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Estonius
3 462 abonnés
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4,5
Publiée le 7 août 2023
Bien sûr qu'on dirait du Atman puisque Rudolph a longtemps été son assistant. (et c'est un compliment). Nous intéresser aux problèmes sexuels et sentimentaux de deux couples à la dérive pendant deux heures sans nous ennuyer une seconde cela tient de l'exploit ! En outre ces comportements sont un joli pied de nez à la morale dominante. La réalisation et la photographie sont parfaites. L'interprétation est magistrale dominé par une Julie Christie belle et talentueuse (57 ans au moment du tournage) et par Nick Nolte en plombier libidineux, tendance chien fou. La surprise vient aussi de Lara Flynn Boyle dont le jeu tout en espièglerie n'est pas sans rappeler celui d'Audrey Hepburn. Quant à Jonny Lee Miller, son rôle de bellâtre de service était difficile mais il s'en sort très bien. Gros Coup de cœur pour ce beau film !
La réalisation ressemble souvent à du tvfilm c'est un peu dommage car Nick Nolte et Julie Christie assurent de belles prestations et il y a de l'idée dans le scénario.
Film de 1997 qui à prime abord ne paye pas de mine Son titre américain AFTERGLOW... lui sied bien mieux... Le début du film en compagnie d'un jeune arriviste , froid et indifférent comme un travailleur de la City (Johnny Lee Miller)...n'excite guère les papilles... Mais l'apparition de Julie Christie & Nick Nolte , deux acteurs carrément culte, n'ayons pas peur du jet de fleurs, ouvre enfin ce film vers de plus intéressant horizons... Horizons peut-être , mais horizon orageux puisqu'il s'agit plus à priori de drames relationnesl qui couvent.
Véritablement dans ce film la performance de Julie Christie est savoureuse, elle parvient à mettre une force d'interprétation gracieuse , alors que les textes paraissent pourtant simples et non-sophistiqués. Quand à Nick Nolte bien décoiffé avec sa boite à outil à tout faire, en plombier providentiel joue la bête de scène, un vrai ours blond pour ses dames... Enfin revenons au jeune britannique Miller qui convainc sur la longueur du film et on comprend mieux pourquoi il fut marié à Angelina Jolie. La 4eme touche est peut-être la plus féminine, grâce aussi à sa jeunesse , beautée couleur peau de lait (que je ne connaissais guère jusqu'à présent)....une certaine Lara Flynn Boyle... rien qu'à la voir se mouvoir , c'est un plaisir, elle et le plombier font la paire interdite... Film sans prétention et qui ne manque pas de petits défauts et qui pourtant m'a bien satisfait au final. A noté que le film se déroule à Montréal, il faut un bout de temps pour le deviner, ça c'est un choix original.
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3,0
Publiée le 17 janvier 2015
Tout ce que fait le rèalisateur Alan Rudolph est passionnant à voir! La forme est inhabituelle avec des idèes souvent fascinantes, sa vision de l'art, du cinèma etc. C'est Robert Altman qui produit ce film ètrange mettant en scène quatre personnages, deux couples, un jeune, et un plus vieux, qui se trompent les uns les autres! Dans leur vie, il manque une pièce essentielle pour être accomplis! C'est la dynamique entre ces deux couples, leurs èchanges et la communication entre eux, qui restaure leur couple! Chaque partie du mètrage que verra le public est indispensable! C'est ce qui fait "Afterglow". Difficile d'expliquer le sujet parce que c'est en fait un film dèlicieusement sombre! Une double histoire d'amour en quelque sorte! Altman a donnè un coup de main à Rudolph pour le casting parce qu'il connaissait bien les acteurs! A commencer par la sublime Julie Christie, un vrai personnage du cinèma! Et ce qu'elle fait dans "Afterglow" est incroyable et ètonnant! Un sacrè caractère! Tout comme Nick Nolte, acteur puissant qui semble sortir d'une machine à laver! Les deux ensemble, ça fait une sacrèe paire! De plus, Jonny Lee Miller et Lara Flynn Boyle forment un cocktail très intèressant avec Nolte et Christie! De coup le quatuor dègage une forte ènergie sexuelle qui fait sensation dans un film tout en substance, en implications, en couleurs et en nuances! Virtuose du montage, Rudolph rèsiste une fois de plus à la pression de l'idèologie dominante des films amèricains, le spectateur ne rèalisant pas sur le coup ce qui s'est passè dans cette histoire poignante sur les hommes et les femmes...
