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De nos jours il n'y a pas grand-chose qu'un mari et père travailleur puisse faire pour joindre les deux bouts si ce n'est se tourner vers les petits larcins comme on le voit dans cette histoire légère de corruption et de liens familiaux qui se démarque des thrillers politiques habituels du réalisateur Costa Gavras. Il est présenté comme une comédie ce qui est un peu trompeur il est d'abord une étude de caractère ensuite un portrait de famille et enfin un drame sur le passage à l'âge adulte le tout souligné par un esprit sournois et des touches inattendues d'humour très français. C'est un film composé d'événements étranges et de détails décalés comme les désirs inassouvis de la petite sœur Martine pour son frère François ou les deux jumeaux bulgares fous et parlant latin qui interrompent l'un des cambriolages. En fin de compte l'histoire privilégie le charme à la substance mais si l'ensemble de Conseil de famille est inférieur à la somme de ses parties il n'en demeure pas moins une distraction assez divertissante...
Adapté du roman éponyme (1983) de Francis RYCK [pseudonyme d’Yves DELVILLE (1920-2007) et qui a beaucoup écrit pour la « Série noire » entre 1966 et 1978], le film raconte l’histoire d’un père de famille, sorti de prison (Johnny HALLYDAY), marié à Fanny ARDANT (dont il a aussi une fille, Martine) et de son complice (Guy MARCHAND), spécialistes du perçage de coffres forts auxquels se joint temporairement (
spoiler:
car il va tomber amoureux, ce qui va provoquer la réunion du conseil de famille
) le fils (Rémi MARTIN) de Johnny Halliday et dont Guy Marchand est le parrain. Malgré quelques scènes amusantes, quel est le thème du film ? Tuer le père pour être adulte ? Un film sans intérêt que n’importe qui aurait pu réaliser et où on ne retrouve pas la « patte » de Costa-Gavras.
) le fils (Rémi MARTIN) de Johnny Halliday et dont Guy Marchand est le parrain. Malgré quelques scènes amusantes, quel est le thème du film ? Tuer le père pour être adulte ? Un film sans intérêt que n’importe qui aurait pu réaliser et où on ne retrouve pas la « patte » de Costa-Gavras.
Ti Nou
Certainement l’un des films les plus anecdotiques de Costa-Gavras ainsi que l’une de ses rares œuvres peu politisées. Le casting est impressionnant et le ton de cette chronique familiale, centrée sur les relations entre père et fils, est léger sans être franchement drôle.
costa gavras change de registre , plutot reussi
melange de comedie et de policier
fanny ardant très belle comme à son habitude
johnny dans un role qui correspond à sa personnalité !
melange de comedie et de policier
fanny ardant très belle comme à son habitude
johnny dans un role qui correspond à sa personnalité !
Un film étrange : D'un coté, un polar qui pourrait être prometteur, de l'autre un scénario qui, surtout sur la fin, part dans tous les sens et finit par ne plus en avoir. Une critique de la société (particulièrement la bourgeoisie), mais qui ne mène nulle part. Johnny est très bien.
this is my movies
Comédie policière et gentiment amorale pour Costa-Gavras qui brocarde gentiment les travers de l'argent au sein d'une petite famille de braqueurs. Voir comment le luxe finit par corrompre la "moralité" du patriarche a quelque chose d'intéressant, surtout quand ce dernier est campé par un J. Hallyday qui trouve là un de ses meilleurs rôles au cinéma. Il faut aussi féliciter l'excellent casting de 2nds rôles, avec en tête F. Ardant et G. Marchand. Je viens d'ailleurs de voir deux films à la suite des années 80 avec cet acteur en 2nd rôle (l'autre étant "L'été en pente douce", sympathique comédie noire qui lorgne vers le film noir et qui se déroule au sein d'un petit village sentant bon la France du vide, avec une jolie troupe de péquenauds) et cet acteur méritera mieux de la postérité que son rôle de Nestor Burma dans la série éponyme (au même titre de B. Crémer, à la carrière cinéma trop occultée par son rôle dans les Maigret). C'est sympathique, avec quelques pointes d'humour absurde plutôt réussies (le braquage qui se termine sous un déluge de tirs par les bourgeois à leurs fenêtres), de moments assez gênants et ambivalents, des personnages bien dessinés, une narration efficace et une fable assez enthousiasmante. A (re)découvrir. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
J'ai vu ce film sur Arte en hommage à Johnny Halliday, décédé le 05/12/2017. Un film de Costa Gavras, je me suis dis que je pouvais pas le louper. J'aurais peut-être du car c'est assez moyen. L'histoire en elle-même n'est pas très bien ficelée, heureusement elle est sauvée par les acteurs, notamment Fanny Ardent, puis les autres ensuite. Il y a heureusement quelques seconds rôles comme Luchini ou Negret qui sont sympa. Bref cette histoire de famille de criminels perceurs de coffre avec le rapport père-fils et tous les rapports familiaux secondaires est très moyenne.
