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Lepouceducoin
23 abonnés
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3,5
Publiée le 30 septembre 2012
J'ai passé un très bon moment devant ce film, où Michel Blanc est excellent dans le rôle du boulet...Ce film m'a énormément fait penser au Dîner de Cons avec Villeret. Giraudeau s'en sort également bien, mais a un rôle d'un type assez naïf quand même...Une bonne comédie française encore une fois, assez efficace dans sa simplicité, qui plaira encore davantage aux fans de Renaud pour la BO (ce qui n'est pas mon cas).
Une petite comédie sympathique, très ancrée dans les années 80, début d'une crise dont nous ne sommes toujours pas sortis. Le scénario est mince mais les dialogues font souvent mouche, essentiellement grâce à l'abattage de Michel Blanc, magnifique pique-assiette sans foi ni loi. Pour le reste, pas du grand cinéma, filmé de façon assez plate, en tous cas bien loin des remarquables "Monsieur Hire" (à nouveau avec Blanc) et "Ridicule" que Leconte réalisera quelques années plus tard, inférieur aussi au cultissime "Les bronzés font du ski", tourné deux ans auparavant.
Adaptation ciné paresseuse de la pièce à succès du même nom. Patrice Leconte (réalisation) et Michel Blanc (dialogues et premier rôle) surfent sur le succès des "Bronzés" et ne se foulent pas trop. "Viens chez moi... j'habite chez une copine" (1981) manque de rythme, de chair, pour tout dire d'ambition. Le film ne décolle jamais vraiment, la faute à de nombreuses scènes inutiles, sans intérêt comique, ni scénaristique ; de plus certaines répliques qui claquaient dans une pièce de boulevard, tombent ici à plat appliquées à un long-métrage ciné. Et pourtant, malgré toutes ces réserves, "Viens chez moi..." conserve un potentiel sympathie important, c'est un petit film qu'on à pas envie de détester, ne serait-ce que grâce à la chanson éponyme de Renaud, qui illustre si bien l'époque et le contexte. Car le film possède une dimension documentaire sur la vie quotidienne aux débuts des années 80, qui laisse à penser que cette époque était moins "prise de tête" que la nôtre. Fantasme ou réalité? Toujours est-il que la jolie scène de réconciliation devant le MacDo (mdr le domac!) au milieu des tours de béton évoque des émotions contrastées... A noter l'abattage de Michel Blanc en incrusteur pénible face à un couple très très tolérant, et on ne peut qu'être indulgent à notre tour face à cette petite comédie.
La comédie française a énormément sévit durant les années 1980, pour le meilleur et pour malheureusement souvent le pire. Ici on ne peut pas vraiment dire qu'on est plié en deux pendant tout le film, mais le résultat au final est plutôt positif, on a rit.
Vous dites ? Michel Blanc, plus parmi nous ? Ouais, ben moi, j'suis pas d'accord. Et pis d'abord, à la télé et dans les journaux y font rien que de raconter des cracks ! Bon, comment (re)parler de ça, maintenant que notre chauve préféré a décidé de nous larguer, hein ? "Viens chez moi, j'habite chez une copine", comédie typique du début des années 80, film entièrement taillé pour permettre à Michou de briller et de nous faire un numéro dont il a le secret. Perdant, magouilleur, casse-pieds et sans (ou si peu) de savoir vivre. Un vrai truc à la Jean-Claude Dusse, sauf que cette fois, il arrive à conclure. Face à lui, le duo Giraudeau/Liotard fonctionne très bien. Tout cela débouche sur un film bien de son époque, c'est entendu, mais qui, les années passant, a pris beaucoup de charme. Salut, Michel et merci ! On t'aimait bien, tu sais ! Et c'est pas Léo Ferré qui te le dit, mais nous, le public !
Patrice Leconte adapte la pièce de café-théâtre et signe une comédie sympathique portée par un trio d'acteurs impeccable, notamment Michel Blanc qui fait du Michel Blanc dans son rôle classique de looser et galérien attachant.
Comédie sympa signée Michel Blanc/Patrice Leconte. On passe un bon moment, rien d'exceptionnel mais le film se suit agréablement, c'est léger, drôle, 1h20 sans prise de tête. Des scènes et ses dialogues cocasses et d'un naturel rare ! Michel Blanc est toujours très drôle, quoiqu'il fasse.
Le type de film qu'on regarde avec tendresse parce qu'il nous rappelle notre enfance (pour ceux nés dans les années 1970). Curieusement, je connaissais la chanson de Renaud mais je n'avais jamais vu le film. 42 ans après la sortie, ça fait presque reportage. L'ambiance miteuse du début des années 1980 fleure bon cette époque de la démerde. Guy (Michel Blanc) est envahissant et tire au flanc, et pourtant il s'en sort. Daniel (Bernard Giraudeau) est travailleur et trop gentil. Les deux forment un duo improbable de potes. Les acteurs sont bons, sans forcer leur talent. Quelques répliques font sourire, comme lorsque Guy raconte un concert de reggae : "Formidable cinq minutes, après ça, chiant pendant une heure un quart." Ou encore alors que Daniel interroge la nouvelle fiancée de Guy : "Toi aussi t'es chômeuse ?", le voilà qui interrompt : "Ah non elle bosse à l'ANPE." On notera aussi les numéros de téléphone à sept chiffres ou encore les cabines téléphoniques. Il faut voir Michel Blanc appeler dans une cabine téléphonique en simulant un problème sur la ligne et le manque de pièces, c'est quelque chose ! À regarder avec indulgence.
