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oranous
144 abonnés
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4,0
Publiée le 30 octobre 2007
Des scènes inoubliables (cf :la maison qui brule, la "cabane"). Une histoire passionnante, tiré d'un fait divers. Une histoire d'amour qui lie des individus que tout oppose. C'est un très beau road movie dans de somptueux paysages.
Un joli portrait qui ne parvient malheureusement pas à garder le rythme et la vie de ses débuts. Un film qui comporte néanmoins quelques moments d'une rare beauté. Attachant.
Premier film, premier chef d'oeuvre. A la fois hymne à la nature et description d'un couple de meurtriers en cavale, "Badlands" est un film culte et géantissime. Martin Sheen et Sissy Spacek (future "Carrie") y sont incroyables. Et c'est une histoire vraie.
L'histoire est simple, la musique est facilement mémorable, les acteurs sont à leur aise et la réalisation est fluide...
Bref se n'est que parceque je n'ai pas vu les films de Malick dans leur ordre chronologique que ma note s'arrête à 3 étoiles
D'un fait divers haletant et surement moins exitant que ce que les journaux en racontaient, on en trouve un film plein d'émotions. Et une romance bohémienne et vagabonde qui a fait rêver toute une génération de jeunes adultes autant américain qu'étrangére.... Des questions restent... pourquoi tuaient-ils tout ceux qu'ils rencontraient? Pourquoi ne pas s'être rendu plutôt? Toutes ces questions ont leurs réponses... dans les longs moments d'extases où la caméra flirt avec les éléments naturels et, tout simplement, le temps qui passe... Et si chacun choisi sa vie: soit longue et stable ; soit comme nos deux héros, rapide, courte et précaire, seulement avec le minimum, seulement avec l'indispensable, quand la nature et l'âge le peuvent... leur amour.
Une balade à la Bonnie & Clyde. Sublime film panthéiste sur une nature qui s'efface. Comme toujours chez Malick, l'homme est un animal comme les autres.
Ce film trop méconnu du génial Malick est une ode à la liberté, à la jeunesse et à la difficulté de se faire une place dans le monde adulte. Lassé par des expériences professionnelles misérables, M. Sheen, après avoir charmé la sémillante S. Spacek entame avec sa toute jeune petite amie un périple au cours duquel il va, par orgueil et pour évacuer une frustration longuement enfouie, commettre des crimes d'une rare sauvagerie et avec un détachement proche de l'immaturité la plus totale. La comparaison peut être tentante immédiatement avec Bonnie and Clyde, alors même que les motivations des personnages de la balade sauvage sont beaucoup plus puériles, moins pécunières : se créer un monde à eux, avec leurs règles, sans les contraintes et sans le souci du temps qui passe. Malick est comme toujours prompt à montrer la nature dans tout ce qu'elle a de magnifique comme dans sa brutalité. Ce film est superbe, la photo y est très soignée et le scénario, sans être génial réserve quelques péripéties et scènes assez inattendues. A voir ou revoir!
Et nous voici avec le premier film de Terrence Malick. Et sans nul doute, on est à des années-lumières de son chef d'uvre, La Ligne Rouge. Car, les seules réussites du film résident dans sa très belle photographie et ses beaux paysages. Comme beaucoup de spectateurs avant moi l'ont sûrement compris, Malick a la fâcheuse tendance de trop s'intéresser à la nature et aux paysages et laisse de côté l'histoire et les personnages. Ce qui aurait pu faire un bon film de cavale, avec une histoire d'amour impossible, de rébellion face à une société qui ne comprends pas ces deux jeunes gens et qu'ils ne comprennent pas, et également des scènes d'action sanglantes et la folie meurtrière s'emparant de nos deux protagonistes dans une fuite en avant qui ne fait que repousser l'échéance d'une mort secrètement souhaitée, symbole de l'ultime libération du carcan de leur vie malheureuse. Mais, comme je l'ai dit précédemment, le réalisateur n'en n'a rien à secouer : il livre une histoire vide de sens et exempte de toute forme de réflexion, peuplée de personnages inattachants et non crédibles : À l'image de Kit (pas la voiture!) qui ne justifie à aucun moment ses meurtres, dont le personnage n'apparaît à aucun moment comme étant capable de tuer son prochain malgré les grands gestes et les grimaces de Martin Sheen, rarement un acteur n'aura été autant en dehors de son personnage. Et n'oublions pas cette tarte et guimauve de Holly, horrible caricature de l'adolescente niaise, guimauve et apathique, on prie pour que Kit la secoue très fort et lui foute des claques pour qu'elle se bouge enfin ! Passer votre chemin. Reportez plutôt sur le très proche et réussit Un Monde parfait, seul bon film d'Eastwood avec la seule bonne prestation de Costner, et si vous aimez vraiment les bandits, je vous conseille La Dernière cavale de & avec Kiefer Sutherland. Vous me remercierez.
