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    L'Amour fou
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    3,5
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    8 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2024
    Quand Rohmer filme des couples, il cible des instants choisis, des situations cocasses ou émouvantes. Ici le réalisateur filme des scènes totalement ennuyeuses et fastidieuses. Rohmer était concis. Ici ça s’étale comme de la confiture qui fait penser aux frères Jacques, « plus on a rien à dire, plus on l’étale «  Terrible raccourci mais tellement vrai.
    Assommant et tellement dispensable
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2024
    Récit soporifique du délitement d’un couple entre une comédienne dépressive et un metteur en scène de théâtre très occupé, filmé en roue libre, avec bcp d’impro et ça se ressent ! Mais ça va ça dure que 4h.
    Christophe Forey
    Christophe Forey

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2023
    Film exceptionnel ! Un film qui se mérite. Il faut tenir les quatre heures et quelques que dure le film.
    Mais la récompense est magnifique.
    Rivette mêle intimement théâtre et vie privée : les répétitions longues et difficiles d'Andomaque de Racine et la vie du metteur en scène Sébastien avec Claire, comédienne qui devait jouer Hermione, mais renonce au tout début du film. Le sujet d'Andromaque est l'amour impossible qui entraîne les personnages vers une folie meurtrière (Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector, son mari mort, et son fils...) Éloignée de la salle de répétition, mais suivant tout ce qui s'y passe, Claire glisse peu vers la jalousie et la paranoïa, et elle perd pied...
    "L'amour fou" : titre à ne pas entendre comme l'expression communément employée , mais dans le sens littéral et profond de chacun des mots de cette expression : AMOUR et FOLIE.
    Le film prend son temps, nous vivons quasiment en temps réel ce qui se passe. Parfois il ne se passe pas grand chose, mais parfois tout s'accélère avec frénésie dans des scènes d'anthologie (surtout dans la deuxième moitié du film).
    Un cinéma tellement différent de tout ce qui se fait aujourd'hui ! Rivette et son équipe ne cherchaient certainement pas à faire un film qui plaise. Par contre ils sont parvenus à donner corps à toute la complexité des sentiments amoureux.
    Les comédiens, Bulle Ogier et Jean-Pierre Kalfon en tête, sont exceptionnels. Une très belle image, noir-et-blanc en 35 mais aussi en 16mm dans des séquences de reportage sur les répétitions (insérées dans le déroulement du film). Un son et une musique très belle, mais les voix ne sont pas toujours clairement audibles (ce qui est juste dans les situations, mais peut-être difficiles pour certains).
    À noter que cette copie est une copie restaurée à partir de différents fragments du film, le négatif original ayant brûlé dans un incendie.
    Ça tourne
    Ça tourne

    26 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2023
    L'histoire du délitement des sentiments amoureux au fil de la construction d'une soporifique représentation d'Andromaque. "L'Amour fou" est un merveilleux piège que Rivette tend à son spectateur : peu de cris et peu de coups dans un couple qui plonge, des sentiments contradictoires ou inexistants suffisent amplement. Le réalisateur permet aussi à la démarche expérimentale de faire ses premiers pas au cinéma. Une exploration des liens conjugaux et de l'art cinématographique.
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2023
    Séance cinéma exceptionnelle ce soir...
    D'abord par la durée du film : 4h12 !
    Ensuite, par l'existence de cette version longue récemment restaurée après que le négatif 35mm a brûlé en 1973.
    Enfin, par la présence de Bulle Ogier et Jean-Pierre Kalfon qui ont répondu aux questions après la projection.
    L'amour fou -tourné en 1967 et sorti en 1969- suit le travail d'une troupe de théâtre qui prépare Andromaque sous la direction de Sébastien. Le film retrace également la dilution du couple formé par Sébastien et Claire, rongé par la jalousie. Le film est impressionnant de modernité, tant par le jeu du couple Ogier-Kalfon que par la liberté des personnages, les variations de la bande son ou le regard sur l'époque (qu'est-ce qu'on pouvait fumer à l'époque !). Comme l'ont confirmé Bulle Ogier et Jean-Pierre Kalfon, l'improvisation tient une très grande place dans la réalisation du film et Jacques Rivette a entièrement délégué les scènes concernant la préparation d'Andromaque à Jean-Pierre Kalfon. L'amour fou est le fruit d'une passionnante démarche expérimentale.
    Je redoutais la durée de la projection mais le rythme de l'histoire, la variété des scènes et la diversité des points de vue suscitent curiosité et intérêt. En sortant, on sait pourquoi ce film marque un moment essentiel de l'histoire du cinéma.