Je profite toujours de cette série d'hommages à Michel Blanc à la télévision mais pour visionner un film que je n'avais cette fois jamais vu, réalisé par Patrice Leconte et sorti en 1981. Nous suivons ici un chômeur qui a élu domicile chez un couple d'amis et est bien décidé à y mettre le bazar malgré lui. En effet, on a affaire ici au boulet typique, le boulet qui prend de la place, sans gêne, qui s'impose petit à petit de plus en plus et qui entraine les autres dans ses conneries. Et je dois bien avouer que Michel Blanc est parfait dans ce rôle ! On retrouve en effet un peu de Jean-Claude Dusse dans la maladresse et dans l'opportunisme mais nous avons ici tout de même un personnage bien plus vache qui n'hésitera pas à tirer la couverture sur lui. Et Michel Blanc, bin c'est un peu la seule qualité du film ! En effet, s'il n'y a pas l'acteur, force est d'admettre que le scénario est plutôt vide, que nous n'avons pas grand-chose à nous mettre sous la dent. Une fois que nous avons cerner tous les personnages et les situations dans lesquels ils se trouvent, l'intrigue en devient très prévisible et l'humour reste quand même bas de plafond. Alors, c'est aussi l'humour de l'époque, cet humour bien franchouillard propre aux nouvelles générations avec lequel le Splendid a fait ses armes mais si c'était sympa dans les années 70 avec "Les Bronzés" et sa suite, c'est tout de même un humour qui a du mal à tenir sur la durée. Ainsi, tandis que "Les Bronzés font du ski" n'a pas prit une ride, celui-ci accuse le coup des années et on se retrouve ainsi devant un film où l'on s’ennuie un peu, malgré un casting sympathique comme Anémone, Bernard Giraudeau ou encore Thérèse Liotard.
Suite aux succès des deux premiers Bronzés, chaque membre du Splendid est devenu suffisamment connu pour voir des films montés sur son nom. Ainsi, Michel Blanc est bien le centre de Viens chez moi, j’habite chez une copine. Il y réutilise le type de personnage qu’il tenait dans Les Bronzés et qui sera sa marque de fabrique jusqu’à Tenue de soirée de Bertrand Blier. Adaptant avec Patrice Leconte une pièce écrite par Luis Rego, Jean-Luc Vouflow, Jean-Paul Sèvres et Didier Kaminka, il n’ose pas encore se lancer dans la réalisation et confie celle-ci à celui qui avait porté Les Bronzés à l’écran : Patrice Leconte. Le tout est extrêmement drôle et utilise à merveille l’humour émanant de l’acteur auquel se joignent une flopée d’autres comédiens tous excellents (Bernard Giraudeau bien évidemment mais aussi Thérèse Liotard, Anémone, Christine Dejoux, Marie-Anne Chazel, Marie-Pierre Casey, Bruno Moynot…). Le film file à toute vitesse (il ne dure d’ailleurs qu’1H25 générique compris) et ne laisse jamais le temps de s’ennuyer. Il est donc dur de résister au charme de Viens chez moi, j’habite chez une copine et on peut le revoir de multiples fois sans se lasser. Une excellente comédie comme on n’en voit plus si souvent.
Une bonne comédie qui repose presque exclusivement sur Michel Blanc et Anémone qui nous font rire du début à la fin. Quelques gags connus et situations ubuesques. Un film en force de pièce de théâtre qui entre dans les classiques du genre.
Une grande tendresse enveloppe Viens chez moi, j’habite chez une copine, comédie douce-amère comme sait les faire Patrice Leconte : sa peinture du parasite, qui investit l’appartement de son meilleur ami à force de complaintes en tout genre et de promesses d’un départ imminent, surprend par un traitement burlesque, offrant à Michel Blanc, comédien qui commence alors une carrière de cinéma éloignée des membres du Splendid, un espace de jeu qu’il investit pleinement, et par un regard moraliste mais guère moralisant, comprenons le souci de confronter le personnage à ses défauts moraux pour mieux le réhabiliter en tant qu’être humain. Le cinéaste prouve ici que les grands films populaires, mettant en vedettes des comédiens populaires, n’exigent pas forcément la vulgarité – facilité si souvent choisie aujourd’hui –, et oppose à la caractérisation artificielle et simpliste une profondeur émotionnelle véritable axée sur un sens du vivre-ensemble et du partage. Il bénéficie enfin d’acteurs talentueux, à commencer par Bernard Giraudeau, à la tranquillité contagieuse, et par l’élégante Thérèse Liotard.
Un film qui nous ramène à une certaine période d'insouciance en France, loin de celle d'aujourd'hui. Bien que le film parle beaucoup de ce fléau qu'est le chômage. Maintenant, il n'y a aucun scénario donc difficile de parler d'autre chose...