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mlight
24 abonnés
355 critiques
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3,0
Publiée le 8 avril 2017
Il est de ce genre de film que j'aime, où le réalisateur joue avec nous. Je n'étais pas très ouvert à ce genre de cinéma au moment du visionnage il faut que je l'admette, mais une fois les 20 - 30 premières minutes passées, je me suis laissé emporter par cette découverte étrange et assez dérangeante. D'un point de vue visuel et auditif, c'est très réussi, David Lynch sait nous montrer des plans dignes de ce nom. Ayant un peu laissé retomber mes émotions avant de poster mon avis, je dirais être un peu déçu, si on me demande de noter ce film sur le fait qu'il soit totalement bizarre et à par des autres alors la oui, je peux mettre 4 ou 5 étoiles, malheureusement ça n'a pas été assez maîtrisé à mon goût, tout n'est pas parfaitement cohérent ou assez bien masqué pour en faire un de mes coups de cœur et c'est dommage car quasiment tout y était, la folie, le jeu d'acteur, les plans, la BO, etc. Mais il manque ce petit degré pour convaincre totalement quand le film se termine. Il reste bien évidemment dans le genre "film de dingue", à voir absolument.
Un court-métrage de 20 minutes aurait peut-être été sympa, mais là on se fait juste chier pendant 2h15, et sans la musique de Rammstein impossible de dépasser le quart d'heure sans s'endormir profondément... Un film incompréhensible à réserver aux fans de Lynch, ou aux amateurs de champis ou de LSD.
Hum.. A voir les critiques, je me demande si on a bien vu le même film.. Le réalisateur donne une nouvelle définition de la lenteur, et pas seulement du film mais aussi des dialogues.. On a l'impression que tout le casting est défoncé à mort.. Du style "Ca va ?".. 3 minutes plus tard d'un air extrèmement mystérieux "Oui.." puis 20 secondes "ca va bien".. OMG stop le crack mec ca ta trop rongé le cerveau.. Le scénario? quel scénario? Une histoire sans queue ni tête qui part de rien pour arriver... a rien !! Le tout avec des enchainements de musiques de films d'horreur des années 80 pour créer l'illusion d'un suspens. Du genre une scène ou il ya rien du tout d'effrayant mais avec la musique type du film d'horreur.. On est tenté de dire "Ta mal payé l'équipe de montage alors ils t'ont fait un sal plan..??" mais même pas.. Dans sa grande clémence le réalisateur nous a mis plusieurs bons hard rock pour ne pas qu'on s'endorme et c bien la tout l'intérêt du film. Définitivement top 10 des pires films que j'ai jamais vu, qq part entre Joséphine ange gardien et dante 01.. Un navet amateur n'est pas égal à un chef d’œuvre.. A noter que j'ai regardé le film "clean".. peut être que sous mescal ou lsd ya moyen de triper, mais prévoyez la dose.. ce film est insoutenable avec un cerveau en bon état de marche !! A éviter à tout prix !!!!
Cinéaste quelque peu déjanté et à l'univers particulier, David Lynch mit en scène au cours de l'année 1997 le fameux "Lost Highway" qui fait aujourd'hui encore couler beaucoup d'encre. Inclassable, l'oeuvre est une sorte de voyage au plus profond des rêves de chacun, entre-mêlant délire total, impressions de déjà-vu, dérives imaginaires de situations vécues et bien sûr un bon paquet de phantasmes ! Shizophrène, ce long-métrage l'est totalement. Malsain, dirons les uns, onirique pour les autres mais toujours est-il que les dédoublements de personnalité ne manquent pas tandis que le réalisateur mélange très habilement ses personnages, jusqu'à en faire perdre toute trace rationnelle. La dualité brune-blonde incarnée par l'excellente Patricia Arquette en est l'exemple parfait : troublante, envoûtante mais vénéneuse et fatale, on la retrouvera dans bien des scènes, souvent surprenantes. Au fur et à mesure que l'oeuvre se déploie, on bascule dans un monde de plus en plus violent, souvent surréaliste et parfois drôle tant le sens de l'absurde s'avère maîtrisé. Lynch travaille énormément avec la musique et bruite littéralement "Lost Highway" de manière à empoigner violemment le spectateur incapable de décrocher les yeux à quelque moment que ce soit. Le rythme est langoureux, indéfinissable dans un espace-temps précis et contribue, parmi d'autres éléments à jouer avec une atmosphère proche du fantastique et assez angoissante. Les images sont soignées, souvent nocturnes et mystérieuses tout comme cette mise en scène transférant au public des émotions fortes toujours ancrées dans cette logique de pénétration spirituelle. La virtuosité de Lynch a trouvé sa connotation avec "Lost Highway" : dommage qu'il ne l'ait pas un peu plus découpé encore et essaye de suivre quelquefois son scénario. D'innombrables fragments insensés auraient été plus judicieux, ce qui n'empêche pas le film d'être excellent.
