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Un visiteur
1,0
Publiée le 10 août 2010
Le David Lynch par excellence, cinéaste à nul autre pareil. Pendant un moment, tu patauges bien. C'est jamais de très grands films mais toujours bons et il fait preuve d'une grande originalité dans son style particulier. Je ne parlerai pas du film et vous le laisse découvrir, en VO .
Une chose que l’on ne peut reprocher à Lynch : il ne respecte aucune structure narrative convenue et par ce fait on est complètement perdu et en se laisse guider par le maitre. On pourra lui reprocher l’intro, longuette (mais le rythme s’intensifiera volontairement, il fallait bien un point d’ancrage). Mais finallement le film est très logique, il est greffé de morceaux obscurs (plus ou moins). Une œuvre, évasive, imprécise, impulsive et sublime. Une œuvre envoutante (la caméra de Lynch en rendra fou plus d’un et miss Arquette est à croquer), terrorisante et drôle, qui explore, ou plutôt s’avère être, un document sur la folie vécut de l’intérieur. Une bande son qui délivre des émotions humaines, très spirituelle, tout comme son support. Que veux dire la fin ? Simple : Il vous suffit de rester jusqu'au générique de fin, mais si le reste vous a convenu, le twist le fera aussi certainement. Ne pas s'attendre à un film d'horreur ou fantastique (comme certains le pense^^). Cela reste du bon divertissement de soirée, ou l'on passe un moment sympathique. Rien d'autre à dire^^^LAis a voir au moins une foiis^^
Une fois encore David Lynch prend un malin plaisir à nous perdre entre érotisme, violence et mystère. Toutefois, Lost Highway laisse comme un (tout petit) gout d'inachevé, mais peut être considéré comme un "tour d'essai" avant le chef-d'œuvre Mulholland Drive, une sorte d'étape avant le sommet.
Sans doute l'œuvre la plus complexe du grand David Lynch ou s'entremêle folie et cauchemars hallucinatoires, un voyage initiatique au cœur de cet homme, qui perd contact avec la réalité. L'ambiance est incroyablement réussi, sordide, glauque et angoissante, la musique est vraiment en parfaite cohésion avec ce petit bijou visuel.
On ne comprend rien mais une chose est sûre, on adore ! C'est complètement décousu, on plane à 15000 et pourtant quelque chose nous incite à aller jusqu'à la fin. C'est dérangeant... c'est Lynch !
Le générique commence à défiler. Je cligne des yeux, l'air abasourdi. Je n'ai rien compris (évidemment) mais je suis encore sous le choc de la frénésie de la scène de fin, et du retour au calme imposé par le dernier plan. C'est alors que j'ai cette impression nouvelle, l'impression d'avoir déjà oublié une bonne partie du film, tant celui-ci est riche et complexe... Lost Highway ne laisse pas indifférent. Dès le début, David Lynch instaure une atmosphère glauque et pesante. La maison du personnage principal ne donne aucun sentiment de familiarité ou de confort. C'est même tout l'inverse, les formes géométriques des meubles et le vide qu'ils créent par leur disposition semblent rejeter Fred et sa femme Renée, comme si le lieu n'avait rien de sûr. Une façon d'amener le premier problème du film : quelqu'un s'est introduit chez eux dans la nuit. D'une certaine manière, les premières minutes font écho à l'ambiance malsaine de la Black Lodge de Twin Peaks. Une référence qui ne sera pas anodine puisque le film s'enfoncera de plus en plus dans un ton irréel suffocant (la scène du téléphone portable...) grâce à la mise en scène unique de Lynch. Il met à contribution quasiment toutes les possibilités offertes par le cinéma pour construire une narration déroutante et floue, qui n'est pourtant jamais décousue. Au contraire, le réalisateur lie solidement les scènes entre elles en utilisant plusieurs raccords mouvements ainsi des allusions visuelles et textuelles à ce qui a été vu auparavant (par exemple la façon dont Fred se penche sur le lit). Par ailleurs, certains mouvements de caméra sont profondément associés avec les mouvements spatio-temporels du scénario. Cela évoque le fait que c'est l'appareil qui écrit l'histoire et qui mène le jeu, une idée que je trouve trop intéressante pour qu'elle n'ait pas traversé l'esprit du réalisateur. Finalement, Lost Highway est un film très caractéristique de son auteur : à la fois tortueux, sensuel et fascinant, il n'emprunte jamais les chemins balisés et fait du hors-piste avec beaucoup de maîtrise. Cela présage beaucoup de bonnes choses pour la suite de la trilogie hollywoodienne.
