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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 décembre 2013
Ha ! Ha ! Ha ! Les effets spéciaux de Ray Harryhaussen mauvais ! Heu, comment dirai-je ... "Les c..s ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait". Michel Audiard ne se gourait pas là-dessus. Quand on voit le babouin joué aux échecs dans ce film ainsi que le tigre à dents de sabre, quand on sait que Ray Harryhaussen travaillait dans son garage avec des budgets inférieurs, en valeur actualisée à 5 millions de dollars, on réalise qu'il valait à lui seul une équipe de cents graphistes informatisés actuelle. En tout cas, ce film, avec le fils du Grand Cowboy et son animation quasiment parfaite des monstres fantastiques, je ne me lasse pas de le voir et de le revoir.
Ahhh Ray harryhausen et ses effets spéciaux moi j adore ça me rappelle quand j étais petit. Alors oui ça peut paraître très mal fait de nos jours mais je trouve que ces films dégagent un je ne sais quoi qui me fait adorer...ce sinbad est vraiment très sympa en tout cas.
"Sinbad et l'oeil du tigre" est de ces films que l'on préférerait ne pas noter tant l'entreprise est au fond sympathique mais le résultat final extrêmement limité. En effet, que ce soit dans son interprétation au mieux moyenne, au pire catastrophique (Margaret Whiting et ses ahurissants roulements de "r") que dans son scénario pas désagréable mais pas franchement novateur au vue de ce qui a déjà été fait ou encore des dialogues indigents, le film n'est donc pas sans quelques loupés monumentaux qui rendent l'ensemble bien faiblard. Mais l'oeuvre peut compter malgré tout sur le talent toujours intact de Ray Harryhausen, qui réhausse quelque peu le niveau du film grâce à des effets spéciaux une nouvelle fois très réussis (à un ou deux ratés près.) Bref, c'est du cinéma qui manque assurément de talent, mais qui pourra tout de même faire passer une soirée pas désagréable, à condition d'être extrêmement indulgent. Passable.
Le capitaine Sinbad part pour un nouveau périple pour libérer du sort jeté par une sorcière sur le Prince Kassim. Une fois de plus, le film détient en partie sa force grâce au génie Ray Harryhausen pour les trucages, il à tant contribuer dans ce domaine pour le cinéma. Alors oui ça à vieilli, mais pour l'époque et toujours actuellement le charme opère. De périple en périple, Sinbad va faire face à une guêpe bien plus grosse que prévu, un morse géant et autre. Des textes qui sont parfois un peu à ras de terre, et je retiens en positif pour finir, l'actrice Jane Seymour tout simplement merveilleuse dans le film, difficile de rester indifférent.
Dernier opus de la trilogie, Sinbad et l'Œil du Tigre est sans nul doute le moins réussi. Si l’histoire est toute aussi captivante et les monstres de plus en plus originaux (tigre aux dents de sabre, minotaure d’or…), il faut admettre que les décors paraissent peu exotiques et bien cheap (surtout le palais de glace final) et les interprètes médiocres. Patrick Wayne n’est pas très convaincant en Sinbad, jouant du peu de charisme qu’il dégage et récitant son texte sans conviction, il est d’autant plus un piètre combattant. Jane Seymour, forte du succès de Vivre et laisser et mourir, campe quant à elle une délicieuse princesse qui n’a rien à envier à ses prédécesseuses (sauf peut-être le traumatisant décolleté de Caroline Munroe). Sam Wanamaker, principalement réalisateur de séries policières et de westerns, ne brille pas de son talent dans cette réalisation sobre, aux couleurs ternes et aux scènes d’action mal cadrées. Reste toutefois un bon divertissement, avec son petit lot de rebondissements et de créatures toujours animées par Ray Harryhausen.
Les 20 première minutes en gros sont prenantes avec le charme des FX de Ray Harryhausen comme ces 3 démons surgissant du feu et attaquant Sinbad et ses marins dommage que par la suite Sinbad et l'oeil du tigre soit moins riche en action ; les périples manquent d'ampleur et nos héros affrontent peu de danger. L'ensemble du film reste cependant divertissant mais comporte des petites longueurs par moment.
Troisième volet des aventures de Sinbad avec les effets spéciaux de Ray Harryhausen, on pouvait craindre le pire avec le deuxième volet, mais... Si la photographie est moins bonne que dans les précédents volets, c'est une bonne idée d'avoir sorti les protagonistes des contrées chaudes pour les amener sur une banquise. On suit les aventures avec plaisir de cet équipage et on en ressort enchanté. L'avant-dernière contribution de Harryhausen au cinéma avant Le choc des titans en 1981 et qui scellera la fin quasiment définitive de l'animation en stop-motion (image par image), avant que les années 90 puisse permettre le retour de ces techniques dans des oeuvres d'animation en pâte à modeler de Nick Park notamment.
Si on enlève le travail de Harryhaussen ce film est très faible. C'est d'ailleurs le moins réussi de la trilogie Sinbad. En effet le scénario n'est pas assez travaillé, on dirait qu'il sert juste à faire apparaître des monstres, les acteurs sont fades (Patrick Wayne n'a aucun charisme) et parfois les effets sont vieillots. Heureusement il y a le travail sur le babouin et le combat final entre le troll et le tigre.
