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AV ciné
105 abonnés
630 critiques
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3,5
Publiée le 16 avril 2020
Une sympathique comédie avec un loser des plus lourd possible. L'histoire est amusante et Michel Blanc est vraiment très bon dans son rôle ! Bernard Giraudeau est satisfaisant et Thérèse Liotard est agréable. Tous les autres acteurs sont corrects et l'ambiance est plaisante. La musique de Renaud est pas mal et les gags et les répliques sont plutôt drôles avec la force comique terrible d'un Michel Blanc complètement décalé qui nous offre des scènes cocasses bien trouvées. Un film donc assez réussi qui nous fait passer un moment de rigolade même si on ne souhaite à personne un ami pareil !
Une des comédies phares des années 80 porté par un duo mémorable et la chanson de Renaud. Le film a vieilli mais reste toujours regardable avec un Michel Blanc dont on n'aimerait pas être l'ami.
Le film est construit autour du personnage comique récurrent que s'est crée Michel Blanc. Co-auteur du scénario et, surtout, auteur des dialogues, Blanc fait un brillant récital (qu'en l'absence de ses comparses du Splendid, on pourrait qualifier de one man show) dans un registre qui n'appartient qu'à lui, de petit bonhomme fluet, égoiste et continuellement de mauvaise foi. Hébergé par un couple d'amis aussi charmants que patients, Guy ne tarde pas à abuser de leur hospitalité. Puis à coup de mauvaises combines, à jouer les mauvais génies auprès de Daniel (B.Giraudeau). Les textes et la personnalité de Guy sont très drôles. Et le duo contrasté Blanc-Giraudeau fonctionne parfaitement. C'est d'ailleurs le mérite de la comédie et de l'écriture scénaristique de ne rien sacrifier à Michel Blanc. Les personnages de Daniel et de Françoise, sa compagne (Thérèse Liotard) existent pleinement et d'autant mieux que les deux comédiens interprètent fort justement ce couple de sympathiques prolos. Comme pour les Bronzés, Leconte, directeur d'acteurs irréprochable, réalise aussi discrètement qu'efficacement.
Michel Blanc en parasite collant et pique-assiette fait assez rire, et Giraudeau ici lui sert surtout de faire-valoir. Comédie légère agréable qui sent bon les années 80. Mais après le scénario reste faible, quasi inexistant, et l'humour, quoiqu'assez bon, n'atteint jamais des sommets.
Une comédie française sympathique devant laquelle on passe un bon moment en compagnie de Michel Blanc et Patrice Leconte, deux compères qui veulent tomber les filles. On se plait à retrouver certains acteurs, pour ma part c'était Christine Dejoux et Gaëlle Legrand. Plaisir également de retrouver la chanson de Renaud même si c'était court. Bref, une belle découverte.
Michel Blanc reprend son costume de serial Looser dans viens chez moi j habite chez une copine et entraîne malgré lui Bernard Giraudeau qui en bon copain l héberge, dans des plans minables tous plus foireux les uns que les autres. Le film sent vraiment la comédie des années 80, ce qui est intéressant et qui a été complètement perdu depuis, c est de réussir à faire de la comédie avec: la crise, le chômage les galères. Quand ces sujets sont traités aujourd'hui dans le cinéma français on tombe systématiquement dans un misérabilisme pénible. A noter aussi les excellentes chanson de Renaud qui collent parfaitement à l ambiance du film et qui sont même ce qu il y a de mieux à en sortir.
