Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Agnes L.
171 abonnés
1 667 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 24 mars 2021
Un film qui date de 70 ans est forcément à regarder aujourd'hui avec une certaine tolérance pour sa naïveté et ses imperfections. Pour ma part, je retiens l'esprit qui plane sur cette œuvre et c'est la volonté partagée de changer de regard sur l'autre. En effet, pour arriver à la paix entre deux peuples, il faut faire un pas vers l'autre et cela des deux côtés. Et c'est ce que ce western d'anthologie nous présente , dans un cadre naturel magnifique.
Même si le scénario apparaît aujourd’hui peu consistant et les personnages principaux empreints d'une naïveté étonnante (hollywoodienne, pour tout dire), "La flèche brisée" est un beau western, parfaitement mis en scène en décors naturels par Delmer Daves. Le couple formé par Jimmy Stewart et la troublante Debra Paget (qui jouera une Indienne différente mais tout aussi envoutante dans un diptyque à venir de Fritz Lang), pour peu vraisemblable qu'il soit, reste touchant grâce au talent des deux interprètes. Autre parti pris gênant : la maîtrise qu'ont les Apaches de la langue anglaise. Il n'en demeure pas moins que ce western moderne dans son approche de l'indianité mérite d’être vu.
"Broken arrow" n'est pas seulement un sublime western, c'est aussi un très grand film, humaniste, empli de nobles sentiments, qui toutefois n'élude pas quelques doutes sur la grandeur de l'âme humaine. Réalisé au tournant des années 50, ce film qui assume son parti pris pro-indien et représente un véritable coup de tonnerre, dans la façon de penser son rapport à l'altérité. Aujourd'hui encore, le message de Daves est extraordinairement d'actualité. Au service du film, on retrouve un duo de très grands acteurs composé de James Stewart (vétéran de la Seconde Guerre Mondiale et habitué aux rôles de solitaire au grand coeur) et Jeff Chandler dont il s'agit de l'une des toutes meilleures prestations. Seul bémol au casting, la différence d'âge énorme entre J. Stewart et Debra Paget qui laisse songeur. Pour le reste, la façon qu'a Daves de magnifier les paysages du Grand Ouest et l'âme qui se dégage de cette oeuvre valent à elles seules sa vision.
un bon western passionat bien écrit et pas du tout raciste envers les indien (ce qui n'est pas toujours le cas car il sont mal utiliser par l'équipe de scénariste ) des réplique qui sont plutôt bon , certain même sont beau et peuvent devenir des citation connue et réutiliser dans la vie ou d'autre oeuvre . Un adaptation d'un roman que je ne connais pas je ne peux donc pas comparée les différences ainsi que si l'adaptation est fidèle ou non au roman .James Stewart tiens ici le 1er rôle de ce qui est l'un de ses premier western dans lequel il joue un homme qui cherche de l'or, sauve la vie à un indien , le soigne il est donc acceptée par les hapache il tombe amoureux d'une jeune indienne, et permet ce fait négociateur pour un traiter de paix enver les 2 peuple BLANC et INDIENS . Un bon divertissement on ne s'ennuie pas . Et quand c'est fini on dit à déjà ?
La Flèche brisée (1950) fait partie de l’un des tout premiers westerns "pro-Indiens", il marque ainsi une date clé dans l’Histoire du western Hollywoodien, plus habitué à dresser le portrait d’Indiens considérés comme des fauteurs de trouble face aux innocents blancs américains. L’intrigue se déroule en 1870 (la guerre fait rage entre blancs et Apaches) et relate l'histoire vraie de la rencontre entre le chef Apache Cochise et l'américain Tom Jeffords (ex-éclaireur pour l’armée de l’Union). Le réalisateur Delmer Daves adapte ici le roman d’Elliott Arnold et en restitue une œuvre magnifique, sublimée par une qualité photo remarquable que l’on doit à Ernest Palmer (le film fut cité aux Oscars pour la Meilleure Photographie), les paysages sont de toute beauté. Bien évidemment, l’atout majeur du film se trouve dans sa distribution, brillamment interprété par le tandem James Stewart & Jeff Chandler (ce dernier fut d’ailleurs cité à l'Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle). Il sera surprenant de constater la différence d’âge entre James Stewart (41 ans) et Debra Paget (16 ans), tous deux vivant une histoire d’amour touchante (et interdite car elle est Indienne). En résulte un western humaniste et romantique, sincère et nécessaire, une réalisation sans fausse note dont on prend beaucoup de plaisir à voir et à revoir.
Tourné en 1949 par Delmer Daves, un spécialiste du genre, « La flèche brisée » est un excellent film qui est resté dans la mémoire des cinéphiles pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il est fort bien réalisé, les paysages et les décors sont superbes et l'action suffisamment bien menée pour qu'on ne trouve pas le temps long. Mais c'est la qualité des acteurs qui fait réellement toute la différence et qui inscrit cette œuvre sur la liste des grands westerns classiques. En effet James Stewart est toujours impeccable mais il se fait largement voler la vedette par Jeff Chandler, qui campe un Cochise plus vrai que nature. Ce rôle lui vaudra d'ailleurs une nomination aux Oscars comme meilleur second rôle... Mais que dire de l'époustouflante beauté de Debra Paget. Elle apporte avec talent une indispensable touche de grâce et de féminité et sa présence rayonne littéralement à l'écran. Enfin, reste à signaler la qualité du message politique qui vaudra au réalisateur d'être considéré comme le cinéaste « anti-raciste » d'Hollywood. Après son film, le cinéma changera radicalement son point de vue sur les indiens... Ils seront dorénavant considérés comme des être humains fiers et capable de faire preuve de loyauté. Il était temps !
