée par James Taylor, l’aventure de ces deux fugitifs auxquels on hésite à s’attacher du fait de leurs défauts (son insouciance passionnelle à elle et surtout son opportunisme cynique à lui) profite donc également de cadrages qui magnifient les splendides décors champêtres, qui deviendront la marque de fabrique du réalisateur, même si celui-ci finira, de films en films, par leur préférer la dimension métaphysique de ses scénarios.
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