Avis : Contact - Page 10

On est beaucoup trop dans la suggestion ! Aucune explication, trop de longueur, on rentre pas dans le vif du sujet ! Déjà, le film met longtemps à démarré et une fois dedans, il traîne, il traîne...Le passage le plus important du film, à savoir le voyage dans l'espace pour rencontrer les extra-terrestre est mal fait ! on y comprend trop rien et c’est pas assez long ! Puis la fin nous laisse en suspend alors qu'on aurait dut exploiter la question ! Un scénario richissime pas assez exploité pour le grand malheur du spectateur qui s'attend à une merveille. Dommage, vraiment dommage ! A part ça, le jeu d'acteur est bon ! Heureusement !
A voir quand même.

Un film de science fiction correct mais un peu mou. Une bonne Jodie Foster cela dit.

Dans un monde sans réponse, la croyance ne peut être que la seule vérité.

Ce message, c'est celui du chef d'oeuvre télévisuel qu'est la série The Leftovers :
Alors que 2% de la population a subitement disparu, voilà que nous suivons les 98% restants, survivants malgré eux d'une catastrophe mystérieuse, désastre humain et spirituel qu'ils ne comprendront jamais vraiment... et le spectateur non plus.

Car là n'est pas le sujet.. La poésie réside dans le formidable frisson d'un mystère qui ne saurait être résolu.

Ce message, c'est également celui que reçoit le spectateur à la fin du film Contact de Zemeckis. Car finalement, que savons-nous du monde qui nous entoure, de cet univers qui palpite en silence, perdu dans l’immensité, à l'interstice des pulsars ? Beaucoup de choses apparemment... Mais plus important : avez-vous la foi ?

Contact est un film couillu, il faut l'admettre. Oser nous faire un si grand sourire après s'être pris à ce point les pieds dans le tapis au sujet de sa thématique principale : il faut le faire. Mais la couillitude n'est pas le palliatif a la connerie. Y voir de la connerie est encore la réponse la plus satisfaisante... D'autres théories pourraient évidement fleurir ici et là dans l'esprit du spectateur, mais elles sous-entendraient une manipulation consciente du public, de la part de producteurs terrorisés à l'idée de froisser un public américain complaisant à l'égard des pires dérives philosophiques et politiques de sa chrétienté made in USA... et nous n'avons pas envie de ça.

Contact danse en effet sur un terrain miné, celui de l'opposition science/foi, nous dépeignant des personnages partagés entre rationalité absolue et spiritualité fantasmatique. Et alors que l'humanité entre en contact avec une civilisation extra-terrestre : lequel de ces deux positionnement s’avérera être le bon ? Un débat sans fin, que le film se refuse de trancher. Parce que tout le monde a raison, c'est bien connu.

Entendons-nous bien, je ne reproche pas au film de prôner un discours de foi. Un peu de spiritualité ne fait jamais de mal. Ce qui pose davantage problème, me révolte en fait, c'est le contexte scénaristique dans lequel ce message s'inscrit...

Si la science ne peut mettre fin au Doute, elle a au moins le mérite d'éclairer les zones d'ombre où celui-ci n'est plus permis. Comme le disait Jean-Paul II à Stephen Hawking "Après le big bang c'est votre affaire, mais ce qui se passe avant : c'est la nôtre." Et ça, Contact en est parfaitement conscient. C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle il consacre autant de temps à dépeindre cette rivalité philosophique entre les des deux protagonistes, fanatiques chacun à leur manière, faisant tous deux preuve d'une certaine mauvaise foi (lol) envers les arguments de leur comparse amoureux. Cet amour survivra-t-il à la découverte de la vérité ? Oui. Car tout le monde a raison.

