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A la fin c'est tellement kitsch que ça en devient plus chiant que drole ! apres si on aime les films à la batman des années 60, chacun ses gouts.
Mais comment ont-ils fait pour trouver un producteur qui accepte de miser plusieurs millions de Dollars sur un héros minable en costume violet moule-burnes qui se prend pour Tarzan? Ah ces américains et leur vieille manie de jeter l'argent par les fenêtres... On se demande aussi comment Catherine Zeta Jones a pu faire une aussi belle carrière avec une telle casserole accrochée à ses talons-aiguille. Ni sa présence ni les sublimes paysages tropicaux ne parviennent à relever l'intérêt de ce nanar tellement grotesque qu'il en devient gênant.
"Le Fantôme du Bengale" est l'adaptation d'un personnage de fiction et d'une série de "Comics" Américain créée en 1936 par "Lee Falk" (Créateur de "Mandrake le Magicien"). Dans les années 1930, un justicier masqué connu sous le nom du "Fantôme" doit empêcher un malfaiteur de s'emparer d'un trésor. Il s'agit de 3 crânes: L'Un est en or, le deuxième en argent et le troisième en jade, qui, une fois réunis, donneraient des pouvoirs à leur possesseur. Aidé d'une journaliste New-Yorkaise, le "Fantôme" parcourra le monde pour l'empêcher de mettre son plan à exécution. D'entrée le ton est donné, Humour, exotisme, mysticisme, cascade à l'ancienne et décors "Vintage" renvoie clairement vers un épisode de la série des mythiques "Indiana Jones". Malgré son aspect particulièrement "Kitsch", le "Fantôme" aligne les péripéties et les morceaux de bravoure dans un métrage sans temps morts. Si on est loin de détenir le film du siècle, on reste tout de même loin du navet tant décrier. Plutôt dans la moyenne du genre, "Le Fantôme du Bengale" à bel et bien sa place dans le registre des œuvres de Super Héros encrés dans les années 30 à coté de "Rocketeer" ou encore de "The Shadow" !
Du super héros des années 80, macho, colonialiste et pourtant si fun et entrainant. La musique de David Newman est magnifique.
Ben non, on ne réussit même pas à passer un bon moment devant ce film pas seulement sans prétentions mais carrément nul! Ceux qui le comparent à un Indiana Jones sont quand même gonflés... Les points communs sont plutôt rares sinon le genre. La très séduisante Catherine Zeta-Jones a du avoir un contrôle fiscal pour accepter de participer à ce massacre. On touche d'ailleurs le fond grâce à elle (enfin, son personnage) "méchante" au début qui devient subitement "gentille" après une simple réflexion top nu-nuche de son ennemie directe! Moment fort.
Le fantôme est le premier super héros, mais sans super pouvoir. Il me rappelle la période où je lisais ses aventures, ainsi que celle de Mandrake ou d'Akim.
Le film "Fantôme du Bengale" reflète bien la BD d'origine : humour, action, sentiment, aventures, exotisme et une pointe d'amour.
Pas mal du tout !
Le film "Fantôme du Bengale" reflète bien la BD d'origine : humour, action, sentiment, aventures, exotisme et une pointe d'amour.
Pas mal du tout !
UN excellant film d'aventures, qui n'a rien à envier aux Indiana Jones ou à une quelconque Lara Croft siliconnée. Le fantôme du Bengale est un rebondissement perpétuel, un amas sacré de tous les éléments qu'on aime retrouver dans un film d'aventure (un méchant mégalo, un gentil musclé, des crânes, une belle plante, et des scènes d'actions à gogo, le tout en plus sur des paysages magnifiques). Kitch, sans doute, mais tellement divertissant (malgrès les piètres relations entre filles jalouses).
Ce film est injustement passé inaperçu à sa sortie en 1996, et il a été démoli par la critique qui n'y a vu qu'une pochade. Il faut réhabiliter ce film, moi je l'aime bien, il est sympa et sans prétention avec son cocktail d'action pure au parfum oriental et son souffle de grande aventure à la Indiana Jones. C'est peut-être vrai que la BD mythique aurait mérité une adaptation plus appliquée, mais on s'amuse bien ; il y a des effets pyrotechniques, de l'humour jovial et farceur, un charme suranné et de bons acteurs (Treat Williams, James Remar, Cary Hiroyuki-Tagawa en Asiatique fourbe habituel, Patrick McGoohan, la toute jeune et déjà sensuelle Catherine Zeta-Jones...), et pour une fois que Billy Zane a un rôle de héros sympathique, ça le change. Divertissement garanti.