Comédie référence de la filmographie de Patrice Leconte, Viens chez moi, j'habite chez une copine profite d'une bonne idée de départ, servie entre autre par une prestation jouissive de Michel Blanc, en incruste incisif et agaçant. Le scénario pousse même au-delà le principe de faire de son récit une simple pièce de boulevard, pour lui donner un fond encore plus intéressant : l'exclusion sociale. Certes, même si l'ensemble est assez caricatural, le personnage de Guy, interprété par Michel Blanc, restitue parfaitement l'idée que l'on se fait d'un chômeur fainéant avec son refu contradictoire de blâmer la société, tout en donnant le sentiment de ne jamais pouvoir s'en passer. C'est donc pousser le cliché avec une certaine intelligence, compte tenu que le but de celui-ci n'est pas de faire de ce symbole une vision fumiste d'un phénomène important, mais bien d'appuyer ses propres préjugés pour en promouvoir son jugement initial. C'est, de ce point de vue, l'aspect le plus profitable du film. D'autre part, il faut dire que Patrice Leconte prouve un réel talent pour la comédie. En effet, les personnages sont assez bien croqués, comme par exemple celui d'Anémone. Il s'ensuit par la suite des rencontres improbables entre différentes personnalités, pour un feu d'artifice coloré et enchanteur. C'est, par conséquent, un plaisir de suivre cette mascarade avec un réel entrain, à la fois pertinente et inoffensive, pour un agréable moment à passer en famille ou entre amis.
Cette comédie a su marquer les esprits grâce à ses multiples rediffusions à la TV mais aussi parce qu'il s'agit d'un film témoin des années 80 sans être démodé, par son rôle principal joué par un Michel Blanc à moustache séducteur, pique-assiette et loser, par quelques très bons moments d'humour et bien sûr par sa chanson interprétée par Renaud. Aussi on oubliera son scénario léger pour se contenter de passer un moment agréable sur le canapé, chez soi ou chez sa copine.
Comédie française des années 80 avec le duo Bernard Giraudeau et Michel Blanc. C'est sympathique. On passe un bon moment. Et c'est bon d'entendre Renaud chanter.
Un film qui est lent et pas extrêmement drôle … il faudra attendre l’arrivée d’Anemone qui reste à l’écran 10min pour avoir les 10min drôles et sympa… décevant
Déjà, on commence avec une chanson de Renaud histoire de mettre le ton. On voit ici un Michel Blanc quand il était dans sa grande période du Splendid. On est loin de ses rôles un peu plus sévères qu’il fait actuellement comme dans UNE PETITE ZONE DE TURBULENCES ou UN PETIT BOULOT. Là, on le retrouve dans le rôle du boulet intégral comme dans LES BRONZÉS avec Jean-Claude Dusse. Il enchaîne les conneries avec un style qui lui est propre. Son association avec Bernard Giraudeau, décédé en 2010, est magique. Tous les opposent et pourtant, ils sont inséparables. Les rires s’enchaînent et on vit un pur moment de joie. Si vous ne connaissez pas VIENS CHEZ MOI, J'HABITE CHEZ UNE COPINE, il est important de regarder ce film afin que vous vous mettiez dans l’ambiance des comédies françaises des années 80 et comme on en voit plus de nos jours.
« Viens chez moi, j’habite chez une copine » est un film bête. Et cela fait toujours un bien fou de voir un petit film bête. Et de le faire découvrir à ses deux petits lapins. Deux petites bêtes devant un film bête, ça donne quoi ? Deux bouches ouvertes, prêtes à gober les mouches et à lâcher un sourire.
Adaptée d'une pièce de théâtre de Luis Rego et Didier Kaminka, une comédie typique du début des années 80 (chanson de Renaud à l'appui), qui fait toujours son petit effet (si on aime ce genre, bien entendu), qui ne paie pas de mine mais dotée d'un énorme capital sympathie, en grande partie dû à de très bonnes répliques et à l'énergie de ses comédiens, Michel Blanc, éternel chieur number one, et Bernard Giraudeau, beaux gosse bonne poire, en tête.
Viens chez moi j'habite chez une copine est une comédie française très sympathique à regarder. On est tout de suite séduit par l'ambiance années 80 qu'on retrouve des les premières secondes du film. On est aussi séduit par ces acteurs qui ont fait ces films des années 70/80. Le couple que Blanc forme avec Giraudeau marche bien et rappelle celui qu'il formera plus tard avec Gerard Lanvin dans Marche à l'ombre. Les dialogues (grâce à Michel Blanc) sont eux aussi savoureux dans l'ensemble. A regretter certains plans un peu "décors figés" tels ceux du début dans la station service. A part ça on passe un bon moment, avec un scénario très dynamique.