Premier film de ce Nul d'Alain Chabat, «Didier» (France, 1996) est une comédie nonsensique comme seul Alain Chabat sait faire. Suffit de voir le scénario de «La Cité de la peur» (France, 1994) et « RRRrrrr!!!» (France, 2004) pour en avoir la preuve. Pour «Didier», Chabat met en images l"histoire d'un chien qui, par ce qui semble être un tour extra-terrestre, se transforme en homme, en Alain Chabat même. Si l'histoire est ce qu'elle est, c'est-à-dire un fait divers fantastique, la réalisation est quant à elle très médiocre. La caméra bouge complètement inutilement, comme encerclant l'action, histoire que Chabat marque bien la différence entre la fixité de la télé d'où il vient et la mouvance du cinéma. Cependant cette mise en scène ne réussit pas et est fortement désagréable. Il faudra attendre «Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» (France, 2002) pour que le réalisateur Chabat montre toute l'étendue de sa maîtrise. Mais pour «Didier», c'est loin d'être ça. Pour ce qui est de la direction d'acteurs, le cinéaste réussit davantage. En effet, tout les acteurs du film incarne cette folie «chabatienne», a tel point qu'on immerge dans l'oeuvre. Le plus répulsif pouvant être l'humour auquel on accroche ou pas. C'est un humour souvent facile qui donne surtout grande place au cartoonesque des situations à la David Zucker, le rire français en plus. En conclusion, «Didier» (France, 1996) est sincèrement une bonne comédie populaire avec des acteurs plus que bien dirigés mais où la réalisation fait énormément défaut. Tout comédien télé ne s'improvise pas cinéaste comme «Beat» Takeshi a su le faire avec maestria.
C’est quand même un pari sacrément risqué que s’est lancé Alain Chabat: transformer un chien un adulte sans que cela ne paraisse ridicule. D’ailleurs, que l’on aime ou que l’on n’aime pas Chabat, il faut tout de même reconnaitre que ce mec à une sacrée imagination. Peu de personnes auraient pu inventer une histoire comme celle là. Bien entendu, pour apprécier « Didier » un tant soi peu, il est nécessaire d’adhérer un petit peu à l’humour décalé des Nuls. Sinon ça passe pas. Si vous faites partie de celles et ceux qui ont détesté « La Cité de la Peur », tenez vous éloignés à distance respectable de « Didier ». En ce qui me concerne, j’ai adhéré au délire d’Alain Chabat, sans pour autant sauter au plafond jusqu’à m’en pendre au lustre. La première chose à faire, pour ne pas dire l’unique, pour apprécier ce film, c’est de ne pas être trop regardant au niveau du scénario, car le scénario de ce film est complètement absurde. Volontairement, mais absurde quand même ! Sinon, que peut-on dire de « Didier »? Alain Chabat livre une interprétation canine remarquée. Quant à Jean-Pierre Bacri, il est fidèle à lui-même, c’est-à-dire toujours de mauvaise humeur. D’ailleurs le duo Chabat/Bacri fonctionne très bien et constitue le principal atout de ce film. Allez un petit exemple sans spoiler pour démonter le côté délirant du film. Le match de foot au Parc. C’est le genre de match que l’on voit qu’au cinéma. Pourquoi? Et bien si vous êtes curieux, jetez-y un œil et vous comprendrez pourquoi. « Didier » risque de ne pas plaire à tout le monde, ça se comprend, ça parait même logique. Mais il ne faut quand même pas se voiler la face et reconnaitre sans hésiter que c’est original. Maintenant, c’est à vous de vous faire votre propre idée.
P*tain pour un premier film Chabat envoi le pâté.... pour chien surtout ! Il nous livre une histoire complément dingue et déjanté avec un casting absolument génial !
