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Votre avis sur Sleepers ?
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Un casting cinq étoiles, une histoire peu commune et une mise en scène autrement soignée : voici les principaux éléments qui font de Sleepers une œuvre tout simplement majeure. Mis en scène par Barry Levinson deux ans après son sulfureux Harcèlement, le long-métrage nous raconte l'emprisonnement de quatre gosses unis à la vie à la mort qui, à la suite d'un mortel accident, purger une peine dans une terrible maison de redressement pour mineurs américaine. Subissant viols, tabassages en règle et constantes humiliations, leurs vies seront à jamais marquées. Et ce n'est ni le soutien du Père Bobby ni celui de King Benny, un parrain local, et encore moins le temps lui-même qui effaceront de leurs mémoires les blessures qu'ils ont subi. Onze ans plus tard, deux des gosses ayant mal tourné retrouve par hasard l'un de leurs gardiens, le plus sadique, et le tue sans sommation. Arrêtés, ils vont devoir compter sur l'ingéniosité et l'amour de leurs amis pour s'en sortir... Dur, violent, parfois dérangeant mais également touchant voire émouvant, le douzième long-métrage de Levinson nous va droit au cœur. Sa mise en scène sobre, son histoire poignante passant de calvaire infantile à un passionnant procès et sa galerie d'acteurs tous plus impressionnants les uns que les autres réussissent à nous captiver du début à la fin. Tandis que Robert De Niro reste comme d'habitude impeccable, Kevin Bacon excelle en maton sadique et pédophile face à ses quatre victimes favorites (mention spéciale à Brad Renfro et Joe Perrino, saisissant malgré leur jeune âge). Nous noterons également la puissante interprétation de Jason Patric, Brad Pitt et Minnie Driver aux côtés d'un Dustin Hoffman tout bonnement majestueux en avocat à la ramasse. Drame véridique tiré de l'autobiographie de Lorenzo Carcaterra, l'une des victimes, Sleepers évite avec justesse le sentimentalisme dégoulinant du film de procès ainsi que la violence barbare crue lors de la première partie en prison, les scènes de viols étant suggérées ou narrées avec plus d'émotion que de "simples" images. Avec Rain Man, sûrement le plus beau film de Barry Levinson.
Un casting époustouflant, des personnages forts et une histoire poignante : voilà qui en fait un excellent film.
Vraiment un super film judiciaire ou drame religion et horreur s’entremêlent. Film éprouvant et intéressant, pour une durée de deux heures trente, à voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Un thriller dramatique choquant , touchant et qui aborde une histoire avec une finesse et une honnêteté remarquable . Co-écrit par l'auteur du roman auto-biographique , le scénario nous raconte sous plusieurs époques la vie , l'erreur et le drame terrible et qui ne cicatrisera jamais sur cette bande d'amis qui n'ont connu que la rue comme justice , ce désir de vengeance et de retour a la vie qui reste durant tout le film nous pousse a l'apprécier , et a se sentir plus vivant que jamais sur la fin . Poussé par un casting incroyable , les acteurs de renoms s'enchainent et brillent chacun leur tour entre le flippant Kevin Bacon , éternel méchant du cinéma américain , la légende Robert De Niro toujours exceptionnel , le grand mais mis en arrière plan Dustin Hoffman , l'excellent Brad Pitt en pleine montée vers la gloire ou encore Jason Patric , très bon narrateur et héros de cette histoire . Jouant sur les regards et sur la vérité , la mise en scène de Barry Levinson se donne un côté presque Scorsesien , alliant la nostalgie et la dureté d'une époque et d'une affaire sur ses personnages...
Un drame remarquable , sombre et violent mais pourtant plein de vie .
Un drame remarquable , sombre et violent mais pourtant plein de vie .
La Cuisine du Diable...Symbole de la classe moyenne américaine vue à travers les yeux de Barry Levinson lors de son mémorable "Sleepers". Drame à suspens sorti en 1996, ce-dernier s'inspire librement des "Affranchis" Scorcese en y ajoutant une dose tout public rare pour le genre.
Plus émotionnel et donc moins plus commercial mais pas déplaisant, l’œuvre de Levinson charme par son scénario et son casting de luxe.
Découpé en deux partie, l'une consacré à l'enfance et la seconde à l'âge adulte, "Sleepers" se montre habile dans sa structure narrative ainsi que son mixage sonore qui utilise avec dextérité la musique de John Williams. Ambiance sentimentale mais également très cruel par moment, le metteur en scène joue avec nous en tirant sur la corde de la compassion.