Même si l'un des deux a tord.

spoiler: Alors que le film se termine, et que la rencontre entre Elie et les Aliens s'opère, il se trouve qu'aucune preuve ne permet d'étayer sa version des événements auprès de qui que ce soit. Elle-même femme de science, elle se voit forcer d'admettre la probabilité que les événement qu'elle relate n'aient pas eu lieu... même si elle se refuse à croire que tout ça ne soit que le fruit de son imagination. Mais donc, en l’absence de preuve : faut-il la croire ? Hum... Vaste question que la fin du film dessine, semblant nous laisser (non sans ironie) avec la nécessité de croire plutôt que savoir... SAUF QUE, le rapport établit par la sécurité nationale (présenté au spectateur dans l’épilogue du film) relate des éléments qui accréditent la version d’Elie... Donc des preuves, IL Y EN A. Mais on ne les lui donne pas, ni à elle ni au monde... Car il n'y a rien de plus beau que de ne pas savoir n'est-ce pas ?


Et voilà notre belle scientifique perdue dans le désert, amoureuse de son théologien, se questionnant sur son fanatisme passé : que c'est beau de croire... "Ce qui compte c'est de trouver sa propre réponse", comme elle le dit toute enjouée à cet enfant qui se passionne, lui aussi, pour la poésie des étoiles...

Là encore, même en écrivant ces lignes : je doute. Est-ce que le film a conscience de la gravité de son message, de l'insulte qu'il envoie à son spectateur ? A-t-il conscience d'avoir passé toute son intrigue à dépeindre la majorité des religieux comme des fanatiques idiots et dangereux (qui vont jusqu'à l'attentat tout de même), pour finalement donner raison à la nécessité de leur foi : en leur mentant ? A-t-il conscience d'avoir poussé son personnage principale à renier sa propre vision du monde, littéralement la forcer à croire : en lui mentant ? Ce film a-t-il conscience qu'il est une insulte intellectuelle à tous les croyants, et à tous les sceptiques de ce monde ?

(il faut le faire tout de même)

Zemeckis lui-même en a-t-il conscience, lorsqu'il déploie toute cette virtuosité formelle (magnifiques, les plans et les mouvements de caméra sont magnifiques) pour nous conter cette histoire remplie de scènes brillantes, en particulier celle de la réception du signal, moment de grâce du film ?

Le doute reste permis... Mais une chose, elle, est certaine : je ne me laisserai pas impunément traiter de mouton.

c'est le genre de film très dur à réaliser, mais ici on prend du plaisir tant le scénario tient la route !!!

Ah les messages venant de l'univers traitant des extra-terrestres , sujet récurant et passionnant du cinéma . Celui nous amenant au final sur l'existence d'un paradis acceptant toutes les civilisations de toutes les planètes , de tous les dieux. Quelque peu déçu de ce paradis, j'aurais préféré un contact avec une civilisation lointaine, ce qui aurait été bien plus passionnant. Bon film dans l'ensemble. 3 étoiles et demie.

Ce film est très intéressant, même si c'est une fiction l'histoire ramène a des problèmes contemporains : pourquoi croit-on en Dieu alors qu'il n'y aucune preuve scientifique de son existence, pourquoi est-ce qu'il n'y a que des américains qui sont allés sur la Lune, cela vaut-il la peine de dépenser des dizaines milliards dans des projets dont l'intérêt scientifique n'est pas évident voir nul ... Comme dit le protagoniste dans "I comme Icare" : il n'y a pas de frisson sans du vrai ou du vraisemblable. Si un jour les extra-terrestres entrent en contact avec nous, je prédis un chaos bien plus grand.

En revanche, il est aberrant que spoiler: qu'un fou ait pu s'introduire dans la machine et la détruire malgré toutes les précautions de sécurité que l'on imagine, cela on y croit pas une seconde.
. Mais heureusement ce n'est pas le dénouement.

Formidable film de Robert Zemeckis, qui outre un scénario fichtrement original, nous livre une véritable réflexion sur la foi, dieu et la science tout en nous faisant partager des parallèles contradictoires sur ces sujets. Bref un film intelligent merveilleusement interprété par Jodie Foster. On ne s'en lasse pas.