pierrre s.
Loin, mais alors très loin de ses standards habituels, Gavras signe un film plus léger, plus tendre. Johnny y joue un chef de famille violent et autoritaire. Dans sa famille le vol est un art, et il se transmet coute que coute! Un film plutôt sympathique, avec sans doute l'un des meilleurs rôles de Guy Marchand.
ferdinand75
Un vrai navet de Gavras. Un scénario absolument improbable, des personnages absolument pas crédible. Des braqueurs au grand coeur qui sortent et retournent de prison régulièrement, , absurde , Un enfant fils du braqueur traumatisé, un peu "space" qui en plus joue très mal. , . Tout cela est mal jouer , personne n'y croit : Fanny Ardan ou Johnny sous joue attendant le clap de fin. . On frole le grandguignol. Ce n'est pas un policier , pas une coméide, pas une satire, un sous- sous TéléFilm.
comédie complètement ratée du fait d'un scénario bâclé et d'une direction d'acteurs inexistante : la fin est particulièrement grotesque et invraisemblable : voir Johnny et Marchand déguisés en jumeaux mafiosos et ensuite être dénoncés par le jeune fils est particulièrement nu et risiblel.
On se demande comment Costa Gavras a pu commettre ça et comment son producteur a pu laisser sortir cette daube.
On se demande comment Costa Gavras a pu commettre ça et comment son producteur a pu laisser sortir cette daube.
Alain D.
Une très belle Comédie coécrite et réalisée par Costa-Gavras. Il nous offre des dialogues succulents et de très belles images. Dommage qu'il ne s'adonne pas plus souvent à ce genre car il nous propose également un bon scénario débordant de tendresse et d'humour où les enfants sont les personnages centraux de l'histoire.
Un autre atout de ce film réside dans la qualité de son casting : Rémi Martin très bon dans le rôle principal de François ; la petite Juliette Rennes (la sœur de François) est véritablement craquante. Fanny Ardant est comme toujours très classe et Johnny Hallyday est assez crédible en papa cambrioleur professionnel.
Merci à ARTE d'avoir rediffusé ce film en hommage à Johnny.
Un autre atout de ce film réside dans la qualité de son casting : Rémi Martin très bon dans le rôle principal de François ; la petite Juliette Rennes (la sœur de François) est véritablement craquante. Fanny Ardant est comme toujours très classe et Johnny Hallyday est assez crédible en papa cambrioleur professionnel.
Merci à ARTE d'avoir rediffusé ce film en hommage à Johnny.
Benjamin A
Tout le monde a bien le droit à une petite pause, Costa-Gavras compris et, loin de ses brillants thrillers politiques (L'aveu, États de Siège, Missing etc), il livre Conseil de Famille, comédie où il met en scène une famille qui va voir revenir le père, un "perceur de coffres-forts", suite à une longue peine de prison.
Partant du point de départ d'un fils et d'une fille vivant avec leur mère, pensant que leur père est à l'hôpital et revenant un beau jour de prison avec leur parrain et complice, Costa-Gavras oscille entre comédie et chronique familiale, malgré que l'on ressent toujours une atmosphère plutôt légère. Le cinéaste d'origine grecque commet plusieurs fautes, que ce soit dans le rythme, dans certaines situations qui ne marchent pas et en deviennent même parfois lourdes ou encore dans l'ensemble qui parait quelques fois trop brouillon, notamment dans la seconde partie de l'oeuvre.
