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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 septembre 2008
1er long métrage, 1ère réussite pour Terrence Mallick qui s'inspire d'un fait divers sordide pour faire un road-movie d'une grande subtilité, filmant la nature américaine comme on l'a rarement vu au cinéma et s'appuyant sur 2 jeunes acteurs charismatiques (qui ont plus que confirmé par la suite).
Un film absolument incroyable qui est injustement méconnu. C'est le meilleur film que j'aie vu de la part de Terrence Malick. La folle aventure de ce jeune couple complètement fêlé nous prend rapidement aux tripes. Il ne manque pratiquement rien pour atteindre la perfection. Un très bon moment de cinéma.
Voila voila je me lance...Adepte du site depuis quelques années, j'ai lu de nombreuses critiques de spectateurs et de la presse qui m'ont permis de découvrir plein de films bons et moins bons. Mais au delà des découvertes, ce qui me pousse à écrire ces quelques mots sont les critiques négatives et très simplistes de mes films "cultes" (mot à la mode je vois) QUI NE MERITENT PAS UN TEL TRAITEMENT. Je me tourne tout naturellement vers Badlands pour ma première critique car il fait plus ou moins l'unanimité et bon, faut commencer doucement, en toute simplicité à l'image du scénario. Il y a décidément peu de réalisateur capable de faire d'un fait divers presque annodin un chef d'oeuvre du 7ième Art(formule toute faite mais légitime). Ce scénario simple voila paradoxalement l'atout du film. Ou le peu de dialogue en dit beaucoup plus sur l'homme et sa pensée que des séquences qui s'enchainent indéfiniment "pour pas qu'on s'ennuie". Ici pas de phrases inutiles, on nous laisse contempler ces grands espaces accompagnés d'une musique en tous points harmonieuse. Si pas précurseur en tout cas film déclencheur des road movies (et oui "Tueurs nés", "Kalifornia", "true romance" violence démonstrative en moins, plaisant aussi du moins)...Terrence Mallick, qui a dit qu'il était inaccessible?
Voici un road movie comme on en fait plus aujourd'hui. Martin Sheen dans son meilleur role au cinéma, une copie de james dean pas honteuse du tout, quasi tout autant de charisme et une histoire qui tient en haleine jusqu'au bout meme si on se doute de la fin! Les décors sont beaux, les musiques envoutantes, j'applaudis à quatre mains pour ce film et j'en redemande!!!
Premier film de Terrence Malick, premier Chef d'Oeuvre. Badlands, est un road movie qui vous prend aux tripes, la musique est magnifique, de même pour les acteurs, (Martin Sheen et Sissy Spacek font la paire...), Rappelons que le film est tiré d'une histoire vraie, inspiré de la vie de Charles Starkweather et de Caril Ann Fugate, amants criminels qui laissèrent sur leur passage de nombreuses victimes.
Un road movie sublime rappelant quelque part certains chef-d'oeuvres de godart(je pense à pierrot le fou ou encore à bout de souffle). Loin des habituels drames criminels, ce film expose une violence aussi gratuite que dérangeante et le réalisateur présente ses personnages principaux comme des êtres denués de réflexion, comme des enfants en quelque sorte livrés à eux-mêmes, perdus dans leur monde et qui finissent par nous faire pitié malgré leurs crimes. Le film s'achéve en beauté dans les magnifiques décors du dakota et instaure ainsi une certaine mélancolie.
Malick montre ici le tout le potentiel de son talent et un avant goût de ce que sera la ligne rouge (pour moi son meilleur film), martin sheen est bluffant, un beau et grand film qui mérite de rester dans les anales.