Le premier film de Terrence Malick, qui s'inspire d'une histoire vraie, donnait déjà un bel aperçu de son style si particulier: montage des correspondances, images léchées, plans de la faune et de la flore primordiaux, paysages à couper le souffle, évasion des personnages dans la nature, voix-off omniprésente... A travers un road movie très singulier Malick filme l'absurdité et la violence de ce monde qu'un jeune couple ne comprend pas. Barrières sociales et familiales sont bravées avec brutalité par le jeune Kit, un petit malfrat qui se prend pour James Dean et qui devient un impitoyable meurtrier pour se protéger des représailles. Martin Sheen l'incarne avec beaucoup de justesse. Sissy Spacek est vraiment délicieuse dans le rôle de la jeune héroïne, adolescente perdue et naïve qui va peu à peu gagner ne maturité et réussira à se détacher de cette descente aux enfer. La musique est déjà très importante pour le cinéaste, avec un très beau morceau de Carl Off "Musica poetica" ou deux chansons mélancoliques de Nat King Cole. La voix off nous berce déjà avec les premières questions existentielles d'une jeune fille en mal d'amour et de repères. A noter: le très rare Terrence Malick s'était donné un petit rôle dans sa première oeuvre, cherchez bien, ce n'est pas très difficile à trouver. Car les apparitions publiques de Mr Malick sont très rares voire inexistantes! Quoiqu'il en soit Malick signait déjà son premier chef d'oeuvre... Même s'il s'avoue toujours comme un incompris. Malick, digne héritier de Orson Welles?
Jai bien aimé lambiance du film et son latmosphère. Certes le rythme nest pas très soutenu. Je ne sais pas si dans cette région, donc le Texas, les gens sont autant simples que cela. Cest clair quils parlent un minimum. Des itinéraires du genre, cest un fait réel, en tout cas au Etats - Unis. Peut être pas en Europe, mais en Amérique des personnes arrivent à vivre sans être déclarées, un fait tout à fait courant. Ce mélange de vie, de nature et de violence me semble néanmoins un peu disproportionnée. On va me dire, cest les States. Pis ce nest quun film, le cinéma a le droit de distordre, il ny a finalement pas trop de disproportion quant à la réalité de lépoque en tout cas. Par contre quand deux jeunes gens décident de fuir, ils partent loin, changent de région, là apparemment ils partent à reculons, cest souvent le problème dHollywood. Enfin pas tout Hollywood évidemment. Cest un très bon film, certes un peu violent. Cette escalade vertigineuse assez impressionnante. Je crois que cest inspiré de faits réels. Mais par contre puiser de lessence directement du pipeline cest très burlesque.
La Ballade sauvage est une grande beauté visuelle (je pense notamment à la séquence se déroulant dans la forêt) accompagné d'une belle musique envoûtante ; le ton de la réalisation est calme mais sied à merveille à l'histoire. Les acteurs sont superbes et le film comporte même une excellente scène de course-poursuite en voiture. C'est vraiment un très beau film à voir et c'est le seul de Malick qui m'ait plu.
Univers atypique, atmosphère dérangeante, le premier film de Terence Malick sort de toutes les normes conventionnelles. D'une histoire d'amour pathétique à un road movie criminel, l'oeuvre conduit le spectateur dans un enchaînement d'événements qui dépasse même ses protagonistes. En partant d'un Texas archaïque pour peindre les grands espaces de l'Amérique profonde, le réalisateur nous dévoile une terre déserte et vide où le couple fugitif s'égare. De là naît un malaise entre la tuerie déraisonnée perpétrée par Kit et la voix off de Holly commentant la tragédie avec une sérénité et une naïveté déconcertantes. L'absurdité et l'inconscience sont présentes pendant tout le périple qui dévoile sa fin tragique et irrémédiable sans susciter la moindre surprise chez le couple sanguinaire. Véritable conte absurde et sublime sur l'irresponsabilité de deux jeunes gens inaptes à toute socialisation. Au delà de la dimension artistique, le film dévoila un réalisateur fascinant et mystérieux qui après avoir réalisé " Les Moissons du Ciel " ne tourna plus pendant vingt ans jusqu'à son retour marquant avec " La Ligne Rouge ". Auteur clé du nouvel Hollywood, l'atmosphère personnel de ses films et sa discrétion ont fait de lui une légende. A part égale le film a révélé Martin Sheen et Sissy Spacek, deux jeunes interprètes talentueux qui donnent un caractère authentique à leurs personnages désenchantés. La Ballade Sauvage est un chef d'oeuvre inclassable.
Un grand film...Magnifique, touchant et servis par un duo d'acteur terrible ( Martin Sheen et Sissi Spacek)...Un cri d'amour à la liberté et à la nature.
Des plans ressemblants à des peintures, des decors splendides, une solide et très belle interprétation de Martin Sheen et Sissy Spacek, l'amour à la nature omniprésent avec les paysages sauvages déteignants (à moins que cela ne soit l'inverse) sur les personnages...Terrence Malick réalise un beau film où le spectateur est véritablement pris par la main pour une ballade dans des décors naturels magnifiques. Dommage que l'histoire soit peu intéressante et le rythme assez lent...