Pourtant, l'ensemble reste tout de même un minimum plaisant, notamment grâce aux acteurs qui semblent ne pas se prendre aux sérieux et c'est tant mieux. Johnny se révèle plutôt bon en père strict, tout comme Fanny Ardant en femme au foyer intelligente ou encore Guy Marchand en parrain des mômes et associé/ami du père. Si Costa-Gavras ne brille pas par sa mise en scène ici assez convenue, il reste tout de même assez sobre et laisse une belle part aux acteurs dont le plaisir d'être là est communicatif tandis que quelques situations marchent bien.
Loin des thrillers politiques dans lesquels il a souvent excellé, Costa-Gavras signe ici une comédie familiale assez maladroite mais qui se révèle dans l'ensemble plutôt plaisante, notamment grâce à des acteurs qui semblent ne jamais se prendre aux sérieux.
Partant du point de départ d'un fils et d'une fille vivant avec leur mère, pensant que leur père est à l'hôpital et revenant un beau jour de prison avec leur parrain et complice, Costa-Gavras oscille entre comédie et chronique familiale, malgré que l'on ressent toujours une atmosphère plutôt légère. Le cinéaste d'origine grecque commet plusieurs fautes, que ce soit dans le rythme, dans certaines situations qui ne marchent pas et en deviennent même parfois lourdes ou encore dans l'ensemble qui parait quelques fois trop brouillon, notamment dans la seconde partie de l'oeuvre.
Pourtant, l'ensemble reste tout de même un minimum plaisant, notamment grâce aux acteurs qui semblent ne pas se prendre aux sérieux et c'est tant mieux. Johnny se révèle plutôt bon en père strict, tout comme Fanny Ardant en femme au foyer intelligente ou encore Guy Marchand en parrain des mômes et associé/ami du père. Si Costa-Gavras ne brille pas par sa mise en scène ici assez convenue, il reste tout de même assez sobre et laisse une belle part aux acteurs dont le plaisir d'être là est communicatif tandis que quelques situations marchent bien.
Loin des thrillers politiques dans lesquels il a souvent excellé, Costa-Gavras signe ici une comédie familiale assez maladroite mais qui se révèle dans l'ensemble plutôt plaisante, notamment grâce à des acteurs qui semblent ne jamais se prendre aux sérieux.
J ai été figurant dans ce film en 1986! Et j ai eu le privilège de balancer sur la 4L de Johnny, un mélange de vase! Je me rappel que dans une prise, il avait oublié de refermer la fenêtre de la voiture, et là, on s'est donné à coeur joie! MDR!
Sinon bon souvenir de tournage d une semaine pour max 3mn d'écran ! BCP DZ scène coupée entre la version ciné et la version TV.
Bon souvenir aussi sur la dernière prise, celle ou on est poursuivit par une compagnie de CRS sur la plage!
Les mobs avaient morflé grave à cause du sable !
Sinon bon souvenir de tournage d une semaine pour max 3mn d'écran ! BCP DZ scène coupée entre la version ciné et la version TV.
Bon souvenir aussi sur la dernière prise, celle ou on est poursuivit par une compagnie de CRS sur la plage!
Les mobs avaient morflé grave à cause du sable !
une premiere partie plaisante et une seconde (quand les enfants ont grandis) nettement moins reussie et un peu ennuyeuse... Johnny montre ici qu'il peut etre un acteur pas trop mal quand il est bien dirigé... ce fut si rare sur sa carriere cinematographique...)
Un film brouillon de Costa-Gavras qui n’est pas un réalisateur à porter aux nues mais qui est tout de même beaucoup plus inspiré lorsqu’il tourne des sujets d’inspiration politique. Cette étude d’une famille peu conventionnelle où l’on considère le hold-up comme un métier n’apporte pas grand chose à sa filmographie. Le scénario est mou, la mise en scène quelconque et la direction d’acteurs catastrophique, chacun se retrouvant livré à lui-même, ce qui ne donne pas un résultat convaincant. Johnny Hallyday est particulièrement mauvais dans l’un de ses premiers rôles sérieux à l’écran, Fanny Ardant semble s’ennuyer ferme et même Guy Marchand, qui fait ce qu’il peut avec tout son talent pour sauver le film, est nettement en dessous de ce qu’il peut donner. La fin est bâclée et on reste sur une impression globale de raté irréversible.
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