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    Allemagne année zéro
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    3,9
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    45 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2009
    Troisième et dernier film du maître du néo-réalisme italien ayant pour thème la 2ième Guerre Mondiale. Rossellini déplace ces caméras d'Italie en Allemagne et utilise pour son film les ruines du secteur français de Berlin.
    Toutes les horreurs de la guerre sans la guerre. On suit les mésaventures du jeune Edmund Kohler (12 ans) sans deviner jusqu'où celles-çi vont l'emmener entre un père mourant, une soeur qui se prostitue pour survivre et un frère qui se cache pour ne pas finir en prison pour son passé nazi. Le tout sous la "protection" d'un ancien maître d'école que l'on devine aisément (et avec horreur) pédophile...
    L'horreur à l'état pur. Le désespoir du vaincu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2009
    Rossellini nous dresse ici une peinture d'une Allemagne en détresse au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale avec une grande classe. Les personnages sont vraiment poignants.
    Très bon film.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2008
    On ne doit pas pouvoir décemment aller plus loin dans la représentation brute de la ruine et de la misère. En même temps certains plans des ruines du Berlin de l'époque sont du meilleur cinéma. C'est un document historique et une oeuvre humaniste qui prend aux tripes.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Superbe d'un point de vue historique, l'oeuvre de R.Rossellini souffre d'un manque certain d'intensité et de profondeur dans le portrait de la jeunesse allemande.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2008
    Tourné tout de suite après la guerre, alors que les plaies étaient encore vives, ce film nous présente un Berlin ravagé, où seul l'instinct de survie anime hommes, femmes et enfants.
    Du grand cinéma.
    Meilleur que "Roma, città aperta" à mon humble avis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2008
    Chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvres du cinéma.
    oranous
    oranous

    141 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2007
    Ce film est poignant. C'est un film très dur. La fin est horrible et pour une fois je n'exagère pas.
    Je pense que la situation de l'Allemagne au lendemain de la guerre est très bien représenté.
    Onpardonne tout a ce gamin qui est très sympatique mais tellement faible.
    Pendants les dernières minutes du film on se dit que ce n'est pas possible il ne peut pas faire ca, et si.
    Une fin qui est vraiment marquante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2007
    tout aussi émouvant que "rome ville ouverte", "allemagne année zéro" présente un pays dévasté et ses habitants dans un no man's land vertigineux. la dernière scène du film est inoubliable et ne peut laisser indifférent ceux pour qui la misère humaine est insupportable.
    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2007
    Une des oeuvres importantes de Roberto Rossellini. D'un réalisme confondant, et cela jusqu'au moindre petit détail, ce film est un classique du réalisme italien, se contentant de montrer, sans jamais prendre parti pour quoi que ce soit, les conditions de vie après la guerre de 39-45. Et même si ce n'est pas forcément le genre de films qui nous enthousiasment, il reste tout de même très brillant, notamment par sa fin, poignante. A découvrir.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2007
    Tourné dans les ruines même du Berlin d'après-guerre, un film d'un réalisme terrifiant. Le destin de cet enfant sans repères dans un pays détruit nous est restitué comme un documentaire. Les conditions de vie des allemands à ce moment de leur histoire nous est parfaitement rendu. Le cheminement et les actes du jeune garçon, encore conditionné par des années de nazisme, font froid dans le dos. Devant l'effroi de son geste paricide qu'il va finalement réalisé, la seule solution comme Hitler et beaucoup de nazis sera donc de se donner la mort. Une oeuvre poignante et forte, témoin de la souffrance d'un peuple qui tente de survivre et de se reconstruire dans la défaite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2007
    Allemagne année Zéro, ou toute la force, le tragique, le génie du néo-réalisme italien condensé en un seul film. Rossellini était un grand.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2006
    Un an après "Roma, città aperta", Rossellini livrait un second volet sur le bilan ravageur de cette Seconde Guerre Mondiale. Tourné durant l'été 1947 à Berlin, "Germania, anno zero" évoque, comme son nom l'indique, le point de vue Allemand, sans prendre parti pour qui que ce soit. Le principe est le même : faux documentaire, mais véritable description sociale. Le tout dans le style le plus radical possible, c'est-à-dire un néoréalisme sec. L'image n'est pas toujours nette, les éclairages naturels ne donnent pas lieu à l'esthétique que l'on peut acquérir en studio, mais peu importe : l'essentiel est dans le propos. De ce point de vue-là, c'est absolument remarquable. Objectif, désirant formuler un message d'espoir au milieu de toute cette misère, celui-ci finira comme noyé sous les trop nombreuses décombres. Rien n'est perdu, semble-t-il dire, mais il va falloir que cela change car le constat est édifiant. Pas de recul, constituée d'interrogations qui touchent le spectateur avant le réalisateur, l'oeuvre est résolument pessimiste. Si "Roma, città aperta" ne m'avait que partiellement convaincu, "Germania, anno zero" est à mes yeux d'un tout autre niveau. Plus dur mais ne s'embarquant dans aucune longueur, il ne développe que ce qui est favorable à l'ensemble. Les protagonistes les plus passionnants sont ainsi révélés à pleine lumière tandis que d'autres nous paraissent plus mystérieux. Finalement, on se rend compte que notre impression devient celle des habitants eux-mêmes : avec leurs joies, leur craintes, leurs familiarités ou au contraire les personnes inconnues qui défilent... On rentre complètement dans ce voyage terrifiant, ressortant complètement sonné et abasourdi par la conclusion. La seule chose que l'on pourrait reprocher à ce film remarquable, c'est d'abuser de son style, de se complaire de ce qu'il décrit. Enfin, cela n'engage que moi...
