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4,0
Publiée le 7 octobre 2015
Premier film d'Alain Chabat réalisateur qui prend son envol deux ans après La Cité de la Peur. Enfin, les deux autres Nuls ne sont pas très loin puisqu'ils apparaissent dans le film. Scénario complètement barré (un chien qui prend apparence humaine), Didier reflète bien l'humour absurde des Nuls ainsi que le fameux esprit "Canal" qui trouvera son prolongement et sa conclusion dans Astérix Mission Cléopâtre. Bien qu'ayant un rôle muet, la vraie star c'est Chabat. C'est assez incroyable de voir à quel point il a su capter toutes les mimiques d'un chien comme celles qu'ils ont de tourner sur eux-même avant de s'asseoir. Cette méticulosité, on la retrouve à tous les niveaux. Dans les vannes bien sûr. On se souvient tous des "on ne sent pas le cul" ou "un geste technique réalisé avec beaucoup de technique". Un Dieudonné qui avait participé à l'époque gratuitement au film. Même le générique de fin est débile ! Quand on a le talent pour trouver des gags et une bonne histoire derrière (là, c'est une histoire d'amour qui commence mal mais qui finit bien), le grain de folie, comme par hasard, ça marche. Veber sait bien le faire, les Inconnus aussi. Maintenant, y a Chabat. Les Césars y ont cru n'en déplaisent aux grincheux qui disent qu'on ne récompense jamais les comédies.
Pour son premier effort en solo, Alain Chabat faisait preuve de beaucoup de fraîcheur et d'idées avec cette histoire de chien transformé en homme, l'occasion d'en mettre une louche sur les petits travers des relations humaines, l'attention accordée à son prochain, etc... Servi par une interprétation sans failles (dont un Jean-Pierre Bacri égal à lui-même), le film offre une bonne dose d'humour et de candeur, sur un canevas certes simpliste mais bourré d'énergie. Toujours amusant à revoir.
Ce film au scénario culotté repose avant tout sur le jeu des acteurs. Si Alain Chabat joue le chien à la perfection autant dans le regard que dans la gestuelle, il ne faut pas non plus oublier Jean-Pierre Bacri, celui qui fait qu’on adhère au fait qu’un chien ait désormais le corps d’un humain : sérieux tout au long du film. Après, le film devient un peu bancal dès lors que le foot prend trop d’importance sur le reste. Il faut également reconnaître qu’il a pas mal vieilli et s’apparente à un documentaire sur les mœurs, musiques, habits et coupes de cheveux des années 90 ! Mais cela reste une bonne comédie française décalée et familiale qui apportera assurément son lot de sourires !
Avec "Didier", Alain Chabat passe derrière la caméra et il n'a pas oublié son humour. Un chien se transforme en homme et se découvre un talent pour le foot. Voilà un synopsis totalement nul (dans tous les sens du terme), mais Chabat arrive à nous faire rire grâce aux décalages que lui offre cette situation. En plus, Chabat joue parfaitement le chien et Bacri fait toujours rire avec sa mauvaise humeur habituelle. Ensuite, la réalisation est soignée sans être magnifique. Bref, une bonne comédie dans la lignée de celles des années 90.
Evidemment, je n'irai pas jusqu'à dire qu'Alain Chabat cabotine. Il est d'ailleurs plutôt à l'aise dans ce rôle improbable, même si un peu lassant à force... "Didier" est une comédie plutôt amusante dans ses premières minutes, mais très vite elle s'essouffle, malgré son bon duo d'acteurs principaux. Seul le match de foot redonne un peu d'intérêt à ce scénario finalement très mince avec, notamment, un bon Dieudonné en commentateur sportif. Pas très inspiré.
Ce premier film en solo d’Alain Chabat est l’exemple-type du bon petit film à voir et à revoir en famille. Il est bâti sur une histoire originale et audacieuse (que faire d’un chien ayant pris une apparence humaine quand on est agent de joueurs de football ?), sur un casting d’enfer avec en premier lieu le duo Bacri-Chabat qui est de presque toutes les scènes, des rôles féminins formidables (Isabelle Gélinas, Chantal Lauby et Caroline Cellier) pour une histoire se passant dans le milieu du football et même Dieudonné avant qu’il ne passe du côté obscur, et enfin l’humour des nuls (les dialogues, les situations mais aussi quelques clins d’œil visuels (le jeu télévisé la « Boitàthune »). A noter quelques jeunes talents du football (Djamel Belmadi, Sylvain Distin…) qui font de la figuration dans le film.