SINBAD ET L'OEIL DU TIGRE (1977): Au royaume de Sharak, un mauvais sortilège emprisonnera le prince Kassim. Sinbad le marin, afin de conjurer ce maléfice s'engagera dans une aventure mouvementée. Cette histoire, conte 1001 nuits, aurait pu être merveilleuse, tous les éléments étaient là, malheureusement elle sera servie par une mise en scène beaucoup trop plate. Un périple illustré par une distribution d'acteurs fadasses accompagné d'un tempo musical plan-plan. C'est bien dommage, car le travail de Ray Harryhausen continuera à impressionner. Oui, certains trucages seront grossiers (mais pardonnables), notamment de nombreux plans combinant des maquettes avec des incrustations d'acteurs. Toutefois ce film restera intéressant par ce nouveau casting de créatures imaginaires toujours animées avec grand soin. Un monde fantastique divertissant, mais à mon goût manquera d'épaisseur d'un point vu épique.
Dernier Sinbad de Harryhaussen, l'oeil du tigre est aussi le moins bon. Si on enlève le travail du maître des effets spéciaux, il reste un film vide avec une histoire qui traîne inutilement en longueur. Le problème du film est bien là, un scénario simpliste, qui aurait put être sympa, mais qui tourne en rond pendant presque 2h là où 1h20 suffisait largement. Du coup on a du mal à se laisser emporter par le film et la mayonnaise prend pas, ou alors très peu!
Sinbad et l'oeil du Tigre clôt admirablement la trilogie des Sinbad du grand Ray Harryhausen. Cette dernière aventure conserve le charme juvénile et innocent des précédents films. Ne soyons pas trop dur en disant qu'il s'agit juste d'un vieux film désuet aux trucages ringards. Autrefois, les techniques n'étaient pas les mêmes. Elles étaient différentes, mais pas pour autant mauvaises. On faisait avec ce qu'on avait. Je tiens d'ailleurs à rappeler que Ray Harryhausen réalisait tout seul les effets spéciaux de ses films (à l'exception du Choc des Titans), là où de nos jours ils sont 30 ou 40 à bosser sur ce genre de travail pour un seul film. Et même s'ils ont vieillis, ils apportent toujours beaucoup de charme et de poésie à l'ensemble, bien plus encore que les images de synthèses les plus réalistes d'aujourd'hui. Pour ma part, j'aime passionnément les films de Ray Harryhausen qui ne cessent de m'enchanter à chaque vision. Ce Sinbad en fait partie. Il ne s'agit pas d'un film intello fait pour faire réfléchir, mais d'une pure échappée bien divertissante. Et sincèrement, j'avoue préférer cela. En plus, il y a Jane Seymour, ravissante en véritable princesse des Milles et une Nuits. Et les trucages de Ray Harryhausen contribue grandement à la magie qui traverse cet excellent film. Donc, à voir quand on est un amoureux des bons vieux films d'aventures fantastiques et quand on a des enfants, ces derniers seront bien divertis.
Autant les films sur lesquels a travaillé Ray Harryhausen dans les années 50 et 60 baignent dans un climat poétique et magique, autant ceux des années 70 sont cruellement dépassés. Cruellement car on sait la passion qui animait ce célèbre technicien. Cruellement car on connait sa volonté d’offrir un spectacle divertissant de qualité. Cruellement car, de fait, « Sinbad et l’œil du tigre » est quasiment irregardable de nos jours. Si les créatures de Harryhausen restent intéressantes, elles s’insèrent mal dans un récit binaire où s’oppose bêtement le Bien et le Mal, pire elles s’insèrent très mal dans des décors qui ne font jamais illusion et dans de pitoyables incrustations d’images. Ce qui flingue ce Sinbad troisième du nom, ce sont ses affreuses transparences. En 1977, date de sortie de « La Guerre des étoiles », proposer de si ignobles transparences n’est plus acceptable. On ne croit jamais un instant que les personnages sont là où on veut nous faire croire qu’ils sont, on ne croit jamais un instant qu’ils vivent de terribles péripéties et on ne croit jamais un instant à cette aventure. Avec ses contours ratés, ses décors en toc et ses horribles contrastes de couleurs, on se retrouve dans un film, au mieux fauché, au pire bâclé. La médiocre interprétation de personnages creux et caricaturaux n’aide en rien à la réussite d’une entreprise où out est sacrifié à des effets spéciaux démodés. Dans la droite ligne des films d’aventures fantastiques totalement kitsch des années 70 (la série des « Sixième continent » par hasard), on obtient donc cette aventure nanardesque qui se prend très au sérieux et qui époustoufle par son effrayante naïveté. « Le Voyage fantastique de Sinbad » en 1973 évitait de peu le ridicule. Il l’atteint ici dans toutes les largeurs même s’il est toujours difficile de dénigrer les projets sur lesquels a travaillé Ray Harryhausen. Mais bon sang que le premier volet semble à des années lumières de ce machin ridicule qui a pourtant pu nous transporter dans notre jeunesse.