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    Dieu seul le sait
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    31 critiques spectateurs

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    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    12 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Robert Mitchum, qui a prêté serment aux Marines, et Deborah Kerr, qui a prêté serment à Dieu, se retrouvent seuls sur une île déserte du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. Seule survivante d’une congrégation religieuse, sœur Angela voit débarquer le Caporal Allison, rescapé du naufrage de son sous-marin. Voilà comment débute ce huis-clos à ciel ouvert sous l’œil de John Huston.
    Le cinéaste de l’échec, à qui il est arrivé parfois de torpiller de beaux sujets à force de refuser un certain souffle épique dont il est aussi capable pour donner du corps à l’ensemble, parvient ici à un parfait équilibre. Là où on pouvait craindre un film uniquement bavard et maladroit dans ses rebondissements (à l’image, au hasard, du « Barbare et de la geisha » réalisé l’année suivante), il mélange avec une rare intelligence les genres pour réussir ce film inclassable, injustement méconnu. Il explore, grâce au talent de ses deux formidables interprètes, la psychologie de chacun, d’abord sans nuances puis, peu à peu, avec finesse. Il exploite parfaitement le magnifique cadre de son histoire avec un véritable sens de la photographie et trouve les ressorts nécessaires pour multiplier les rebondissements.
    Entre drame, aventure, comédie, action, survival, film de guerre, il déroule un film riche qui invite à la réflexion. Mettant sur un même pied d’égalité, non sans ironie, l’engagement militaire et religieux, John Huston montre l’évolution de deux personnages qui, nourris de préjugés, peu à peu s’ouvrent à l’autre et s’enrichissent. C’est peut-être un brin caricatural mais l’idée est franchement originale et menée sans temps mort. Un vrai beau film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Au jeu de la tentation, un marine et une religieuse s’apprivoisent sur une île tropicale en pleine Guerre du Pacifique.
    Entre conflits internes et sentimentaux, une
    histoire d’amour pudique et impossible, incarnée par l’excellent duo Deborah Kerr/Robert Mitchum.
    Max Rss
    Max Rss

    202 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Alors ouais, on va me faire la liste de tous les défauts du film en me disant qu'on ne peut pas aller à plus de 4 étoiles, mais franchement, j'en ai rien à fiche. J'aime ce film et je l'ai toujours aimé. Et je le défendrai toujours. Pourquoi ? Parce que John Huston était le cinéaste idoine pour mettre en scène tout ça. Il sait que cette histoire d'amour n'aura jamais de lendemain et que l'un comme l'autre en souffrira. C'est à ce moment là qu'il saura planter sa caméra pour capter les regards, comme l'avait fait Capra dans "L'extravagant M. Deeds". Deuxièmement, parce qu'il est suffisamment malin pour traîter de la menace que représentent les Japonais. Ceux-ci (et c'est génial) apparaissent bien plus vulnérables avec leurs uniformes que sans. Et enfin, parce qu'il y a deux acteurs fabuleux, Deborah Kerr et Robert Mitchum. Pour moi, c'est 5 étoiles et pour le coup, je suis hostile à toute idée de débat.
    bobmorane63
    bobmorane63