Encore un Lynch que je n'ai pas réussi à apprécier. Autant les débuts du film sont géniaux, avec une ambiance sombre et mystérieuse, et un scénario intéressant et captivant. Autant par la suite, le film sombre dans une incohérence totale. Il est vrai que c'est le moyen qu'a trouver le réalisateur pour nous montrer sa vision de la folie, mais passer comme ça d'un personnage à un autre (alors que ce sont les mêmes), d'une histoire passionante à un pseudo-feuilleton érotique...entraîne trop de questionnement de la part du spectateur, auxquels le réalisateur ne semble pas répondre.
"Lost Highway" ou le trip psychédélique par excellence du cinéaste. Peut être s'est il demandé " et si je réalisais en étant sous champignons et sous acides?". Dès le début, on sait que le voyage va être hallucinatoire , que la prise de drogue Lynchéenne va nous réserver de sacrés surprises.Un couple trouve sur leurs marches une cassette vidéo montrant que quelqu'un les filme. A partir de là,c'est fini, vous ne vous y retrouverez plus,le voyage métaphysique sera sans queues ni têtes. Aucunes bonnes idées scénaristiques si ce n'est foutre à poil Patricia Arquette tout les quarts d'heure, les dialogues n'apportent rien , tout tourne rapidement en rond. Mais bizarrement et aussi soit il le plus professionnel qu'il soit, Lynch tient en haleine son spectateur par son sens du fantasmatique délirant. Il en va un téléphone qui sonne, une étrange rencontre au cours d'une soirée, une maison qui brûle, des lumières qui étreignent, une course poursuite effrontée...Tout cela dans un style purement Lynch, qui on le sent bien reste l'un des meilleurs cinéastes du genre par son penchant pour le surnaturel dans le réel. Mais notre David ici , farfouille , peine avec son histoire , on dirait même qu'il fait exprès de louper un grand film en voulant prepétuellement se plagier. Bref, avec une deuxième partie frustrante tombant dans le hard rock ,"Lost Highway" ne mérite même pas la moyenne, tout juste sauvé du statut de navet par son lot de scènes noires et une instauration d'ambiance, tout cela bien foutus.
Rien compris. Que dalle. Et d'ailleurs je vois pas trop l'intérêt. Heureusement, le film se rattrape avec l'ambiance qui est effrayante, sans rappeler Eyes Wide Shut de Kubrick. Cette musique... époustouflant. Et que dire des acteurs excellents, et de ces scènes choques? Un bon film, mais tellement incompréhensible qu'on n'a pas envie de chercher le pourquoi du comment. Si vous aimez les films ultra-glauque, vous aimerez celui-ci. Demi-deception, mais un bon trip bien glauque (toutes ces scènes de sexes, araignées, meurtres, hallucinants).
Malgré une réalisation implacable et un casting fort bien choisi, Patricia Arquette en tête, le scénario pur Lynch décontenance et énerve même en certaines occasions. Bien évidemment le réalisateur reste dans ce qu’il aime faire, mais à vouloir trop en faire, David Lynch finit par nous endormir. Là où il s’en est très bien sorti dans Mulholland Drive, il le rate ici. Je m’explique, en dehors de la difficulté à comprendre ce qui se passe, entre rêve et réalité, quand on y regarde de plus près, on se rend compte que le scénario bien qu’attrayant au premier abord, est quand même incroyablement creux. On a donc un casting fabuleux, une réalisation glaciale, une tendance à tout complexifier fortement irritante et un scénario de fond complètement raté. Ce film ne peut pas être une totale réussite. David Lynch ne partait qu’avec des avantages, malheureusement il ne convainc pas. Une chose est sure, je ne le reverrai pas une deuxième, ça me fait blêmir d’avance.
Un couple trouve, devant chez lui, une cassette vidéo sur laquelle il est filmé à l'intérieur de son propre appartement en train de faire l'amour... La suite est à l'avenant et on fini par comprendre qu'il n'y a rien à comprendre. Lynch nous invite tout au plus à interpréter cette histoire sortie de son imagination délirante. Il nous avait habitué à ne pas trop s'inquiéter des phénomènes étranges qui se produisaient régulièrement dans ses films mais c'est la première foi qu'il base tout un film sur l'inintelligibilité de l'histoire. Lynch ne cache pas qu'il considère le spectateur comme le témoin de ses rêves éveillés. Sa mise en scène s'attache constamment à créer un climat étrange, voire délétère. Dés les premières scènes, il installe sa caméra immobile dans un appartement qu'il caractérise par des angles saugrenus, une lumière orangâtre persistante. Quant aux habitants d'apparence ordinaire de ce luxueux appartement, Fred (Bill Pulman) et Renée (Patricia Arquette), ils marchent à pas feutrés, tout de noir vêtus, tout en séchangeant des banalités. Fred est un homme ordinaire victimes dévénements extraordinaires qui, dans un premier temps, vont altérer le comportement au point d'en faire un assassin inconscient, et , dans un second temps, littéralement transformer en une personne différente. Schizophrénie ?, intervention du Diable ? le film nen dit pas plus et chacun doit se faire son propre film car pour Lynch, "les mystères sont merveilleux jusqu'à ce qu'on les résolve" (Cahiers du cinéma n° 509 p.29).