Le cinéma d'Alan Rudolph est un cinéma d'atmosphère essentiellement consacré à la description de personnages qui se cherchent suite à des blessures anciennes mal refermées où parce qu'ils souhaitent donner une nouvelle orientation à leur vie. Des personnages en rupture donc mais point de grands drames passionnels chez Rudolph qui préfère procéder par petites touches teintées de romantisme et d’humour. Ainsi les protagonistes de ses films ont toujours une certaine distance avec eux-mêmes qui leur permet d’aborder les situations avec le recul nécessaire à l’autodérision. C’est encore le cas dans « After Glow » où chacun n’est pas dupe de l’autre mais aussi de soi-même. C’est tout le charme des films d’Alan Rudolph que de nous faire sourire de nos comportements comme le faisait Woody Allen dans les années 1970/1980 avec toutefois un peu plus de poésie et moins de férocité que le juif New-Yorkais. Avec ce type de cinéastes, les acteurs sont au premier plan et chez Rudolph ce sont surtout les femmes qui sont à l’honneur. Julie Christie comme avant elle Geneviève Bujold est magnifiée par la caméra du réalisateur qui fait jaillir avec éclat toute la classe et la fragilité de l’actrice anglaise qui bien consciente de la chance qui lui est offerte, livre une prestation très inspirée, récompensée d'une nomination à l'Oscar. Nick Nolte de son côté est parfait comme souvent, dans son rôle d’artisan fataliste qui cache sous sa désinvolture et son apparent détachement une blessure profonde qui l’éloigne inexorablement de celle qu’il aime. Mais la vie est une roue qui tourne chez Rudolph et le couple mature se ressoudera non sans avoir transmis au plus jeune qui l'accompagne (Lara Flynn Boyle et Jonny Lee Miller) la leçon de leur propre histoire. Toujours dans l’ombre du grand Altman, Rudolph n’aura jamais accédé à la gloire mais ce n’était sans doute pas ce qu’il recherchait, préférant délivrer son art subtil loin de la machinerie hollywoodienne qui parvient toujours à formater les plus coriaces. Scorsese, Pollack et même quelquefois Altman ont du passer sous les fourches caudines des producteurs toujours prompts à rogner les ailes des créateurs pour satisfaire le plus grand nombre. Rudolph ne s’est jamais engagé dans cette voie, grand bien lui fasse, même si sa production demeure limitée et un peu méconnue par ce choix courageux. Aux sites comme Allociné de la transmettre.
Quelquefois on se laisse avoir par les compliments qui sont marqués sur la jaquette d'un dvd surtout sur celui-ci ou ils ont mis le paquet (meilleur rôle de Julie christie actrice nominée aux oscars, des mentions de prestigieux festivals un grand Nick Nolte et je passe les meilleures)
Bref je ne me laisserai plus avoir.
Une sorte de Vaudeville maladroit, un film sans véritable histoire ni intrigue et terriblement chiant.
J'ai trouvé ce film plat. J'ai pas payé ce DVD bien cher, mais c'est quand même de trop. Un vaudeville tourné à l'américaine (même si la scène se passe au Québec). Impossible de "rentrer" dans le film, du coup, les deux heures sont bien longues. La traque de la fille de Phyllis n'apporte rien à l'intrigue (quelle intrigue ?). L'unique scène qui m'a fait sourire (d'où l'étoile attribuée au film) étant celle où Lucky le dépanneur se fait courtiser au début du film par une femme âgée.