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    Deep End
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    99 critiques spectateurs

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    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2019
    Dès le générique, on sent que le film cache quelque chose... Le film prend un ton léger au début, mais Mike va rendre le tout très dérangeant. Un mélange spécial, qui mènera au titre du film. Ce n'est pas un film exceptionnel, la réalisation n'a rien de bien spécial, l'histoire n'est pas des plus intéressante, mais le point fort, c'est l'ambiance qui y règne. Un point bluffant, c'est qu'à l'heure où j'écris cette critique, le film a bientôt 50 ans, et pourtant le long métrage n'a pas pris une seule ride, il pourrait avoir été tourné cette année ! Un chouette expérience cinématographique éventuellement dispensable.
    rogerwaters
    rogerwaters

    147 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2018
    Film typique des années 70 et notamment du Swinging London, Deep End n’est aucunement réductible à une mode hippie ou générationnelle puisque le cinéaste cherche avant tout à saisir cet état particulier de l’adolescence masculine où le jeune garçon idéalise la femme au point de vouloir la posséder comme un simple objet. Il est pourtant sans cesse contredit dans son désir de fusion charnelle par les éventuels refus d’un être humain qui échappe justement à tout contrôle et qui ne répond pas nécessairement aux sollicitations. Il se passe donc beaucoup de choses dans cette piscine municipale où les corps sont mis à nu en même temps que les âmes. Le désir est présent à chaque seconde de ce long-métrage qui alterne les moments de pure poésie ave une certaine hystérie, typique du cinéma de Skolimowski. Les jeunes acteurs sont formidables, aussi bien Jane Asher que le mémorable John Moulder-Brown, déjà impérial dans le chef d’œuvre espagnol La Résidence, tourné la même année. Bref, au-delà des quelques éléments déstabilisants du script, Deep End demeure une manière de chef d’œuvre, aussi bien sur le plan visuel que sur la thématique du désir adolescent.
    zhurricane
    zhurricane

    85 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2017
    Un film qui repose intégralement sur son ambiance, qui place le spectateur en voyeur, qui se délecte de cette histoire. A la fois mal à l'aise, et camé par un spectacle il est accroché à son siège pour suivre les péripéties des personnages. Et c'est là, où il faut aussi tirer un grand coup de chapeau au couple inoubliable que sont: Jane Asher et John Moulder-Brown, cette première est aussi ravissante que son rôle est ambiguë et ce dernier est la parfaite représentation de l'ange noir. Les scènes sont pour la plupart belles, on navigue entre les bains chauds et la froideur des rues, entre les prostitués et les femmes de presque 50 ans qui veulent prendre du bon temps avec un garçon de bain. Aujourd'hui, ce film pourra nous apparaître désuet , ses bains n'ont plus lieu d'être, mais son sujet reste pourtant intemporel. Il nous raconte jusqu'où un gamin de 15 ans est près à aller par amour pour une fille (plus âgé). Et ce dont on se rend compte, c'est qu'il est pommé, la mise en scène nous fait entrevoir un gosse livré à lui même, dans une ville sombre et glauque. Le clou du spectacle étant cette fin, aussi réussie dans sa forme que dans son fond. On notera également une photographie lumineuse et des décors kitschs, resplendissants, qui amène ce film dans une dimension pop baroque. Après ce film, n'est pas exempt de tous reproche, notamment son gout pour un attentisme trop prononcé, où les personnages semblent faire du surplace.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 836 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Belle séquence finale travaillée comme l'happening artistique d'une galerie branchouille du Swingin London. On sent que Londres est alors la capitale mondiale de la pop et de la mode (ces couleurs criardes, colorées, jamais de mauvais goût). Une époque dont c'était probablement l'étendard : Faire de la vie, de sa vie, un art consommé, déjà posthume.

    Je comprendrai d'ailleurs que des spectateurs, dans la recherche d'émotions grandes et pures comme l'appel du grand amour peut en susciter, se retrouvent gênés par le "dispositif" arty du film (la silhouette en carton puis la bague dans la neige puis la piscine qui se remplit puis les pots de peinture rouge qui s'y déversent…) qui peut légitimement manquer de coeur et de spontanéité parce que finalement plus écrit qu'il n'y paraît au premier regard.

