Peut on encore présenter David Lynch, ou ce chef d'oeuvre éponyme qu'est Lost Highway? nous salueront au passage les meilleurs prestations de Bill Pullman, Patricia Arquette et Balthazar Getty. L'autoroute de Lynch comme à son habitude désormais, nous présente les sentiers oubliés du rêve dans lequel, Lynch, nous, ainsi que les protagonistes se perdront. Un Film sur la folie, sur l'oublie, sur la fascination, sur le fantasme, la fantasmagorie, la passion déchirante, sur notre pars d'ombre, sur nos fantômes intérieurs, sur les routes sombres de notre psyché. Comme la scène d'introduction, nous pilotons à l''aveugle, assourdis par le vrombissement du moteur, aveuglé par la noirceur de la route dont on ne voit pas le bout, angoissé par notre peur, nos passions, nos pulsions, nos sentiments, réveillé par l'horrible sonnette d'alarme, on fonce, on fuit, on perd tout contrôle, au son de l'acid jazz, et du bruits vidéos étranges, les espaces se tordent, les néons nous aveuglent, au fond du sombre couloir se terre la plus vile folie alimenté par notre dérive solitaire, la maison brule, les phares caressent nos pulsions, les visages apeurés changent, le danger est là mais trop attirant pour pouvoir faire demi tour, de toute manière l'autoroute se finis par une impasse, dans le crissement des pneus et l'aveuglement stroboscopique des lumières, l'âme se meurt, l'âme se libère.