Premier des quatre films de Terrence Malick, "Badlands" fut réalisé en 1973 dans un contexte cinématographique décomplexé, qu'il s'agisse de liberté artistique ou bien encore de politiquement incorrect. Si "Bonnie And Clyde" avait en 1967 ouvert la voie aux odyssées sanglantes de couples passionnés, le jeune cinéaste (29 ans) se chargeait par l'intermédiaire de petits moyens d'y apporter sa vision personnelle et de délaisser l'aspect mythique de la chose pour un angle plus émouvant, mettant bien évidemment en avant la nature. On peut être agacé par le message écolo parfois trop appuyé chez le metteur en scène mais ce qui frappe avant tout ici, c'est la façon dont il alimente le contraste beauté rêveuse-violence primaire. Dans d'immenses espaces inoccupés, ce jeune couple tuera froidement une belle poignée d'individus. Espérant échapper à la réalité du monde, il s'agit en fait d'une fable sur l'amour fou, d'une poésie romantique désespérée à l'issue fataliste. Quelques instants d'errements pour le duo avant que la chasse à l'homme ne reprenne, sous les yeux d'un spectateur pris au jeu d'une cavale meurtrière attachante. Laissant parler leur coeur avant leur cerveau, ils commettent des actes irresponsables, impardonnables et semblent en conclusion se perdre dans un idéal romantique qu'ils parviendront à effleurer mais jamais à atteindre. Peu de temps morts, une mise en scène appliquée et une excellente interprétation comblent très bien les quelques petits trous que l'on pourra noter à propos de "Badlands", notamment une voix-off trop explicite et des sentiments peu approfondis au cours d'une première partie un peu grossière qui ne s'effacera définitivement qu'après le premier bain de sang (au bout de 25 minutes à peu près). Le reste est un pur enchantement, un véritable cri du coeur pour un cinéaste inspiré qui n'allait malheureusement pas tarder à se faire très rare dans l'industrie audiovisuelle. A voir, largement au-dessus du très discutable "Days Of Heaven".
Considéré comme un film culte par beaucoup de cinéphiles et on ne peut que leurs données raison. Magnifique road-movie avec des scènes esthétiquement sublimes. on suit l'odyssée sanglante d'un couple de jeune américain, les crimes froids commis par le personnage deanien joué par Martin Sheen sont géniaux et horribles à la fois. Plans de la nature ou gros plans tout est fait pour marqué les yeux, scénario classique mais qui fait réfléchir.
jeunes, des vies vides au présent comme en avenir, rien de développé en matière de conscience, voilà les bases de cette ballade sauvage. On peut mettre "la vie de Jésus" en parrallèle, mais ou l'action se situe en France. Déjà, l'on sent dans ce film le contemplatif que Malik intègre ses films, cette recherche d'une profondeur, d'une vérité dans l'éternité, l'immensité, ou inversement un détail de ce paysage. Très bon film.
Premier film qui avec le temps est devenu une matrice cinématographique. Tueurs nés et True Romance lui doivent énormément. Pourtant, il serait injuste de le reduire à une source d'inspiration. Badlands pose beaucoup plus de questions que ses successeurs et présente déjà les grands thèmes de la filmographie de Mallick. L'homme a-t-il un avenir hors de la société? La nature, en soi et comme objet de contemplation, peut elle constituer un refuge pour l'homme révolté? Profondemment pessimiste, le cinéaste veut y croire un temps mais doit en définitive se résoudre: la communauté ne laisse pas échapper ceux qu'elle exclu, l'exil doit rester intérieur (à l'image du coucher de soleil final vu de l'intérieur d'un avion). Première pièce d'une oeuvre immense mais trop rare.
Premier film du légendaire Terrence Malick,et déjà ce goût pour magnifier les paysages de l'Amerique profonde,les plans d'une nature sauvage,des personnages en rupture du modèle usuel de comportement et aussi cette voix-off qui impose distanciation et réflexion mélancolique.Ceci étant,"La Balade sauvage"(1973)apparaît plus dépouillé et direct que ses longs-métrages ultérieurs.Ce qui correspond mieux à mes goûts,et en fait mon Malick "favori".Il s'agit d'une odyssée à la fois violente et contemplative dans l'Amerique des années 50.Un jeune rebelle,ex-éboueur en quête de célébrité qui se prend pour James Dean,et une ado au comportement étrangement docile,se mettent à sillonner le pays,après avoir tué avec désinvolture le père de cette dernière.Martin Sheen et Sissy Spacek sont tous deux excellents en alter-ego de "Bonnie ans Clyde",la contestation en moins,le désœuvrement en plus.Ce qui est amusant,c'est qu'ils incarnent des personnages ayant 10 ans de moins qu'eux tout en restant crédible.L'histoire est très succincte,oubliant de développer la relation singulière entre Kit et Holly,Malick semblant plus conquis par le rapport entre l'Homme et la nature.
Premier film de Terrence Malick, Badlands retrace la cavale meurtrière de deux jeunes amants auxquels on refuse le droit de s'aimer et d'être ensemble. Une histoire vraie tragique, sublimé par des paysages grandioses (la nature dans toute sa splendeur et sa brutalité) et par une musique envoûtante, toujours aussi importante dans les films de Malick. Un chef d'oeuvre bien trop méconnu que je conseille vivement.