    Mais à y repenser, je trouve que cette distance, ce côté poseur, glacé, colle bien à la psychologie troublée du jeune héros. Car quoi de plus propice à la naissance du désir de créer, de l'élan sexuel, du tremblement amoureux vers l'autre que l'adolescence ? De ces réflexes un peu gauches qui nous rendent possessifs, inadaptés à l'autre, serrés dans une idéalisation mortifère. Alors oui, Deep End saisit parfaitement l'air du temps orageux de cet âge ingrat et de ses lubies charnelles autour d'un corps, d'une femme désirée qui reste encore à l'état d'"objet". En cela, Skolimowski a tout bon.
    Caine78
    Caine78

    6 861 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2015
    Drôle de film que ce « Deep End » : tantôt séduisant, tantôt agaçant, plutôt bien réalisé tout en étant un peu ennuyeux... D'une part il y a un côté vraiment attachant à filmer ce héros un peu paumé (et la jeunesse, en général) loin des conventions habituelles, certaines scènes (notamment celle du hot-dog, réjouissante) étant particulièrement réussies. De l'autre, malgré une certaine intelligence dans le propos et la manière de le traiter, j'ai trouvé que Jerzy Skolimowski avait un peu tendance à se regarder le nombril, le récit ne se déployant jamais autant qu'on le souhaiterait, au point d'en devenir assez répétitif, pour ne pas dire un peu gonflant... C'est un drôle d'objet pop, inattendu, pas vraiment convaincant tout en gardant une identité forte et ayant la bonne idée de se conclure dans une sorte de poésie étrange et assez émouvante, ne nous faisant pas regretter le déplacement malgré la légère déception.
    Kiwi98
    Kiwi98

    268 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Loin de faire de Londres une carte postale Jerzy Skolimowski filme « Deep Land » avec une rare délicatesse en traitant pourtant d’un amour aussi loufoque qu’il est passionnel et impossible.

    Logé dans une ambiance à la fois glaciale et veloutée, ce triste poème qui sort en 1970 est pourtant aujourd’hui une pièce maitresse de la filmographie de Skolimowski, loin d’une énigme, le film fait véritablement abstraction d’un jugement intellectuel, touche du doigt et fait couler à sa guise une atmosphère anglaise, pop, rétro et avant-gardiste qui se mari parfaitement à ce héros en contrainte avec lui même. Un adolescent en mal d’amour, attachant, surprenant, qui inspire simplement à la tranquillité tandis que sa collègue Susan campée par la délicieuse Jane Asher semble le narguer aux confins d’elle même, faisant passer sa beauté pour du plastique.

    Sorte de comte intime, habilement mis en scène et ingénieusement pensé comme un drame innovant, « Deep Land » exploite son potentiel et sait traduire la beauté de chaque mouvement, de chaque séquence, le tout atteint une quintessence, celle de la maitrise absolue, explorant les tréfonds d’une psychologie complexe et insaisissable, mettant en scène les couleurs en parfaite harmonie et le tout sous les yeux d’un casting merveilleux.

    « Deep End » est froid, désenchanté, déshumanisé, affichant une forte solitude que sont celles de ses personnages sans attache, quasiment mort vif, absurde, jouant sur les nuances et flirtant avec le récit initiatique. Une mer grise comblée par des ressorts violents, sans pitié, pervers et fétichiste, n’hésitant pas à se mettre dans des positions ridicules.