Dik ap Prale
A mi-chemin entre le film de super-héros, le film écolo et le grand film d'aventure, ce fantôme à de quoi surprendre, étourdir et complètement décevoir. Pourtant, en dehors des salles obscures et avec beaucoup de recule et davantage de comparatifs, cette aventure laisse entrevoir beaucoup de réussite. Tout d'abord la présence convaincante d'un Billy Zane qui en ce temps n'était pas vraiment gage d'une quelconque réussite et pourtant il endosse parfaitement le costume, révélé dangereusement et en permanence à la lumière du jour. Le rythme est prenant, alors quand la qualité technique s'ensuit, comment analyser les critiques assassines de l'époque, alors que les costumes ideux se camouflaient dans le noir. Effectivement les dialogues et l'histoire en elle même est en dessous des attentes, et il est question d'un film d'aventure mal étiquetté sur l'âge d'entrée en salle. Beaucoup de déceptions donc, pour un film qui mérite d'être redécouvert.
Des acteurs américains dont le jeu et les dialogues sont toujours excellents dans ce genre de films d'anticipation qui nous emporte loin de notre train train habituel ennuyeux. Encore une fois, j'ai été happé dans cette histoire. Ils m'ont conquis. Je recommande à tous les Aventuriers assoiffés d'action
Redzing
Adaptation du comics éponyme, "The Phantom" est plus proche du film d'aventure que du film de super héros. Débutant comme un plagiat de "Indiana Jones", le film se poursuit par une intrigue entre la jungle insulaire et le New York des 40's, des décors plutôt bien reconstitués et qui donnent une ambiance vintage agréable. Le problème est que l'ensemble oscille en permanence entre la parodie pas forcément assumée et un trop grand sérieux. Ainsi, d'un côté Catherine Zeta-Jones joue la femme fatale séductrice volontairement caricaturale, tandis que Treat Williams cabotine comme un beau diable dans le rôle du magnat maléfique des 40's. Mais de l'autre côté, Billy Zane est complètement sérieux, ce qui passe assez mal quand il débarque affublé de son costume violet grotesque. Par ailleurs, la mise en scène et la musique sont très sages, alors que le scénario offre de grands moments de n'importe quoi, et des scènes très stupides (ex : le méchant enferme le héros en civil dans une pièce, voit le fantôme ressortir, et ne fera jamais le rapprochement...). "The Phantom" aurait ainsi pu être une adaptation délirante, si elle avait opté pour un ton décalé complètement 40's.
Les héros les plus connus de l'univers comics ont toujours eu droit à des adaptations cinématographiques de haut niveau. Pour les autres, tel le Fantôme du Bengale, ce fut nettement plus difficile. Les influences sont nombreuses (Indiana Jones surtout), la bonne volonté y est, tout comme la bonne humeur mais quand ça ne veut pas marcher, ça ne marche pas... On frise parfois le ridicule avec des personnages qui s'auto-parodient et l'intrigue, trop peu originale pour ce genre de film, n'arrive pas à faire décoller le film de Simon Wincer du stade de la bonne grosse série B qui se prend à peine au sérieux. Jusqu'au bout l'histoire cultive cet aspect niais qui fait tout son charme mais qui plombe en même temps toutes ses chances de devenir un film de super-héros un tant soit peu sérieux et classe. Billy Zane n'a pas vraiment le profil pour les collants violets et Treat Williams est, disons, assez particulier en méchant. En se vidant la tête et en prenant le tout au second degré, on peut cependant passer une très bonne soirée.
Même si l'ensemble n'est pas franchement désagréable, il peine néanmoins à trouver son rythme et manque profondément de charisme au niveau de ses personnages. De plus, comme l'intrigue et l'humour du film jouaient surtout sur la carte de la dérision et du second degré, il est fort dommage de constater que nous spectateur ayont énormément de mal à lâcher un misérable petit sourire. C'est dans cette optique là que le spectateur pourra se trouver un point combat avec ce super héros : il sera confronté avec le pire ennemie des salles obscures, l'ennuie.
J'ai toujours apprécié le personnage du "Fantôme", ce croisement entre le super-héros contemporain et Tarzan. Certes, cette adaptation ciné n'est qu'une pure série B sans grands coups de génie ni réelle surprise scénaristique, pourtant je la trouve sympa avec son coté "aventures dans la jungle", ses méchants très méchants et ses décors naturels splendides.
Argh....encore un film de super-héros en collant ! Celle-là sent bon le pulp et aussi le kitsch...mais tourne à vide et devient vite soporifique.
Plus de détails sur mon petit blog : http://deuxiemeseance.over-blog.com/article-tu-ne-vas-pas-sortir-dans-la-jungle-habille-comme-a-67208856.html
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