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AMCHI
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4,0
Publiée le 10 mars 2017
Déjà auteur de l'excellent Luke la main froide, Stuart Rosenberg nous livre avec Brubaker un nouveau film sur le milieu carcéral. La 1ère demi-heure du film ou Brubaker est infiltré parmi les prisonniers est assez dur à voir, ce film toujours aussi bon de nos jours offre un constat sans concession de l'horreur carcéral. Le casting est très bon et Robert Redford, acteur talentueux et très charismatique, est parfait dans son personnage qui se bataille pour ses idées.
Un autre film sur l'univers carcéral et le mauvais traitement infligé aux prisonniers. Ce n'est pas le plus passionnant car il manque de piquant, mais il se laisse regarder.
Inspiré d’une histoire vraie, un drame carcéral engagé (mais ayant un peu vieilli) qui dénonce les zones de non-droit du système pénitentiaire américain, porté par un solide Redford en directeur de prison idéaliste. 2,75
Brubaker est un film au message social et politique fort. Robert Reford est brillant, campant un directeur de prison humaniste dans un environnement qui ne l'est pas.
La force de ce film est qu'il est tiré d'une histoire réelle, et au delà des conditions de vie des prisonniers, le système administratif, corrompu et inattaquable et le point central de la dénonciation de toute cette organisation. Le film datant du début des années 80; on retrouve les acteurs de cette époque, tous les administrateurs sont antipathiques, pas un pour rattraper les autres et cela sert le film, on se prend à les haïr, les prisonniers, qui sont aussi les matons, sont tout aussi corrompus, et ils ne veulent pas que l'on viennent troubler leur petit confort, même si c'est pour améliorer celui du plus grand nombre, c'est la nature humaine, mais au delà des hommes, c'est le système qui est corrompu. Brubaker lui, se veut intègre, un idéaliste qui essaie de changer les choses, mais n'a que peut de soutient. C'est plein de petites informations, dont celle du détenu condamné à perpétuité pour deux vol de voiture et détérioration de bien public, (des toilettes), cela ne rigolait pas en ce temps là. On peut aussi apprécier une courte scène où apparait Morgan Freeman, l'un de ses premiers rôles, mais il faudra encore attendre 10 ans et le redécouvrir dans Glory pour qu'il commence réellement sa véritable carrière. Le film n'a pas trop mal vieilli et Redford est impeccable, comme toujours, charismatique et engagé.
Un directeur d'établissement pénitentiaire nouvelle nommé,qui s'infiltre parmi les prisonniers,pour mieux comprendre le fonctionnement de la prison de Wakefield et en réformer le système injuste. Un scénario rudement bien trouvé pour ce film de genre maîtrisé par Stuart Rosenberg,qui était déjà le metteur en scène de "Luke la main froide",dans le même genre. Le film dénonce amèrement,surtout dans sa première demi-heure les injustices,les brimades,les sévices,l'insalubrité d'un endroit où les codes pour survivre ne sont pas les mêmes que dans la société extérieure. Tout réformateur qu'il est,Henry Brubaker se heurte au Congrès et à des gardiens corrompus. Tous ne sont pas près au changement... Robert Redford porte le film à bout de bras,avec cette subtilité et sa volonté coutumière. les dialogues sont parfois crus,certaines scènes dures pour les nerfs. On est révolté,ce qui est un bon indicateur de la qualité de "Brubaker"(1980). En revanche,on est moins conquis la trop grande gentilesse des prisonniers,et un final somme toute très hollywoodien. Un bon témoignage de l'univers carcéral américain à une certaine période.
Un directeur de prison s'infiltre quelques jours parmi les prisonniers avant de prendre ses fonctions. Il va remuer ce qui pue et tenter d'améliorer la situation de la prison à tous les niveaux. Des découvertes crédibles et dénonciatrices. Morts, corruptions, contrebande... Des questions d'ordre morales et financières sont soulevées. Intéressant et bien mené par Robert Redfort en prisonnier / Directeur. Les postes des différents prisonniers demeurent farfelus par moment. On ne sait pas trop s'ils sont gardiens ou prisonniers.
Un film de prison qui a pour originalité d’avoir comme héros le directeur de la prison. En plus de disséquer les affres de l’enfermement on a avec ce personnage un sous texte sur la corruption qu’elle soit au niveau de l’individus d’une administration ou d’une institution. Cela montre que ceux qui restent fidèles à leurs convictions passent au final pour des illuminés. Mais en même temps et c’est là où cela devient très intéressant il montre que le jusqu’au-boutisme et le dogme peuvent aveugler au point de ne pas se rendre compte que le succès est là et que continuer ne fera qu’empirer les choses. Robert Redford est LA superstar du film toujours mis en avant mais on trouve aussi et il faut le souligner beaucoup de très bons seconds rôles. Ça n’est pas un chef d’œuvre mais c’est très bien mené.
Ce regard porté sur la difficile situation des prisonniers américains et du mépris gouvernemental envers ce grave problème tient toute sa force de sa véracité. Le scandale révélé par l’impuissance de ce directeur de prison pour mettre fin à l’insalubrité et les conditions de vie digne d’un goulag sibérien est un sujet parfaitement maitrisé par Stuart Rosenberg grâce au réalisme donné aux relations entre les personnages et à une intensité dramatique soutenue. Robert Redford est, comme à son habitude, un excellent acteur plein de charisme. L’enfer carcéral aura rarement été dépeint avec autant de profondeur que dans ce brûlot virulent contre l’administration pénitentiaire.
Avec sa peinture d'un univers carcéral sombre, corrompu et violent, un film qui se place dans la lignée d'oeuvres comme "Les évadés" ou "Papillon". Malgré une bonne prestation de Robert Redford parfait, en démocrate convaincu, dans son rôle face à l'excellent Yaphet Kotto ou encore Morgan Freeman tout jeune, un long-métrage assez étrange, au rythme irrégulier et à l'écriture alambiquée pour un résultat qui m'est resté nébuleux sans être mauvais. Un beau discours humaniste mais une réalisation terne, peu marquante.
Stuart Rosenberg : voilà un nom qui ne saute peut-être pas instantanément aux oreilles de tout le monde et pourtant, le bonhomme s'est fait une jolie carrière en se permettant le luxe de s'attacher les services de plusieurs acteurs de renom : Paul Newman, Rod Steiger, Charles Bronson. Ici, c'est à une autre pointure qu'il fait appel : Robert Redford. Film carcéral dont le début présente une vraie originalité, « Brubaker » est porté entièrement par son acteur principal éclaboussant l'ensemble de son charisme. Le but premier du film ? Proposer un divertissement de qualité tout en dénonçant certaines pratiques inhérentes au monde carcéral. Le chantage par la peur, des tortures où sont utilisés bon nombre d'outils et j'en passe. Sans oublier l'influence que la politique peut avoir sur les conditions de détention. Tout ceci, