La force de ce film est qu'il est tiré d'une histoire réelle, et au delà des conditions de vie des prisonniers, le système administratif, corrompu et inattaquable et le point central de la dénonciation de toute cette organisation.
Le film datant du début des années 80; on retrouve les acteurs de cette époque, tous les administrateurs sont antipathiques, pas un pour rattraper les autres et cela sert le film, on se prend à les haïr, les prisonniers, qui sont aussi les matons, sont tout aussi corrompus, et ils ne veulent pas que l'on viennent troubler leur petit confort, même si c'est pour améliorer celui du plus grand nombre, c'est la nature humaine, mais au delà des hommes, c'est le système qui est corrompu.
Brubaker lui, se veut intègre, un idéaliste qui essaie de changer les choses, mais n'a que peut de soutient.
C'est plein de petites informations, dont celle du détenu condamné à perpétuité pour deux vol de voiture et détérioration de bien public, (des toilettes), cela ne rigolait pas en ce temps là.
On peut aussi apprécier une courte scène où apparait Morgan Freeman, l'un de ses premiers rôles, mais il faudra encore attendre 10 ans et le redécouvrir dans Glory pour qu'il commence réellement sa véritable carrière.
Le film n'a pas trop mal vieilli et Redford est impeccable, comme toujours, charismatique et engagé.