Devant la caméra on retrouve des stars depuis longtemps confirmées telles que Robert De Niro et Dustin Hoffman mais aussi des étoiles montantes comme Kevin Bacon et Brad Pitt. Formant un groupe de comédiens aussi doué qu'uni, cette liste cinq étoiles permet au spectateur de découvrir un univers bien construit dans lequel la vengeance du cœur sera opposée à la justice des tribunaux.
En conclusion on peut dire que "Sleepers" représente une excellente passerelle entre l'émotionnel facile et le monde des grands films mafieux. A mi-chemin des deux styles, Levinson trouve l'essence d'un bon film qu'il concrétise avec talent et détermination.
Plus émotionnel et donc moins plus commercial mais pas déplaisant, l’œuvre de Levinson charme par son scénario et son casting de luxe.
Découpé en deux partie, l'une consacré à l'enfance et la seconde à l'âge adulte, "Sleepers" se montre habile dans sa structure narrative ainsi que son mixage sonore qui utilise avec dextérité la musique de John Williams. Ambiance sentimentale mais également très cruel par moment, le metteur en scène joue avec nous en tirant sur la corde de la compassion.
Devant la caméra on retrouve des stars depuis longtemps confirmées telles que Robert De Niro et Dustin Hoffman mais aussi des étoiles montantes comme Kevin Bacon et Brad Pitt. Formant un groupe de comédiens aussi doué qu'uni, cette liste cinq étoiles permet au spectateur de découvrir un univers bien construit dans lequel la vengeance du cœur sera opposée à la justice des tribunaux.
En conclusion on peut dire que "Sleepers" représente une excellente passerelle entre l'émotionnel facile et le monde des grands films mafieux. A mi-chemin des deux styles, Levinson trouve l'essence d'un bon film qu'il concrétise avec talent et détermination.
Fort de ses succès précédents "Good morning Vietnam" et "Rain man", Barry Levinson parvient à monter un casting monumental pour "Sleepers" (1996) : De Niro, Pitt, Bacon, Gassmann, Hoffman, Patric et Minnie Driver pour la touche de féminité.
Pourtant, s'il reste un drame poignant, "Sleepers" n'atteint pas son ambition de chef d'oeuvre inoubliable, loin de là. Malgré quelques jolis plans, les effets de mise en scène de Levinson sont trop appuyés, maladroits voire laids, avec un abus de ralentis et de flous (cf les scènes de pédophilie, le match détenus contre gardiens...). Cela ancre lourdement le film dans les années 90 et atténue l'émotion qui semble fabriquée.
De plus, la distribution phénoménale ne transcende pas réellement le long-métrage, entre les acteurs un peu transparents (Patric, Bacon) et ceux dont le rôle est trop mineur (Hoffman, Gassman), on aurait pu attendre un rendu plus enthousiasmant.
Cela dit, "Sleepers" reste une oeuvre honorable, inspiré de faits réels, qui aborde des sujets forts et polémiques, avec un De Niro crédible dans le rôle d'un prêtre des rues confronté à un dilemme existentiel. Le film est aussi un hommage et une analyse intéressante du quartier ouvrier de Hell's Kitchen, qui obéissait alors à ses propres règles et rendait sa propre justice.
Pourtant, s'il reste un drame poignant, "Sleepers" n'atteint pas son ambition de chef d'oeuvre inoubliable, loin de là. Malgré quelques jolis plans, les effets de mise en scène de Levinson sont trop appuyés, maladroits voire laids, avec un abus de ralentis et de flous (cf les scènes de pédophilie, le match détenus contre gardiens...). Cela ancre lourdement le film dans les années 90 et atténue l'émotion qui semble fabriquée.
De plus, la distribution phénoménale ne transcende pas réellement le long-métrage, entre les acteurs un peu transparents (Patric, Bacon) et ceux dont le rôle est trop mineur (Hoffman, Gassman), on aurait pu attendre un rendu plus enthousiasmant.
Cela dit, "Sleepers" reste une oeuvre honorable, inspiré de faits réels, qui aborde des sujets forts et polémiques, avec un De Niro crédible dans le rôle d'un prêtre des rues confronté à un dilemme existentiel. Le film est aussi un hommage et une analyse intéressante du quartier ouvrier de Hell's Kitchen, qui obéissait alors à ses propres règles et rendait sa propre justice.