    Jamais vain, fort, rythmé, happant la douceur de la violence et la fantaisie des larmes. Ils sont beaux, dans cette piscine affublée d’un liquide rouge. Planant.
    septembergirl
    septembergirl

    609 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Un drame, typique des films anglo-saxons des années 1960, tourné en plein boom du Swinging London, qui met en avant la libération des mœurs et le féminisme dont se trouve marquée la société britannique à l'époque. Une réalisation décalée, alternant frivolité et tragique, qui bénéficie d’un charme visuel savoureux et d’une mise en scène intense. Un film psychédélique et sixties, à l’esprit irrévérencieux et libertaire, dans la lignée de l'oeuvre pop "Blow Up" du cinéaste italien Michelangelo Antonioni !
    Marceau G.
    Marceau G.

    396 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Hier je savais pas trop quoi regarder ; j'étais plutôt d'humeur à voir des gangstas se tirer dessus, mais j'avais à disposition le DVD de "Deep End", film assez rare, et je me suis dit pourquoi pas ? J'en avais entendu parler il y a un moment, et le sujet m'intriguait autant qu'il m'attirait. Je ne connaissais aucuns des acteurs, mais ça fait du bien, de temps en temps, de voir des films dont on ne connaît pas les acteurs. Cette œuvre amère témoigne de la libération des mœurs, mais aussi d'un malaise social, propres aux années 60/70... La piscine est presque un personnage à part entière, un théâtre qui voit défiler toutes sortes de gens, toute une société (du prof de sport pédophile à la cougar mal en point en passant par l'ado obstinément amoureux et la jeune beauté libertine)… Tout cela peut paraître cliché aujourd'hui, mais à l'époque, c'était la réalité, et qui-plus-est le quotidien de toute une partie de la population ! "Deep End", c'est un peu le "400 Coups" anglais, période 60's/70's en prime. C'est un film simple mais fantasmatique à l'esthétique très particulière. Et si sa morale ne convient pas à tout le monde, ce n'est pas mon cas. La BO, composée uniquement du tube "But I Might die tonight" de Cat Stevens rend le tout encore plus étrange et ambigu, mais aussi terriblement excentrique et d'autant plus bon !
    riri2
    riri2

    19 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Deep end séduit moins par son sujet que par son traitement, celui de l'image, de l'univers, amenant des émotions rares jusqu'à une scène finale sublime, l'une des plus étrange du cinéma.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    305 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2014
    "Deep end" est typique de ces films anglo-saxons des années 70 à l'esprit irrévérencieux et libertaire. Qu'il s'agisse de la photographie, du jeu d'acteur ou du scénario, tout concourt à mettre de l'intensité, voire une tension permanente. Celle ci monte en même temps que le personnage principal, le jeune homme découvrant l'amour et le désir, grimpe en folie. L'atmosphère glauque de la piscine, avec ses clients plus ou moins patibulaires, est intéressante. Un petit objet cinématographique qui vaut le coup d'œil.
    Truman.
    Truman.

    236 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    Mike a 15 ans, il est beau et il a quitté l'école pour trouver du travail, il en trouve un dans une piscine ou il fera la rencontre de Susan, de l'amitié il se lie a elle par des sentiments amoureux, mais Susan est bien différente de lui et n'éprouve pas les mêmes sentiments a son égard .

    Deep End c'est une histoire d'amour, une histoire d'amour d'un jeune qui n'y connait rien et n'y comprend rien, plongé dans l'innocence de celle ci et dans son insouciance pur .
    On se retrouve dans un film qui sait exploiter un ado perdu face a ses sentiments amoureux qui le poussent a faire des choses "débile" comme suivre Susan, la tripoter etc ...

    Entre comédie légère, douce et subtile puis une touche de romantisme ce film se démarque pas son scénario qui n'en fait pas des tonnes .
    On s'attache au personnage de Mike, on le comprend et on s'aventure dans cette histoire coloré .
    Coloré grâce au style des seventies, mais en dehors des habits le film n'a pas pris une ride et offre une réalisation vraiment bonne .