Pour son premier effort en solo, Alain Chabat faisait preuve de beaucoup de fraîcheur et d'idées avec cette histoire de chien transformé en homme, l'occasion d'en mettre une louche sur les petits travers des relations humaines, l'attention accordée à son prochain, etc... Servi par une interprétation sans failles (dont un Jean-Pierre Bacri égal à lui-même), le film offre une bonne dose d'humour et de candeur, sur un canevas certes simpliste mais bourré d'énergie. Toujours amusant à revoir.
Ce premier film en solo d’Alain Chabat est l’exemple-type du bon petit film à voir et à revoir en famille. Il est bâti sur une histoire originale et audacieuse (que faire d’un chien ayant pris une apparence humaine quand on est agent de joueurs de football ?), sur un casting d’enfer avec en premier lieu le duo Bacri-Chabat qui est de presque toutes les scènes, des rôles féminins formidables (Isabelle Gélinas, Chantal Lauby et Caroline Cellier) pour une histoire se passant dans le milieu du football et même Dieudonné avant qu’il ne passe du côté obscur, et enfin l’humour des nuls (les dialogues, les situations mais aussi quelques clins d’œil visuels (le jeu télévisé la « Boitàthune »). A noter quelques jeunes talents du football (Djamel Belmadi, Sylvain Distin…) qui font de la figuration dans le film.
Alain Chabat est décidément un très grand réalisateur français, une figure culte de la comédie, tant en statut de réalisateur qu'en statut d'acteur. Didier, une comédie ni satirique, ni proche de l'humour noir, ni burlesque, mais tout simplement drôle par des vannes sympas, des scènes délirantes ou encore un scénario joyeux. C'est absolument surréaliste mais ça reste du cinéma, et en plus c'est bien fait. En plus c'est assez approprié au jeune public, malgré des scènes de violence graphique modérée. On peut également remarquer la bonne interprétation de Jean Pierre Bacri. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 5/5
L'histoire est assez ahurissante mais elle marche très bien et le duo Chabat-Bacri fonctionne à merveille. C'est très souvent drôle et surprenant de malice.
Ce film au scénario culotté repose avant tout sur le jeu des acteurs. Si Alain Chabat joue le chien à la perfection autant dans le regard que dans la gestuelle, il ne faut pas non plus oublier Jean-Pierre Bacri, celui qui fait qu’on adhère au fait qu’un chien ait désormais le corps d’un humain : sérieux tout au long du film. Après, le film devient un peu bancal dès lors que le foot prend trop d’importance sur le reste. Il faut également reconnaître qu’il a pas mal vieilli et s’apparente à un documentaire sur les mœurs, musiques, habits et coupes de cheveux des années 90 ! Mais cela reste une bonne comédie française décalée et familiale qui apportera assurément son lot de sourires !
Il n'y a que Alain Chabat pour réaliser un film aussi décalé. Un chien se transformant en homme. On a souvent le sourire et Alain Chabat arrive tellement bien à retranscrire les gestes d'un chien à travers un homme. Mais aussi, heureusement que nous avons Jean Pierre Bacri qui est là, avec son flegme et son côté bougon. Il est d'un naturel. Il parle à Didier comme si c'était un homme. On passe un bon moment devant cette comédie sympathique.
Didier est une comédie sans intérêt aussi bien sur la forme que sur le fond . En effet , il n'y a guère de quoi s'enchanter devant cette piètre comédie narrant les tribulations piteuses d'un homme ( Alain Chabat ) transformé en un chien . Rien n'est drôle dans ce film même s'il est vrai que le spectateur pet tout à fait se permettre de rire de la médiocrité de ce long-métrage catastrophique qui au fond reflète parfaitement l'état actuel de la comédie française . La mise en scène de ce navet est abjecte : tout est mal filmé avec des plans plus hideux les uns que les autres . Pourquoi on n'arrive plus à mettre en scène de façon correcte les comédies actuelles ? Il ne suffit pas d'écrire pour faire un film et encore , ici le scénario ne possède aucun intérêt , alors dans ces conditions ...