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TCovert
87 abonnés
383 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2011
Badlands est une sorte de Bonnie & Clyde ou Clyde est un jeune homme qui tue sans même savoir pourquoi et Bonnie une adolescente qui le suit sans non plus savoir pourquoi. En effet c’est le constat désolant que l’on fait lorsqu’on regarde au scénario du film, inspiré de faits réels. Sissy Spacek incarne cette jeune fille avec autant d’émotion qu’une planche de bois, c’est le personnage qui le demande me répondra-t-on. Peut-être bien mais sa présence supplémentaire en voix-off monotone est ennuyante classe pour moi ce personnage dans la catégorie « pas intéressants ». Martin Sheen s’en sort mieux mais encore une fois, il incarne un tueur sans motivation qui déblatère quelques philosophies à droite à gauche, un personnage pas franchement intéressant pour le spectateur. Heureusement Terrence Malick réalise le film et amène beaucoup de beauté à chaque plan, les construisant comme des tableaux en jouant avec les couleurs et la lumière, superbe. On note aussi une poursuite en voiture très réussi vers la fin du film qui sort un peu de la torpeur le film. Vient s’ajouter une très belle bande-son de diverses origines, d’Erik Satie à Nat King Cole. Un film à découvrir pour son esthétique mais dont on ne gardera pas un souvenir impérissable.
balade sauvage et violente de deux innocents immatures, fuyant le quotidien pour vivre leur amour. Road movie à la Bonnie & Clyde, entrecoupé de scéne de paix, de contemplation et d'extase devant une nature omniprésente et des halos de lumière venant la caresser.
Un road movie au travers des contrées somptueuses d'Amérique, où l'amour de Terrence Malick pour la poésie et la beauté des images, se fera moins ressentir que dans ses oeuvres suivantes.
Premier long-métrage pour le cinéaste Terrence Malick, juste avant son majestueux Les Moissons du ciel (1979). Ici, il adapte un fait réel, celui de Mad Dog Killer, où un adolescent de 19 ans (Charles Starkweather) et sa petite amie (Caril Fugate) de 14 ans tuèrent 11 personnes en 1958 lors d'un périple. Le réalisateur en restitue une œuvre puissante et contemplative à la fois, un road-movie dépeignant des protagonistes tellement différents et pourtant si proche. L’un étant d’une nervosité à fleur de peau, quant l’autre est d’une douceur et d’une naïveté agaçante. Ces deux individus que tout opposent vont pourtant vivre une expérience qui les marquera à jamais. Martin Sheen & Sissy Spacek sont les héros malgré eux de ce drame touchant et passionnant. Terrence Malick confirme dès le premier essai, ses talents de cinéaste et sa filmographie le prouve à elle seule !
Le premier film de Terrence Malick est une petit merveille, servie par une belle musique. La vrai réussite de l'œuvre résiste dans sa mise en scène à la atmosphère légère, Malick filme comme personne d'autre et pour une première (en particulier pour le paysage, la nature ) c'est assez impressionnant! Les deux acteurs principaux sont très crédible. Pour se qui est du scénario, là encore c'est bien ficelé abordant des sujets comme la folie, l'innocence ou encore l'anticonformiste/célébrité. Un road-movie très plaisant.
Terence Malick filme avec virtuosité et poésie la cavale d'un couple de délinquants à travers l'Amérique sauvage. Le réalisateur y aborde l'un de ses futurs thème de prédilection : la nature et sa violence. Les paysages sont sublimes et magnifiquement filmés, tandis que Martin Sheen trouve certainement là l'un de ses meilleurs rôles en déséquilibré issu de l'Amérique profonde. A voir.
Le premier film de Terrence Malick, et déjà un grand film. Bien que basé sur une histoire vraie, le film a une réelle dimension onirique, tant les deux protagonistes semblent déconnectés de la réalité. La ballade sauvage nous entraîne dans leur cavale pour le moins envoûtante. Guidé par la voix-off de « l’héroïne du film », on se rend compte que ces personnages ne savent pas plus que nous où ils vont, et encore moins pourquoi. Ne serait-ce au final qu’une simple et belle ballade ? Par conséquent, la force de ce film et minimiser la gravité de cette tuerie et de lui insuffler un certain lyrisme. La réalisation, magistrale, renforce ces impressions tout en accentuant ce sentiment de perdition, aussi bien pour les personnages que pour le spectateur … Interprété avec force et photographié sublimement, un film unique.
je venais de voir Les moissons sauvages quand j'ai vu ce film... et celui qui m'y a accompagné, pour me convaincre, m'avait dit que celui-ci, la Balade sauvage, était encore mieux. Quelle déception! Certes, des thème reviennent, ainsi que les couchers de soleil, mais ici, la poésie tragique fait place à l'horreur gratuite, à la léthargie maladive.