    196 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2016
    Une ile perdue au milieu de l'océan Pacifique, un marine de l'armée Américaine qui y échoue, il y trouve des habitations ou vit seule une nonne, les deux personnages vont se cotoyer, s'aider pendant la seconde guerre mondiale entre les Américains et les Japonais. Le lieu parait paradisiaque, il y a de quoi se nourrir, pècher, chasser mais des ennemis de l'armée Américaine (les Japonais donc) s'y installent provisoirement , le militaire et la nonne trouvent réfuge dans une petite grotte et le premier cité pique au campement des provisions. "Dieu seul le sait" est un film du cinéaste John Huston datant de 1957 qui vieillit bien par l'image, la mise en scène, la qualité du scénario écrit pour deux personnages qui complètent le film par leurs présences, Robert Mitchum très bon en militaire courageux, bavard, livrant mème parfois ce qu'il a sur le coeur et la nonne incarné par la superbe Déborah Kerr très habillé de haut en bas à l'écoute de dieu et du soldat. Il y a du suspense aussi, ce long métrage est assez mouvementé et il vaut le coup d'oeil.
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    Diable que ce film a vieilli ! Cette histoire relationnelle entre une bonne sœur et un marine américain échoué sur une île proche des Fidji durant la guerre avec le Japon n’était pas mal en soi. Mais le jeu des acteurs, à l’ancienne, fait qu’on n’adhère pas et qu’on trouve le film long, malgré une durée normale. C’est globalement pas mal, mais vraiment sans plus.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2024
    Adapté du roman éponyme (1952) de l’Australien Charles SHAW (1900-1955), le film est à voir comme un exercice de style sur la vie dans une île [ici du Pacifique sud (mais tournage à Tobago au large du Venezuela), où la nourriture ne manque pas, pendant la 2nde guerre mondiale, en 1944] d’un homme et d’une femme qui n’ont rien en commun : l’un (Robert MITCHUM), le caporal américain Allison, spoiler: abandonné par son sous-marin qui a dû plonger en urgence, le laissant seul sur son canot pneumatique
    , et Sœur Angela [la Britannique Deborah KERR qui avait déjà joué une religieuse, sœur Clotilde, dans « Le narcisse noir » (1947) de Michael Powell et Emeric Pressburger], spoiler: qui n’a pas voulu rejoindre les îles Fidji et a suivi un prêtre sur cette île où il est mort il y a 4 jours
    . Le point faible du film est le scénario (tiré du livre) où la dramaturgie est limitée par essence : il ne se passe pas grand-chose spoiler: à part la présence intermittente de militaires japonais sur l’île
    . Le film est un hybride entre « African Queen » (1951) du même réalisateur, avec Humphrey Bogart (baroudeur) et Katharine Hepburn (missionnaire), pris dans la tourmente de la 1ère guerre mondiale en Afrique de l’est (avec plus de péripéties) et « Duel dans le Pacifique » (« Hell in the Pacific ») (1968) de John Boorman où un aviateur américain (Lee Marvin) échoue sur une île déjà occupé par un Japonais (Toshiro Mifune) pendant la 2nde guerre mondiale. Heureusement, le film vaut par l’interprétation des 2 acteurs [Deborah Kerr, tout en retenue, loin de son rôle « torride » dans la fameuse scène où elle étreint Burt Lancaster dans les vagues, dans « Tant qu’il y aura des hommes » (« From here to eternity ») (1953) de Fred Zinneman, film plus politique (se déroule juste avant l’attaque de Pearl Harbour par le Japon) que celui de Huston qui se contente de mettre, sagement, en parallèle religion et armée], le format en Cinémascope et la musique du Français Georges AURIC (1899-1983), à la longue filmographie et membre également du « Groupe des six » [avec Louis Durey (1888-1979), Arthur Honegger (1892-1955), Darius Milhaud (1892-1974), Francis Poulenc (1899-1963) et Germaine Taillefer (1892-1983)].
    François Huzar
    François Huzar

    9 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2023
    Sans doute pas le plus connu des films de Huston mais sans conteste l’un des meilleurs. Sorte de huis-clos amoureux tourné dans un décor paradisiaque, mais avec la menace permanente de la guerre en hors-champ, c’est une romance magnifique, portée par deux comédiens parfaits. Un petit bijou.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2016
    J’imagine qu’il y a bien d’autres films à ressortir dans cette période estivale, mais celui de John Huston ne dépareille pas dans le cadre d’une soirée tranquille. Le réalisateur a soigné sa mise en scène, sans esbroufe ni rythme particulier, notamment sur les séquences guerrières qui viennent bien souvent en arrière-plan d’une comédie sentimentale contre nature. Dans un décor de guerre, une nonne et un Marine vont se rencontrer et vivre seuls pendant plusieurs mois une histoire à la Robinson Crusoé. Le début d'une solide amitié́ et d'une fragile histoire d'amour… Ou le mariage de la carpe et du lapin, gentiment tramé sur le professionnalisme de deux grandes vedettes de l’époque Robert Mitchum et Deborah Kerr. Ils vont apprendre à se connaître, lui découvre tout ce qu’une nonne doit accepter pour se retirer de la vie publique et parfois cela le laisse sans voix. Le ton est badin, les situations souvent incongrues, ça ne me mange pas de pain, mais ça ouvre l’appétit.
    Pour en savoir plus
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2009
    Avec "Dieu seul le sait", Huston renoue pour un temps avec les clés de son succès, le dépaysement total, l'aventure, l'amour, les interdits et le courage. Certes, Katharine Hepburn n'est pas là, mais Deborah Kerr, en donnant une réplique parfaite à un Robert Mitchum saisissant de vérité, parvient par instant à faire oublier l'héroïne de l'African Queen. "Dieu seul le sait" demeure un grand moment de cinéma, un film hélas trop méconnu dans la carrière de Huston.
    Spiriel
    Spiriel