Ce film est juste superbe, l'histoire est prenante, la photographie magnifique, des effets spéciaux pour l'époque très soignés (surtout lorsqu'elle est dans la capsule et quand elle parle à son père sur la plage), une belle musique, très peu de longueurs malgré que le film dure 2h25, et un très bon jeu d'acteur de la part de Jodie Foster et Matthew McConaughey (qui joue aussi dans Interstellar d'ailleurs).
Par comparaison, je préfère largement ce film à Interstellar pour ma part bien qu'il soit 17ans plus vieux, y a pas photo, il est bien plus passionnant et plus compréhensible ! 4,5/5

Un grand film dont j'étais totalement passé à côté jusqu'à maintenant. L'histoire est super prenante jusqu'au dénouement final. Une belle prestation offerte par Jodie Foster mais aussi par Tom Skerritt que j'ai adoré détester tout du long. On pourrait reprocher la toute puissance américaine et le rapport constant à la religion mais Hollywood nous a habitué à ça depuis bien longtemps. Longue vie aux années 90 !

un des meilleur film de science fiction que j'ai vu

Pour moi assurement le meilleur film de science fiction!

Je n'irais pas plus loin essayer de justifier mon gout personnel me ferait passer pour l'un de ces maitres de l'eloge qui fait bien...j'aime ce film c'est tout...et Jodie Foster est formidable voila!

Que ceux qui ne sont pas d'accord me contacte (héhé) etme dise quel film que je n'aurais pas vu depasse celui ci en termes de metaphysique et d'imaginaire...

Bon film de SF avec un bon casting. Le scénario monte bien au fur à mesure, malgré quelques moments un peu lents, c'est agréable à suivre.

Plutôt que de faire du sensationnel, Zemeckis propose une variation idéologique et phylosophique de la communication intergalactique. Un scénario intelligent, qui fait réfléchir et un hommage au dévouement à la recherche scientifique, emmené par une J. Foster véritablement habitée. Bien qu'il y ait quelques arrangements d'unité de temps, une expérience assez unique dans le genre SF.

Un film qui n'a pas trop vieilli depuis le temps. J'ai surtout aimé les divers plans assez réussis et notamment la scène avec Jena Malone et le miroir qui est assez mythique. Jodie Foster campe parfaitement son rôle et l'histoire est assez intéressant, surtout ce domaine. Après, j'ai trouvé ça un peu long, un peu kitch et puis ça manque de BO digne de ce nom. Le fait que l'on ai évolué de ce côté là sur les recherches, ça rend le long métrage un peu dépassé mais bon, on fait avec. Pas grand chose à ajouter, normal dans sa globalité. 10/20.

Contact (1997) de Robert Zemeckis suit, comme on ne peut mieux faire, les grosses ficelles hollywoodiennes, agrémentées de retournements de situation prévisibles et lourdingues, d'un sentimentalisme en rafale très pesant et d'un cadre évident où loyaux scientifiques ambitieux sont les gentils et politiques conservateurs les méchants, avec Jodie Foster, chercheuse dans l'âme, seule contre tous. Car si l'on croit entrer, par moment, dans un fond presque sympathique, les défauts signalés précedemment refont vite surface, et le film se révèle alors entièrement antipathique. Et ainsi débarquent ces phrases toutes faites envoyées à plusieurs reprises du genre "Si nous sommes seuls dans l'univers, quel beau gâchi d'espace!"... whaou que c'est intelligent! C'est très racoleur et horriblement repoussant. Contact a cependant la faculté d'évoquer la condition humaine, enfermée dans son égoïsme le plus total, ainsi que de critiquer science et politique en illustrant la citation "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" de Rabelais, malheureusement survolée, car bien moins tranchant que l'avait montré un certain Kubrick en 1968.