Datant de 1950, ce western marque un tournant en proposant une approche humaniste des Indiens, loin du cliché habituel qui est faisait de sauvages «Peaux-Rouges» avides de scalps. Une petite révolution pleine de sincérité que l’on doit au réalisateur Delmer Davis et qui ouvrira dès lors la porte à toute une série de films « pro-indiens ». De beaux espaces, une belle photographie et une histoire bien ficelée malgré une touche romantique un brin frivole. Dans le rôle de Conchise, Jeff Chandler est plus que convaincant et tient largement la comparaison avec la star de « la Flèche Brisée », James Stewart, alors que Debra Paget nous séduit de son joli minois.
Western qui a fait date car un des premiers à mettre les indiens et les américains sur un pieds d'égalité (les américains sont même des traites fait très rare à cette époque). Presque aucun manichéisme, il y a quelques facilités dans le scénario mais le propos tenu dans cette oeuvre est tellement neuf dans le cinéma des ces années là que l'ont oublie vite les défauts. Mise en scène et visuellement c'est très académique.
La Flèche brisée (1950) est historiquement majeur, vu comme le 1er western à donner une humanité aux apaches. Aussi, il faut accepter un coté didactique car Daves était un humaniste pour qui "aimer" passait par "comprendre" l'autre. Ce western est tout à fait dans cet esprit mais n'est pas niais pour autant. Les apaches ne sont pas des enfants de cœur (loin s'en faut, ils tuent vite et bien les bougres!) mais traités avec respect. Malgré le manque d'action, le coté anti-spectaculaire jusque dans la mise en scène très sobre, le film touche et accroche, en grande partie grâce à James Stewart, grand héros westernien s'il en est.
Le côté humaniste de James Stewart porte le film de bout en bout, qui d’autre aurait pu incarner ce pacifiste, prêt à remettre en cause ces semblables et être le porte parole de la tolérance et du respect les uns envers les autres. Le thème de ce western atypique, n’est pas révolutionnaire en soit, mais remis dans le contexte, dans son époque, où le format était formaté plus que tout autre, ce film mérite toute notre considération. Reste un bon western, le savoir faire de son réalisateur, les paysages sauvages de l'ouest, les coups de sang, les coups de poings, rien ne manque, certes cela ne suffit pas pour donner un chef d’œuvre, loin sans sauf, mais tout est bien construit de manière traditionnelle, donc rien de déplaisant.
J'aurais bien aimé encensé ce film mais malheureusement beaucoup d'éléments me dérangent : je ne reviendrai pas sur le peu de crédibilité des indiens, sur l'histoire d'amour artificielle mais je m'attarderai davantage sur le manque d'action et le trop plein de dialogues assez simplistes et surtout une mise en scène plate comme les dialogues. Little Big man reste le chef d'œuvre inégalé et plus complexe qu'il en a l'air sur la réhabilitation des indiens d'Amérique dans le cinéma.
Broken Arrow est un western sympathique qui retrace les aventures réelles d'un éclaireur américain et du chef Cochise pour l'obtention d'une trêve entre blancs et indiens au sujet d'un convoi postier. Bon, le scénario ne laisse pas forcément rêveur mais parvient à hisser une oeuvre, sans être marquante, différente des autres westerns notamment dans sa relation avec les Indiens puisque Delmer Daves fait le choix de mettre en avant le point des vue des Indiens et de leurs cultures quitte à faire passer "les blancs" pour des méchants. Tout bonnement intéressant. Néanmoins, le film pêche par la paresse du jeux de James Stewart que j'aime beaucoup et une mise en scène sans grande originalité. On passe tout de même un très bon moment, notamment pour ceux qui apprécient le genre western !
Pavé de bonnes intentions, ce western a néanmoins bien vieilli et il semble aujourd'hui difficile de l'apprécier à juste titre sans un minimum d'explication avant son visionnage, que je n'ai malheureusement pas eues. J'aurais surement apprécié mieux le travail réalisé, car je me suis plutôt focalisé sur le jeu plutôt moyen de J. Stewart que je trouve un peu rigide dans ce rôle de cow-boy et chercheur d'or. Je me suis aussi focalisé sur les décors qui en ont pris un coup, idem pour les scènes d'actions.
"L’on trouvait des salauds chez les Blancs, mais aussi des types recommandables, de même qu’il y avait des Indiens faméliques mais aussi des hommes en qui l’on pouvait avoir confiance"... Avec ces mots, Bertrand Tavernier résumait parfaitement l'essence de ce western qui allait marquer un tournant dans la représentation des Indiens à Hollywood et très certainement dans l'esprit des Américains. James Stewart et Jeff Chandler y sont remarquables et transmettent parfaitement au spectateur l'amitié naissante et durable qui lie leurs personnages. Enfin, la réalisation de Delmer Daves assure le spectacle : les paysages de l'Arizona sont somptueux et l'attaque du convoi militaire, notamment, est magistrale. Un film indispensable sur les relations entre Blancs et Indiens dans lequel on ne s'ennuie jamais : si il ne fallait en voir qu'un seul, ce serait certainement celui là!