On a donner les moyens à Ron Howard pour réaliser un film de haut vol, ici, on a le gratin des acteurs de cette époque, Gibson, Russo, Sinise, sans compter tous les seconds rôles tous excellents, l'histoire qui s'oriente sur un enlèvement, mais cela va bien au delà; le personnage de Gibson qui est rattraper par sa conscience, qui joue dans les règles, puis qui décide de les fixer. Rene Russo est malheureusement sous exploitée, certes on retrouve le couple phare de l'arme fatale, mais ici, son rôle reste bien effacé face à son important de mari.
Le sujet est délicat, le traitement efficace, Howard, est un touche à tout, il s'essaie à tous les genres, avec plus ou moins de réussite, il est comme ces réalisateurs de l'âge d'or des studios. Prolifique, ils répondaient à des films de commande, et ils arrivaient parfois à sortir un chef d'œuvre, on pense à Michael Curtiz, qui pouvait faire Robin des bois puis Casablanca, ou les anges aux figures sales.
Howard est pareil, réalisateur prolifique et honnête, il peut passer de Willlow, à La Rançon, en passant par Da Vinci Code ou même Rush, filmographie éclectique mise au service des studios, se pliant à l'histoire plus qu'à la manière. En regardant un de ces films, rien ne nous indique que c'est lui le réalisateur, ce n'est pas comme un Tarantino ou un Tony Scott que l'on sait identifier tout de suite, mais il reste un très bon artisan du 7ème art.