Histoire passionante qui sait transmettre toute une facette de sentiments forts grâce à un casting remarquable. Il sort des films de mafieux habituels du fait qu'il s'attaque un sujet encore plus grave que le banditisme, la pédophilie.
Essayez-le vous n'allez pas être déçu.
Essayez-le vous n'allez pas être déçu.
Un très bon film se dotant d'un casting léché et d'une base scénaristique solide et émouvante. Le film met en scène l'amitié de 4 garçons de Hell's Kitchen et de l'erreur qu'ils vont commettre et qui va faire basculer leur vie à tout jamais. Je ne m'attarderais pas sur l'intrigue de l'histoire, de peur de ne vous spoiler le tout. Cependant le film, qui se divise en deux grandes parties (l'enfance, dans les années 1960, puis l'age adulte, à la fin des années 1980) est très bien maitrisée et permet au film de jouir d'une certaine variété de situations afin d'étoffer cette sombre mais belle vengeance. Le scénario, théoriquement vrai, est poignant et certaines scènes sont parfois dures, notamment celles qui se déroulent dans la maison de redressement pour jeunes, aux gardiens pervers et sadiques à souhait. Les personnages principaux (les quatre amis) possèdent tous une personnalité différente, ce qui rend l’œuvre plus touffue et réaliste. Leur amitié va constituer la clé de voute de Sleepers, film profond et extrêmement cohérent. Soucieux du détail, Barry Levinson à très bien casé son film historiquement, rendant les quartiers de Hell's Kitchen très réalistes et vivants (on s'y croirait!). Les personnages secondaires insufflent aux évènements un bonus en matière de complexité et d’intérêt. Ils sont tous brillants et très bien joués ( Robert de Niro, excellent en prête ou encore Vittorio Gasssman, dans un de ses derniers rôles, excellent lui aussi). Le film traîte de sujets graves tels que le vol, le viol, la violence, les problèmes d'alcoolisme ou de drogue, non de manière noire et pétrochimiste, mais seulement réaliste, camouflée presque. Sleepers sort des sentiers battus du genre et évite les gros clichés dans lesquels il aurait facilement pu tomber tels que le patriotisme, très cher aux américains, ou encore les relations à l'eau de rose, superficielle et qui ont font des tonnes. Non, dans Sleepers tout est dosé avec brio. Le film possède un certain charme si bien que les scènes de Procès (constituant une majeur partie de la seconde moitié du film) sont passionnantes (peut-être est-ce à cause de l'étonnante prestation d'un Dustin Hoffman pitoyable mais très convaincant). Brad Pitt, quant à lui ,très jeunot, assure déjà. L'ensemble du film est aussi soutenu par la superbe musique de John Williams. La mise en scène est de bonne facture et la caméra souvent inspirée (nombreux travellings et plans rapprochés...). On sent que tout un travail a été accompli afin de nous livrer un film sans fioritures ni approximations dans lequel on se laissera plongé avec passion. Le pari est presque totalement réussi et, en dépit d'un final trop facile (presque couillon) et d'un aspect épique et dramatique peut-être pas assez prononcé, Sleepers saura convaincre les passionnés de drame et d'amitié.Un grand film.
16.5/20
16.5/20
Suite à une plaisanterie qui tourne à la tragédie, 4 gamins sont condamnés à la maison de redressement où ils vont subir les pires sévices. « Sleepers » est un film particulièrement poignant, brillamment mis en scène par Barry Levinson. Même si l’authenticité de cette histoire fait toujours débat, le scénario, écrit par le réalisateur ainsi que l’auteur du roman éponyme, Lorenzo Carcaterra, divise les faits en deux parties. La première, terrible et émouvante, se focalise sur les effroyables événements qui vont bouleverser à jamais la vie de ces 4 adolescents. La seconde, plus conventionnel, narre l’orchestration de leur vengeance. Outre sa puissance émotionnelle, ce film bénéficie d’un casting incroyable. Un très grand film.
