Le début est pas trop mal mais L'Ombre blanche devient vite peu intéressant. Les scènes d'action n'ont rien d'époustouflant, c'est mou et peu original. Un petit film vite oublié.
Fin des 90's et nous sommes encore dans les grandes heures de Steven Seagal au cinéma, juste avant son déclin au demeurant. "L'ombre blanche" le met dans la peau d'un flic (tiens donc !), ancien agent spécial de je ne sais où (tiens donc !) et évidemment maître en maniement des armes et en arts martiaux, la classique en bref ! Le métrage ne brille donc pas par son originalité mais prend le parti du buddy-movie avec une certaine réussite, le duo Seagal/Wayans marche très bien, entre humour, prises de bec et action et le scénario a juste ce qu'il faut pour nous maintenir en haleine. L'ensemble a fière allure et est traité assez sérieusement pour en faire un bon film d'action/policier, en tout cas on ne s'ennuie pas, les scènes de combat sont pour la plupart bien foutues et mis à part un doublage peu flatteur on passe un bon moment et cette"Ombre Blanche" se classe allègrement parmi les Seagal les plus réussis de sa belle époque.
De loin le meilleur Seagal (comment ça c'est pas dur?), On accompagne ici un duo de flics, le flegmatique mystérieux et le jeune chien fou, à la poursuite d'un tueur, le tout dans une ambiance noire et glauque (on surfe sur la vague du polar occulte lancée par Seven un an plus tôt). Les scènes d'action sont spectaculaires à souhait, l'intrigue n'est pas inintéressante, et le film n'est pas dénué d'humour, en grande partie grâce au bagout des deux personnages principaux.
Pour un Steven Seagal, c'est presque regardable. Voilà comment nous pourrions résumer simplement cette « Ombre blanche » ne brillant ni par son originalité ni pas sa mise en scène, tous les deux d'une banalité assez affligeante. On appréciera néanmoins la présence des deux excellents seconds rôles que sont Brian Cox et Bob Gunton, sans oublier un petit sens de l'humour nous permettant de rendre l'ensemble un peu plus digeste. C'est à peu près tout, et cette « Ombre blanche » ne manquera d'ailleurs pas de s'effacer de votre cerveau à peine après visionnage. Eh les gars, ça reste quand même un film avec Steven Seagal, faut pas trop en demander quand même!
Steven Seagal a une qualité : se caricaturer lui-même pour devenir une caricature vivante !... Il a de la présence mais pas de charisme et il ne sait pas jouer (même VanDamne est bien supérieur !). Un film sans qualité, un téléfilm d'action digne d'un après-midi M6.
Deux inspecteurs, "un blanc, un noir". Le blanc, c'est Steven Seagal, baraqué comme une armoire normande et à peu près aussi expréssif. le noir, c'est Keenen Ivory Wyans, plutôt bon acteur. Entre deux vannes, les compères explosent les méchants. Et voila...
L'Ombre blanche désigne le surnom dont était affublé le personnage de Steven Seagal lorsqu'il était soldat au Vietnam. Car oui à l'instar d'un Dolph Lundgren ou Wesley Snipes, il incarne un ancien militaire devenu flic chargé d'enquêter sur un tueur en série qui crucifie ses victimes. Ce qui nous permet de voir un Steven Seagal devenu bouddhiste que la violence répugne. Ce qui ne l'empêche pas de défourailler dans le tas quand la situation l'exige. Pour cette mission, il est affublé d'un collègue black : Keenen Ivory Wayans (le réalisateur de Scary Movie) qui a l'intelligence de nous éviter le cliché du noir rigolo qu'on avait pu voir dans Piège à grande vitesse. En plus, comme il est plutôt bon acteur, ça équilibre un peu avec un Seagal toujours aussi inexpressif voire constipé. On se rapproche donc pas mal du buddy-movie à la L'Arme Fatale même si évidemment Seagal n'est pas Gibson. Mais dans l'esprit, on y est. On y trouve le quota d'explosions, de fusillades et de vannes de rigueur. Même si le scénario se veut inutilement compliqué vers la fin, L'Ombre blanche reste un bon petit policier qui se laisse regarder surtout si on est fan de Saumon Agile.
Un bon petit film d'action sauce Seagal typique de la fin 90. Un réalisateur de seconde zone, un scénario qui n'existe pas et de l'action dispersée un peu partout mais pas trop.
Un des bons Seagal. Action suspense. Scénario sans surprise, certes, mais on ne se montrera pas trop difficile. Quelques invraisemblances aussi, sur lesquelles les inconditionnels passeront.
Steven Seagal est encore un très bon actioner en 1996, et cette fois, on l'associe avec la star qui monte, Keenen Ivory Wayans, à peine sorti du succès d'In Living Color.
Réalisé par John Gray, le futur créateur de la série Ghost Whisperer, sans grand talent et avec des combats très coupés au montage pour cacher l'embonpoint gagné par Steven Seagal entre deux films. Le scénario est écrit par Kevin Brodbin, qui écrira Profession Profiler plus tard, est réellement incompréhensible par moments et perd certaines de ses storylines en plein film, ce qui nuit vraiment beaucoup au film. Mais comme les acteurs sont plutôt bons, Keenen Ivory Wayans et surtout Brian Cox en tête, le film est amusant, Steven Seagal n'est pas encore nul, et on passe sur le ridicule de Stephen Tobolowsky, de John M. Jackson et même de Bob Gunton.
Johnny Strong et Nikki Reed y apparaissent tout jeunes pour les curiosités, et le tout est tourné sous une photo sombre qui donne au film ce ton assez noir et plutôt cool en fin de compte. Un bon film policier, sans prétention.
Premier buddy-movie pour un Steven Seagal déjà bien enveloppé, L'ombre blanche s'avère au final un film on ne peut plus classique. Des crimes religieux peu intéressants, deux flics que tout oppose (l'un est blanc, l'autre est noir : une impression de déjà-vu ?), une enquête prévisible qui piétine vaguement, quelques castagnes, deux/trois coups de feu et on obtient une série B basique mais néanmoins attrayante. Ponctué de passages comiques, on rigole hélas surtout des répliques de bas étage de Seagal le bouddhiste qui arrive à connaitre l'identité d'une morte rien qu'en la regardant. À ses côtés, le désopilant Keenen Ivory Wayans, sorte de James Belushi de Double détente tout aussi ronchon et bavard, qui ajoute donc les éléments comique de ce buddy-movie extrêmement classique. Pas de grosses scènes d'action mémorables, rien d'extraordinaire dans le scénario, rien de surprenant ni même d'exaltant dans l'ensemble, L'ombre blanche ne proposant au final que du rabâché à travers cette enquête regardable mais très vite oubliable. Surement le dernier film "passable" de Steven Seagal avant sa descente dans les abysses de l'oubli et l'inévitable case du direct-to-dvd.
Tentant comme il peut de surfer sur le succès récent de Seven, un polar violent plutôt à la masse, filmé n'importe comment et scénarisé à la truelle mais plutôt rigolo vu à un certain degré grâce notamment au numéro impayable d'un Steven Seagal en mode flic pseudo-mystique.
L'histoire n'est pas mal, Seven Seagal est toujours aussi remuant, et ici dans un rôle de pseudo hippie qui lui donne une dégaine assez amusante. L'acteur Bob Gunton me fait penser à un mix entre Tobin Bell (Saw) et Ray Liotta. Mais quand même beaucoup à Tobin Bell, au point que je les ai déjà confondus. J'ai été étonné de voir l'un des frères Wayans participer au film, en tant que second rôle principal qui plus est, alors que cette famille est plus spécialisée dans les comédies...