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Un film fort, au rythme très lancinant, une peu lent , mais pourtant très émouvant. Construit sur 3 niveaux : il y a tout d’abord ce couple qui se dilue, petit à petit, Bulle Ogier et Kalfon : il est metteur en scène de théâtre , et adapte "Andromaque" . Elle est actrice, prévue au casting, mais refuse au dernier moment de jouer dans la pièce. De ce fait Kalfon fait appel à une ancienne maîtresse pour la remplacer, ce qui va entraîner un conflit, puis la destruction du couple. Un nouvel amour naît grâce à la pièce pendant les répétitions. Celles-ci sont filmées par une équipe de télévision, venue au départ filmer la technicité théâtrale. Ces trois niveaux créent un effet de miroir, car c’est finalement l’équipe de TV, qui va révéler l’amour naissant. Le personnage de Bulle Ogier souffre, car elle sait que la passion de son homme pour le théâtre, puis pour son actrice principale l’emporte à tout jamais. Lui ne s’en rend pas compte, car il est metteur en scène, mais pas « acteur » de l’émotion qu’il ressent. C’est très astucieux dans la construction dramatique. Beaucoup d’humour aussi, avec Kalfon qui s’amuse avec un pistolet le proposant à Ogier suicidaire, puis jouant avec l’arme lui même. L ‘ équipe de TV questionne de plus en plus la troupe sur le drame amoureux « off scène », faisant une sorte de psychanalyse live. Les comédiens sont incommodés par cet œil intrusif, violant leur intimité. Cela crée une distanciation par rapport au drame. Bulle Ogier en beauté diaphane, évanescente est excellente, mais sa rivale Martha pleine de force et d’assurance qui sait qu’elle embarque à nouveau Kalfon avec elle, très bien jouée par la très belle actrice Josee Destoop que l’on reverra très peu au cinéma, hormis un beau film d’ Alain Tanner « Retour d’ Afrique » . Mais Kalfon ne veut pas perdre non plus Ogier, quand elle lui annonce qu’elle le quitte, car elle ne ressent plus d’amour, il y a cette scène d’anthologie de 15 mn , ou il découpe tous ses vêtements au rasoir puis au ciseau, comme pour se mutiler , comme pour détruire cet amour qu’il ne sait pas garder. C’est très émouvant, très perturbant aussi. Il nous découvre sa fragilité. C’est un amour fou, destructeur. Elle essayera de le tromper pour se « guérir », mais n’y arrive pas ...On est bien dans les années « baba-cool » et dans la dernière partie le film est rempli de « happening » ou Kalfon et Ogier sont filmés en longs plans fixes et laisse libre court à leur créativité : un beau plan ou le couple est au lit et dessine sur le mur des profils de leur personnages , très « Picasso », puis découpent le papier peint. Pendant ce temps Kalfon se glisse sous les draps et lui prodigue une caresse buccale. Tout cela est très surréaliste. Réfugié dans un hôtel pour se ressourcer et bâtir leur amour, ils découpent à la hache un pan de mur, puis explose une vieille TV au tube cathodique en live. Leur amour est « fou », libéré et un peu destructeur. Le film est beau , profond, une sorte de long oratorio /happening, créant un style cinématographique unique, au rythme envoûtant où l’on ne voit pas passer les 4 heures. Le film doit beaucoup aux très bonnes impros de Kalfon/Ogier (vrai couple à la ville à cette époque), qui démontre une vraie intimité et complicité. A noter aussi la participation de la très belle Madly Bamy , qui fera un peu de cinéma , rencontrera Jacques Brel sur le tournage des « Aventuriers » et deviendra sa compagne dans son exil aux iles Marquises. Un beau film, pièce unique, une des tendances de la Nouvelle Vague, pour un des membres fondateur des « Cahiers du cinéma ».
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Difficile de juger du film en l'état. Son négatif original a disparu dans un incendie, il y eut procédure et une autre copie en fut considérée comme la matrice. Sur la version la plus répandue subsistent de gros dommages, surtout au niveau du son. Pourtant c'est une expérience unique de subir L'amour fou. Bien que peu amatrice de Rivette je trouve ce film super fort, c'est une mise en image de la création opposée à un amour qui se défait lentement, qui éclate une dernière fois avant de s'éteindre à jamais.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2020
    L'un des sommets de Jacques Rivette! Psychodrame soixante-huitard dans lequel un jeune couple remet en question sa pratique sexuelle, avec beaucoup d'authenticitè! Jean-Pierre Kalfon y est remarquable en metteur en scène qui monte « Andromaque » sous l'oeil inquisiteur de cinèastes de la tèlèvision (il faut le voir s’arracher au cutter tous ses vêtements). A ses côtès, Bulle Ogier impressionne et fascine par son jeu qui coordonne improvisation et dèsarroi! Dans "L'amour fou", le thèâtre n'est plus analysè en lui-même, mais dans ses rapports avec l'espace et le temps de la vie! C'est pourquoi chaque sèquence de ce film, qui peut foutre la pètoche par sa durèe et son sujet mais qui donne pourtant l'impression d'une totale libertè par rapport à une quelconque intrigue ou progression dramatique, est en fait toujours rèvèlatrice de la psychologie des deux hèros! Au lieu d'un film se suffisant à lui-même, "L'amour fou" est donc le reportage d'une expèrience n'offrant qu'un èclairage, d'où cette impression que les 4h10 de projection sont encore insuffisantes, qu'il restait beaucoup à montrer et que tout n'a pas ètè dit! Difficile d'oublier la longue scène d'un couple Kalfon-Ogier en crise dèchirant le papier peint ! De même le naufrage de la pièce au trois quarts du film (il faut attendre 3h10 de projection pour voir cette formidable sèquence, suivi de quelques minutes d'enlacement magique en plan sèquence) se traduit par une fatigue des acteurs qui rejoint celle des spectateurs, lessivès mais totalement fascinès! Du très grand Rivette...
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