Certainement un des Malik les moins accessibles tant le style y est brut. Inspiré de fait réels ce road-movie sauvage est un oeuvre ou chaque plans semblent travaillés, rien n'est hasard. Film "Malikien" par exellence on retrouve les thèmes qui tienne a coeur au réalisateur. C'est pourquoi on s'extasie devant des scènes banales mais sublimé par la caméra de Malik, qui encore une fois film a merveille une nature souvent immence qui semble le fasciné et qui en conséquence finit par nous fasciné aussi. D'ailleurs le film lui meme se place entre fascination et contemplation, ne serai-ce que dans le jeu des acteurs. Cela se voit avec "Holly" dont la passivité agacera surement l'amateur lambda de film d'action fan de Steven Seagal, pourtant cette attitude est murement réfléchis et illustre l'immaturité d'un personnage encore enfantin qui est fasciné par "Kit" (Martin Sheen). Ce dernier, semble tué par simple pulsion, gout de l'aventure et cette froideur est parfaitement interpété par un Martin Sheen version James Dean (look). Impossible aussi de ne pas évoquer la musique juste géniale. Bref, "Badland est une formidable réussite "Malikienne" qu'il faut contempler, épatant quant l'on sait que ce n'est que son premier film. Attention toutefois il ne faut pas etre allergique a Terrence Malick.
Road-movie contemplatif narrant le voyage de deux amants, l'un tueur névrosé à la gâchette sensible et l'autre petite adolescente lunaire. 2 irresponsables perdus dans les paysages grandioses d'une Amérique qui explose de poésie à l'écran.
Inspiré du couple de tueurs Charles "Mad Dog Killer" Starkweather et Caril Fugate, qui sévirent aux Etats-Unis en 1958 et furent responsables de onze meurtres dans cinq états des Etats-Unis, Terrence malick signe un très joli road-movie contemplatif où rien n'est sûr, puisque la douce voix d'Holly ne concorde pas forcément avec ce que le cinéaste nous montre à l'écran. Kit et Holly sont deux héros tragiques qui vivent une histoire d'amour impossible qui n'aura pas d'autre issue qu'une fin douloureuse. Martin Sheen, grimé comme James Dean pour l'occasion, et Sissy Spacek, qui incarnera Carrie deux ans plus tard, forment un très joli couple et signe de très belles performances d'acteur. Malick filme des paysages superbes et livre un film contemplatif où il faut se laisser emporter ici par la douce folie furieuse de ces deux amants où l'un fait sans cesse le contrepoids de l'autre. Badlands est un chef d'oeuvre qui révéla un très grand réalisateur en la personne de Terrence Malick, personnage mystérieux à la filmographie malheureusement trop courte.
Lors de la sortie du long-métrage, survenue en 1975, un critique du nom de David Thompson avait crée la sensation en écrivant qu'il s'agissait du "premier film le plus maîtrisé depuis le Citizen Kane d'Orson Welles". Cette comparaison plutôt audacieuse n'est cependant pas exagérée, tant on peut déceler dans "Badlands" un potentiel futur effectivement notable. Pour son premier essai, Terrence Malick a choisi de conter le road movie violent de deux amants auxquels on refuse le droit de s'aimer. Inspiré d'une histoire vraie, "Badlands" est une épopée sanglante aux langoureux accents romanesques. Malgré un récit qui s’épuise quelque peu, il s'y dégage un incontestable souffle crépusculaire, sorte de refrain lyrique décapant, sublimée par les compositions formidables du couple Martin Sheen-Sissy Spacek, ainsi que par la bande-originale qui sera judicieusement reprise ultérieurement par Hans Zimmer dans "True Romance. Prometteur.
A la différence d'un Godart où l'élévation filmique passe par l'exposition riche d'une cinéphilie choisie; Terrence Malick opte pour la dépeinte d'une fresque mythologique; Badlands, c'est une arborescence de style, un faisceaux de réfèrences, diffusé dans des thématiques : la Nature (transcendentalisme avec Hendy David Thoreau), l'Amérique (cinéma névrosé, puis clins d'oeil au cinéma psychotique ou plus classique) où encore celui de l'enfant, présenté comme incontenable et explosif. Ici, les rôles sont pluriels et se juxtaposent à l'insouciante félicité des personnages, attiré par l'excès. Les amplitudes ne s'atteignent que dans la successivité des découvertes, assurèment névrotiques, insoumise et intemporelle. Ce qui est beau, c'est de constater l'assurance des protagonistes dans leur rôle d'enfants, qu'ils assument à fond, et jusqu'au bout.
Film présenté comme un classique du cinéma... pourquoi pas, mais je n'ai pas été particulièrement séduit par ce road-movie plutôt lent. Si la première partie est plutôt intéressante, la deuxième tourne en rond. Il manque quelques ressorts dramatiques, et la distance que Malik garde avec ses deux personnages a quelque chose d'agaçant. A voir plus par curiosité que pour l'émotion qu'il dégage.