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2010
    C'est irréprochable stylistiquement, c'est très intéressant sur le plan documentaire, c'est intelligent... Passionnant de voir avec autant de détail le Berlin de l'immédiat après-guerre et comment y vivaient (ou plutôt survivaient) ses habitants. On devrait montrer ça plus souvent à ceux qui pleurnichent qu'aujourd'hui la vie est dure. Beaucoup d'images précieuses sur les immeubles éventrés, les bâtiments vides, les rues défoncées. Un regard cru sur les duretés de la vie. Celles qui sont montrées: le manque de nourriture, le chacun pour soi. Celles qui ne sont que suggérées: la prostitution des jeunes filles et des enfants. Une évocation sourde des fantômes qui continuent à hanter l'ancienne capitale du Reich, avec cette formidable séquence où la voix de Hitler jaillit d'un gramophone et résonne dans les ruines désertes de la Chancellerie. Les nostalgies bien présentes, malgré la terrible leçon de la défaite - cet ex-instituteur ignoble qui, en ressassant les théories nazies sur l'élimination des faibles, mettra l'idée du meurtre de son père dans la tête d'Edmund. L'égarement, la perte de repères... Plein de choses positives donc. Pourtant ça ne me fait pas grimper aux rideaux. Assez peu d'émotion, une philosophie du cinéma au premier degré qui ne me convainc pas totalement. Je ne suis emballé qu'à moitié (allez, aux trois-quarts). Peut-etre que je fais la fine bouche...
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Roberto Rossellini pose un regard sur l’Europe avec Allemagne année zéro, un nouveau départ pour tous les pays européens, mais aussi un nouveau départ pour le cinéaste qui vient de perdre son fils (carton au début du film). Troisième volet de la trilogie de Rossellini sur la guerre. Berlin est filmée de manière remarquable, comme un documentaire sur la situation de l’Allemagne où règne l’incompréhension, un cauchemar au quotidien en cette année 1947 où les habitants déambulent au milieu des ruines, destructions liées aux bombardements intensifs des Alliés. Ce film est un témoignage des traumatismes du peuple allemand au lendemain de l’effondrement du III° Reich. Rossellini filme tout, de la présence souterraine de l’idéologie nazie (l’ancien instit vraisemblablement pédophile), la présence des Alliés (présence des français), le partage de Berlin. Les allemands cherchent leurs repères dans un monde qui n’en a plus. Rossellini évite tout sentimentalisme, refuse de porter le moindre jugement (« regarder pour comprendre »), dévoile le désarroi moral et social d’un pays en quête d’une nouvelle identité. Allemagne année zéro c’est avant tout l’histoire d’un être vulnérable, le jeune Edmund, victime innocente de la destruction morale de Berlin, autrefois symbole de la toute puissance de l’ennemi. On voit le jeune garçon parcourir les rues, vivant de trafics divers afin de nourrir sa famille : un père malade, un frère qui se cache en raison de son appartenance à la Wehrmacht durant la guerre et une soeur prête à tomber dans la prostitution. Rossellini filme les plaies, les séquelles de la guerre, les tombes creusées au milieu des ruines, les affamés s'acharnant sur le cadavre d'un cheval gisant sur la chaussée. Edmund sera victime du discours d'un ancien insti nazi "Il faut avoir le courage d'éliminer les faibles" et provoque la mort de son père en l'empoisonnant. Rongé par la culpabilité et le remords, il se suicide. C'est le point "zéro" d'une humanité à reconstruire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il y a des films qui marquent, Allemagne année zéro est de ceux-là.
    Un film historique tout à fait magnifique...un Chef-d'oeuvre (avec un grand C !!!)
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