    38 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2007
    Pas l'un des films les plus ambitieux d'Huston, mais peut-être le plus réussi! Ce qui ne l'empêche pas d'être assez méconnu. La force du film est de ne pas choisir entre récit d'aventure et drame. Chacun des personnages, magnifiquement interprétés, à sa propre religion (Deborah Kerr, en passe de devenir noble et d' "épouser" le Seigneur; Mitchum, orphelin voyou rééduqué par les marines, auquel il doit sacrifier son éventuelle vie privée, ce qui n'est pas sans rappeler l'excellent From here to eternity, encore avec cette Immense actrice qu'est D.Kerr). A noter que le rôle de nonne est très différent de celui que jouait Kerr dans Black Narcissus. L'évolution de leur relation est d'une grande richesse, bien qu'assez classique (qui n'a jamais rêvé de se retrouver coincé sur une île paumée avec une jolie nonne?), les comédiens donnant beaucoup de nuance (en particulier Kerr, qui a un don pour donner une fantaisie pudique et tellement touchante à ses personnages) à leurs personnages, chacun découvrant l'univers de l'autre, confronté aux réactions différentes de l'autre, quand bien même ils se cherchent des points communs. Mais peu importe les malentendus, la relation va devenir très forte, très belle, allant même jusqu'à ébranler leurs engagements respectifs. Mise en scène hustoniennes. Très agréable à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    Subtil mélange entre film d'aventures, de guerre et même romantique (fallait oser entre un marines et une nonne). Le film est aussi assez drôle, Robert Mitchum est comme d'habitude excellent. Mais le côté Saint sulpicien par moments peut être agaçant.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est ce qui s'appelle un beau film! John Huston signe ici l'un de ses meilleurs films, en tout cas le plus touchant. Le décor unique nous permet d'être profondément attaché aux deux personnages, particulièrement émouvant, surtout que l'opposition des deux caractères est évidente. De plus, le contexte de guerre, bien que mineur dans le film, est lui aussi intéréssant. Robert Mitchum et Deborah Kerr sont tous les deux superbes. Vraiment très bien!
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    Pas le meilleurs film de John Huston, qui fait un bon film mais n'atteignant pas ses chef d'oeuvre que sont "le faucon maltais" le tresor de la sierra madre" ou "l'homme qui voulut etre roi".
    Cela reste tout de meme de bonne facture.
    C'est l'histoire d'un marine perdu en mer et qui se retrouve dans une ile déserte ou seul une habitante y habite : une religieuse pieuse.
    La réalisation est simple, la naration pro, de bon acteur mais c'est tout. On passe un bon moment tout de meme.
    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Magnifique. Eblouissant. Une vraie surprise pour moi. et pourtant j'aurais dû m'en douter. J'avais pas fait gaffe qu'il s'agissait d'un film de John Huston. Chose étrange , je ne connaissais pas cette oeuvre majeure, ou alors je n'en avais qu'un très lointain souvenir. Beaucoup de points communs avec African Queen, et pourtant c'est quasiment au même niveau. Deborah Kerr, grande star des années 50, et Mitchum se hissent presque à la hauteur d'Hepburn et Bogart, c'est dire.

    Une oeuvre pleine de pudeur, de réserve ("Mr Allison") et de retenue. A l'époque où les films d'un Kéchiche sont sélectionnés au festival de Cannes, triste époque, ça fait du bien. Magnifique.
    Elg
    Elg

    21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Il y a le cinéma d’auteurs et il y a ceux qui livrent la marchandise. Avec ce film, John Huston prouve qu’il fait partie de la seconde catégorie. Un marine rescapé et une religieuse sur le point de prononcer ses vœux définitifs seuls sur une île déserte. La situation lui donnait pourtant de la matière pour aller en profondeur tant au niveau de la psychologie des personnages que sur le plan philosophique. Cela demeure au contraire bien timide, en surface et par moments racoleur. Peut-être à cause du respect qui est porté à l’uniforme religieux et de tout ce qu’il représentait à l’époque. Cela met les deux personnages tellement sur les freins qu’on a l’impression qu’ils ne plongent pas émotionnellement malgré le tragique de la situation. Le soldat Allison qui tient son nom du fait qu’il avait été déposé à sa naissance dans un panier sur le seuil d’un orphelinat aurait pu avoir une attitude plus trouble. Sœur Angela, qui semble à prime à bord bien relaxe pour une femme abandonnée sur une île déserte depuis quatre jours et qui vient d’y enterrer son seul acolyte, aurait pu voir sa vocation plus ébranlée. Quoique cela n’enlève rien au talent de la magnifique Deborah Kerr qui démontre une fois de plus la largeur de sa palette d’actrice. Pour le reste on filme ce qui est écrit au découpage, sans plus. Pas vraiment de recherche de sens par l’image. Des scènes traînent en longueur sans raison. Au finale, les amants insulaires vont rentrer chacun à la maison sans qu’on ait l’impression d’avoir assisté au grand moment annoncé.
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