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traversay1
3 638 abonnés
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3,0
Publiée le 4 août 2016
Grand maître ès péplums baroques, Cottafavi s'attaque ici à une fantaisie historique qui se prend assez peu au sérieux. Les cent cavaliers (appelé aussi Le fils du Cid, pour des raisons commerciales) se passe dans l'Espagne occupée par les Maures. Quelques morceaux de bravoure et pas mal d'humour font passer deux petites heures agréables.
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1,5
Publiée le 9 septembre 2018
Au Cinèma de minuit, il faudra « Cent cavaliers » pour que nous dègustions une aventure à l'italienne avec des opprimès qui se lèvent pour renverser une force d'occupation! Une recette inèdite à base de bravoure du pauvre et de jolie actrice sous-exploitèe (Antonella Lualdi). Tournè en Espagne, "I cento cavalieri" est du genre mineur et caniculaire! Cinèaste aux multiples facettes, Vittorio Cottafavi ne nous passionne guère durant la projection! Si un civil vole, c'est du banditisme! Si un militaire vole, c'est un acte belliqueux! C'est ainsi qu'on rompt les trêves et qu'on dèclenche les guerres! il est ècrit que la clèmence donne davantage de fruits que la violence mais il est aussi ècrit qu'on ne discute avec l'ennemi que dans un seul cas : s'il est le plus fort! La seule petite originalitè de "I cento cavalieri", c'est sa bataille finale, tournèe curieusement en noir et blanc! Une guerre qui amènera ruine et douleur! Avec ni vainqueurs ni vaincus! Mais l'amour - comme souvent - triomphera vite de la haine et des tortures...
Film médieval par un pro du péplum italien. Scénario basé sur un pan de l’histoire et des faits historiques (mais fictifs) rarement abordé au cinéma, les Invasions Maures au Moyen-âge. Les soldats (et tous les personnages quasiment) sont tournés en dérision mais cela reste léger on n'est pas dans une grosse farce. Manque d’actions et d’un souffle épique (un des codes du genre pourtant) sauf peut-être dans le derniers ¼ d’heure avec une grande bataille (mais elle est bâclée).
Dès le départ, ce film est complètement plombé par l'esprit de la comédie bouffonne tragi-comique italienne qui ne convient pas du tout à l'Espagne médiévale dont une partie était dominée par les Maures. Même avec la meilleure volonté, on ne parvient pas à y croire. Les acteurs sont médiocres, même la belle Antonella Lualdi, terriblement sixties avec sa coiffure gonflée, ne tire pas son épingle du jeu. Le chef des paysans chrétiens, sorte de Don Quichotte, est franchement grotesque. La mise en scène manque de souffle et le scénario est ultra conventionnel. Curieusement, on passe brusquement à la fin d'un manichéisme caricatural, qu'on dénoncerait aujourd'hui comme islamophobe, à un pacifisme humaniste inattendu. Restent quelques idées, comme ces soldats mutilés qu'on cache pour ne pas effrayer les jeunes troupes, mais ça ne suffit pas à faire un film. Inutile d'ajouter que l'histoire est une fois de plus maltraitée de façon ridicule et que les anachronismes abondent, en particulier dans les dialogues. Cottafavi, spécialiste du péplum de Cinécitta, avait fait nettement mieux avec Hercule à la conquête de l'Attlantide...