Artriste
Film assez long par moment, la réalisation est pas terrible mais le récit et l'histoire font que l'ont fait l'impasse sur ces deux désagréments. L'histoire justement est prenante même si il est parfois compliquer de situer quel acteur était quel enfant, film très sombre et malsain accompagner d'un casting de dingue Kevin Bacon, Robert De Niro, Dustin Hoffman, Jason Patric et Brad Pitt rien que ça! Ils jouent tous à merveille. La b.o. quand à elle est magnifique. Un bon film qui aurait pu être encore meilleur avec une réalisation plus aboutit.
blacktide
Très bon drame sur l'incarcération de jeunes et les violences à leur égards par des gardiens. Le casting est impressionnant: Jason Patric, Brad Pitt, Kevin Bacon, Robert de Niro, Dustin Hoffman, Minnie Driver, Bruno Kirby et Brad Renfro. Ce film est tiré du roman autobiographique de Lorenzo Carcaterra qui a vécu cet enfer en prison. Après ça les quatre copains changeront à jamais et ce qui s'est passé à la maison de redressement y restera jusqu'à ce que l'heure de vengeance aura sonné. Ces enfants ont souffert de tortures, d'abus sexuels, de viols, de coups de matraques... Dans le monde ils ne sont pas les seuls à faire face à cette violence et les salauds qui font ça doivent être punis. Ayant été à New York, j'ai logé dans le New Yorker que l'on peut voir au début du film. Un film poignant, émouvant qui métrite le coup d'œil. L'un des meilleurs films de Barry Levinson. Génial!
Sleepers ou la fin de l'innocence. Moment crépusculaire dans la grande saga des mafiosi, Sleepers dévoile une facette inconnue de ce monde exploré déjà par tant de chefs d'œuvres. Des jeunes du quartier italien sont confrontés à leurs demons, et jamais le monde souterrain n'a paru si sombre. Qui de mieux, dans ce film qui déshabille tous les beaux atours du monde américain, que Robert de Niro pour incarner le prêtre tiraillé entre son sens de la justice, la loi du quartier et la légalité. Le casting est impeccable pour donner un ton plus triste et plus tourmenté à l'affrontement entre les communautés mafieuses et le monde hypocrite de l'Amerique
pierrre s.
Voila pourquoi on aime le cinéma, pour voir ce genre de film, ni plus ni moins. L'histoire poignante mais toujours sobre et maitrisée de ces 4 enfants nous suit tout le film, et nous assistons à son évolution. Le risque était de tomber dans une vengeance, violente et barbare... ceci nous est épargné grâce à l’intelligence du scénario. Enfin, parlons du casting, comme toujours DeNiro est au dessus, mais il est très bien accompagné; en somme, une œuvre à voir.
Plus de 20 ans après, je me demandais qu'est ce qui peut bien différencier la très bonne critique des spectateurs de la mauvaise critique de la presse.
Mais bien sur ! les spectateurs "hurlent" en filagramme qu'un film parle en 1996 enfin ! de ces sujets tabous, comme la torture et le viol des enfants en milieu clos Si le casting est éblouissant, c'est que ces acteurs ont "choisi d' y jouer" pour témoigner au monde entier ces atrocités
Le presse, elle, reste à cette époque sur des critiques négatives surannées, muselée alors à ne pas divulguer ces interdits
La meilleure preuve : les 3 dernières phrases qui apparaissent en blanc sur fond noir :" rien n'est réglé et rien ne peut se régler"
Le début du 21ème siècle sera celui de la libération des tabous et notamment des tortures, incestes et viols sur mineurs, qui chaque jour, charrient encore son lot de boues
Mais bien sur ! les spectateurs "hurlent" en filagramme qu'un film parle en 1996 enfin ! de ces sujets tabous, comme la torture et le viol des enfants en milieu clos Si le casting est éblouissant, c'est que ces acteurs ont "choisi d' y jouer" pour témoigner au monde entier ces atrocités
Le presse, elle, reste à cette époque sur des critiques négatives surannées, muselée alors à ne pas divulguer ces interdits
La meilleure preuve : les 3 dernières phrases qui apparaissent en blanc sur fond noir :" rien n'est réglé et rien ne peut se régler"
Le début du 21ème siècle sera celui de la libération des tabous et notamment des tortures, incestes et viols sur mineurs, qui chaque jour, charrient encore son lot de boues
Ames sensibles s'abstenir , sleepers est un film très dur, je me souviens qu'il m'avait retournée quand je l'avais vu plus jeune. Je l'ai revu y a pas longtemps, ça a pas trop changé, dur et émouvants , au scénario bien mené, j'irai mm jusqu'à dire bouleversant.
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