Un film noir magistralement filmée par david lynch et tres tres complexe, un reve éveillée. Un beau film sur la schizophrénie et dédoublement filmée et avec une musique sans faille. A voir si on n'aime david lynch sinon passez votre chemin.
L'atmosphère de départ ne trompe pas on est bien dans un Lynch mais son introduction parait bien longue et la première réflexion qui vient c'est qu' à ce rythme on est encore là dans dix d'heures. Puis enfin il finit par embrayer, le film devient alors de plus en plus étrange et plutôt accrocheur hélas pour le final on tombe dans une boucle temporelle difficilement compréhensible ou chacun peut se refaire son film. Il reste un sentiment mitigé à la fin de la projection.
Une etoile!!Et oui vous avez bien lu,une etoile! Parce qu'il la merite quand meme son etoile le pere lynch.Pas pour le scenario de son film bien sur!Pas pour la profondeur de sa thematique,non plus!Pas meme pour l'ambiance malsaine qui se degage du truc? NNOOONNN!!!Certainement pas!Mais alors pourquoi lui mettre une etoile quand meme???!!!Tout simplement parce qu'arriver à se faire aduler par une cohortes de fans tous plus pretentieux les uns que les autres ( tous d'accord pour crier au genie de lynch,incapable de fournir deux analyses du film identiques,ça resume la chose! ),reussir à se faire financer pour realiser des rubicks cube intellectuels ( au moins les rubicks cube il y avait une solution...) mais SURTOUT!!!reussir l'incroyable tour de force de me faire tenir toute la durée de son film ( ce qui n'etait pas gagné d'avance! ) pour finalement terminer par une pirouette,en prenant bien le temps de se foutre de ta gueule,et bien moi je dis chapeau! Et comme certains de mes profs le faisait avec les cancres en leur mettant un demi point pour l'encre utilisé,ben moi je lui met une etoile!Qui osera dire apres ça que je suis mauvais perdant??
Dans le labyrinthe cinématographique de David Lynch, "Lost Highway" émerge comme une œuvre emblématique qui distille une expérience visuelle et sonore envoûtante, défiant les conventions narratives pour plonger le spectateur dans un abîme de mystère et d'obscurité. Cette exploration psychologique profonde, doublée d’un thriller néo-noir, utilise de manière virtuose les motifs de la dualité et de la transformation pour créer une tension constante entre réalité et illusion.
La prouesse de Lynch est palpable dans sa gestion de l’atmosphère, à travers laquelle il manipule l'espace et le temps pour susciter une anxiété persistante. L’utilisation de la caméra, qui navigue entre des plans serrés et des vues plus larges, ajoute une dimension presque claustrophobique, enfermant le spectateur dans une spirale de paranoïa. La performance de Bill Pullman, oscillant entre confusion et terreur, capte avec brio la descente de Fred Madison dans la folie, tandis que Patricia Arquette, jouant un double rôle, incarne la femme fatale avec une ambiguïté qui est à la fois séduisante et menaçante.
La bande sonore de "Lost Highway", élaborée par Angelo Badalamenti et renforcée par des contributions de figures telles que Trent Reznor, est une autre couche de l'expérience immersive du film. Les transitions fluides entre des mélodies lancinantes et des rythmes plus agressifs complètent parfaitement le voyage visuel, amplifiant l’impact émotionnel des scènes clés.
Cependant, le film n'est pas sans ses défauts. Son récit éclaté et parfois cryptique peut aliéner les spectateurs en quête de clarté ou de résolution conventionnelle. Cette opacité narrative, bien que captivante, laisse certaines questions sans réponse, poussant l'interprétation du spectateur à ses limites. De plus, certaines longueurs dans le montage et une tendance à l'auto-indulgence stylistique pourraient être perçues comme des faiblesses qui freinent l'élan du film.
En définitive, "Lost Highway" est une œuvre qui encapsule la signature de Lynch de manière presque pure. C’est un film qui exige du spectateur qu'il se livre à une introspection, à la recherche de significations enfouies sous des couches de symboles et de motifs récurrents. Tout en n’étant pas parfait, il reste un pilier impressionnant dans le panthéon des films qui défient notre perception de la réalité et de l’identité.
N'y allons pas par quatre chemins, Lost Highway, c'est juste LE film de David Lynch. Une ambiance froide , parfois effrayante, des personnages ultra complexes, une Patricia Arquette magnifique, un Bill Pullman au top, des scène cultes qui s'enchaînent spoiler: avec à son apothéose, la scène de Mystery Man et du téléphonespoiler: le tout bercé par la mélodie de David Bowie "I'm Deranged", et d'Angelo Badalamenti, Le chef-d'oeuvre absolu de David Lynch.