Pour sa première réalisation, Alain Chabat fait dans l’originalité. Avec un tel synopsis, on pouvait s’attendre à du grand n’importe quoi. Mais sur l’écran, son scénario aussi absurde soit-il, fonctionne vraiment bien. Et même si tout n’est pas nickel, son film a la particularité d’être servi par des scènes et de savoureux dialogues particulièrement désopilants. Son interprétation de labrador humanisé est étonnante et parfaitement dans le ton canin. A ces côtés, Jean-Pierre Bacri, bougon juste ce qu’il fait, est parfait. Une comédie totalement décalée, dans l’esprit des « Nuls », qui nous fait passer un sacré bon moment.
C’est quand même un pari sacrément risqué que s’est lancé Alain Chabat: transformer un chien un adulte sans que cela ne paraisse ridicule. D’ailleurs, que l’on aime ou que l’on n’aime pas Chabat, il faut tout de même reconnaitre que ce mec à une sacrée imagination. Peu de personnes auraient pu inventer une histoire comme celle là. Bien entendu, pour apprécier « Didier » un tant soi peu, il est nécessaire d’adhérer un petit peu à l’humour décalé des Nuls. Sinon ça passe pas. Si vous faites partie de celles et ceux qui ont détesté « La Cité de la Peur », tenez vous éloignés à distance respectable de « Didier ». En ce qui me concerne, j’ai adhéré au délire d’Alain Chabat, sans pour autant sauter au plafond jusqu’à m’en pendre au lustre. La première chose à faire, pour ne pas dire l’unique, pour apprécier ce film, c’est de ne pas être trop regardant au niveau du scénario, car le scénario de ce film est complètement absurde. Volontairement, mais absurde quand même ! Sinon, que peut-on dire de « Didier »? Alain Chabat livre une interprétation canine remarquée. Quant à Jean-Pierre Bacri, il est fidèle à lui-même, c’est-à-dire toujours de mauvaise humeur. D’ailleurs le duo Chabat/Bacri fonctionne très bien et constitue le principal atout de ce film. Allez un petit exemple sans spoiler pour démonter le côté délirant du film. Le match de foot au Parc. C’est le genre de match que l’on voit qu’au cinéma. Pourquoi? Et bien si vous êtes curieux, jetez-y un œil et vous comprendrez pourquoi. « Didier » risque de ne pas plaire à tout le monde, ça se comprend, ça parait même logique. Mais il ne faut quand même pas se voiler la face et reconnaitre sans hésiter que c’est original. Maintenant, c’est à vous de vous faire votre propre idée.
Une comédie d’Alain Chabat dans laquelle le réalisateur réussit le pari de jouer un chien et offre une prestation inoubliable. L’humour est drôle et léger et le duo d’acteurs fonctionne bien. On regrette cependant les nombreuses scènes inutiles en deuxième partie de film. De plus, malgré ses qualités, la réalisation reste bien loin de la subtilité et de la virtuosité de "La Cité de la Peur" avec Les Nuls. Il s’agit malgré tout d’une fantaisie burlesque distrayante et unique !
Didier, c’est l’histoire de mon premier film préféré (ont suivi Billy Elliot, Little Miss Sunshine et Cashback, autant vous dire que j’ai changé depuis). Du coup, je ne l’ai jamais revu et je ne compte pas le revoir. Je doute fortement qu’il s’agisse d’un très bon film mais je ne veux pas briser un rêve d’enfant. 4/5
"Tu te couches en homme et tu te réveilles en chien…. Je crois même pas ce que je viens de dire" Prestation exceptionnelle de Chabat qui est le premier chien à recevoir un césar de mémoire; après il y aura le chien dans "The Artist".
La petite idée qu'a eu Chabat de transformer un chien en homme fonctionne pas mal. C'est loin d’être une franche réussite Chabat est pour la première fois derrière une camera et ça se voit. Ses lacunes en matière d'image et de cadrages sautent aux yeux. Le film et les gags présents à l’intérieur font passer un bon moment,même si tout cela reste un peu léger.