j'aimerais tirer un grand chapeau à tout ceux qui ont compris ce film !!! parce que moi j'ai été complètement HS ! dire que j'ai vu ce film jusqu'à 1h30 ! alors que dès la 45ième minute j'ai commencé à me demander quand commencera vraiment le film!!! je ne saurais dire si c'est un navet ou un chef d’œuvre. tout ce que je sais est que je me suis super ennuyé. c'est la première fois que je donne 1 étoile à un film. non pas parce qu'il y en a pas d'autres qui le mérite, mais parce que j'y suis jamais allé jusqu'à la moitié d'un navet.
Plutôt que de s'attarder sur la question du "sens", systématiquement soulevée quand on parle de "Lost Highway", "Mulholland Drive" ou "Inland Empire", il me paraît beaucoup plus important de dire que "Lost Highway" est un film absolument magnifique, complètement envoûtant, représentant la quintessence de "l'Art Lynch" : évoluant dans des sphères de logique et de rêve totalement éloignées du cinéma traditionnel, il est en fait miraculeusement cohérent... pourvu que son spectateur ne cherche pas à "comprendre", seulement à habiter cette histoire de sexe et de mort, de perversions et de transferts (?) de personnalité. Thriller schizophrénique, divagation cauchemardesque sur le thème de la femme fatale, ruban de Möbius infernal, "Lost Highway" est une œuvre fracturée et spasmodique, mais enthousiasmante, s'apparentant autant à la musique qu'au cinéma (voici sans doute l'une des toutes meilleures bandes-son de l'Histoire du Cinéma !). Si les 40 premières minutes de "Lost Highway", très lentes, incroyablement angoissantes, sont ce que Lynch a fait de mieux, le film tout entier nous projette dans un univers où nous ne pouvons plus nous fier à nos sens, nous égare dans des mondes mentaux qui réussissent à être à la fois formidablement conceptuels et terriblement touchants : des codes du film noir - impeccablement illustrés - aux vertiges de nos pulsions les plus profondes (comment posséder vraiment une femme, comment la faire jouir, voici peut-être le seul vrai sujet du film), Lynch réussit avec "Lost Highway" ni plus ni moins que LE FILM PARFAIT.
David Lynch nous prouve une nouvelle fois avec ce film inclassable qu'il maitrise parfaitement un genre qu'il a lui-même inventé : le thriller paranormal incompréhensible sous acide.
Un bon Lynch, malsain et dérangeant comme il faut, quel dommage que la fin soit un sommet de n'importe quoi et nous gâche le film, on frôlait le chef d'œuvre. Lynch ne devrait pas s'auto-parodier.
Lynch ou l'art du bizarre, de l'étrange... Une première heure envoûtante ponctuée d'une scène mémorable, une suite déroutante, absconse, mais quel plaisir, quelle merveille, quel talent ! La première fois que j'ai vu ce chef-oeuvre subjugé, après une fin incompréhensible je décidai de le revoir encore une fois. Pas sur d'avoir tout compris au deuxième visionnage mais sur d'avoir voyagé dans les contrées obscures et fascinantes de David Lynch !
En privilégiant la forme sur le fond, D.Lynch nous expose au vide, à la futilité du monde artistique. Et pour ceux qui oseraient scander le fameux 'c'est nourrissant en réflexions', je ne peux m'empêcher de les plaindre de leur manque certain d'imagination, de leur besoin patent de support à la réflexion. Redoutablement insipide, seuls les véritables intellectuels y trouveront leur plaisir et force m'est de constater que l'absurde renferme des vertus cérébrales qui me font incontestablement défaut. Merci Mr Lynch de m'avoir prouver que le cinéma pouvait tomber aussi bas dans l'idiotie épidémique. Sans doute aucun, vous êtes un Maître en la matière.