    Malheureusement ce qui fait le génie ou la grandeur de toute cette belle histoire c'est sa fin mais pour éviter tout spoil qui vous ruinerait le plaisir je ne dis rien, juste que cette scène est magnifique . L'une des plus belle fin du septième art ?
    Louis Morel
    Louis Morel

    50 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Exploration de la jeunesse ne ébullition de 70's, "Deep end" allie à la perfection beauté visuelle et narrative. Un chef-d'oeuvre, tout simplement.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    276 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Avec une grande liberté de ton et une insolence propre au cinéma des années 1960-70, Jerzy Skolimowki propose une satire des moeurs de son temps, dans un contexte de libération sexuelle, ainsi qu'un portrait d'adolescent qui connaît ses premiers émois. La première partie du film, en huis clos dans les bains publics, axée sur la sexualité débridée des protagonistes adultes, est franchement jubilatoire. La seconde moitié, qui développe l'obsession de l'adolescent, est probablement un peu moins originale et convaincante sur le plan de la narration, mais la fin, au fond de la piscine, retrouve une inspiration détonante. Du comique au tragique, de la légèreté à la noirceur, des pulsions du désir aux pulsions de mort, ce récit initiatique, servi par des acteurs spontanés, une caméra très mobile et des couleurs pétantes, laisse une impression très singulière.
    Max Rss
    Max Rss

    205 abonnés 1 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Les années 70. Une décennie très agitée qui vit la naissance de nombreux changements. Une société qui commençait sérieusement à s'affranchir. Les mœurs se débridaient. La sexualité également. Il soufflait comme un vent de libertinage à cette époque. L'histoire se passe dans le London Swinging, époque durant laquelle la culture pop était reine et les couleurs clinquantes dominaient. Le cinéaste polonais décide de rompre cette image de carte postale et nous emmène dans les quartiers sales de Londres. Un jeune de 15 ans tombe amoureux d'une collègue âgée de 8 ans de plus que lui. Entre ces deux personnes, une étrange relation se noue. Si la passion du jeune se voit très vite, celle de la jeune fille est beaucoup plus furtive et pourtant l'attirance est réciproque. «Deep End», c'est aussi un pied de nez à une société puritaine. On y voit des cinémas pornographiques et des cabarets érotiques. Ceux qui les fréquentent sont immédiatement considérés comme des pervers. On fait la part belle à la marchandisation du corps et des sentiments. On ne va pas se mentir, ce film mérite amplement sa réputation flatteuse. Les trois premiers quarts d'heure se déroulant dans les bains douches relèvent du chef d'œuvre car Skolimovski réussit à créer une alchimie entre ses deux personnages principaux. Ensuite pendant une demie heure (la séquence incluant l'espionnage de Susan et la soi disant perte du diamant) sont assez maladroites et l'on a parfois l'impression que le cinéaste polonais perd le fil de son intrigue. Puis l'on débouche sur la fin (les dix dernières minutes) qui est absolument fabuleuse, en tous points inattendues et dès lors, le titre du film prend tout sens. Attention, la passion, voire l'obsession peuvent avoir des retombées vraiment tragiques.
    guifed
    guifed

    67 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Dommage que les acteurs soient aussi médiocres, car ce film est un bijou. Ou du moins la réalisation est sensationnelle. Empli d'une sinistre poésie, ce drame tourne autour d'un amour excessivement passionné, mais pas réellement réciproque. John est un adolescent de 15 ans ( même s'il en paraît 18 dans le film) qui apparaît candide et naïf, découvrant les tentations de la luxure avec Jane, 18 ans, qui à l'inverse a la réputation sulfureuse d'une allumeuse sans gêne. John tombe rapidement amoureux. Il est dépassé par ses envies, qui tournent finalement à l'obsession. Jane s'en rend bien compte, mais ne s'en inquiète pas outre-mesure. Bien au contraire, son personnage s'en satisfait et semble même se nourrir de l'attention pathologique que lui porte le garçon, flirtant souvent avec un sadisme difficilement contenu. Les deux personnages sont formidablement écrits. La mise en scène est à la fois esthétique et dérangeante, avec en paroxysme la scène finale de la piscine, apothéose érotique et passionnelle ( les deux ne répondant pas toujours, et c'est bien l'un des attraits du film). Chef d'oeuvre seulement gâché par un casting quelconque.
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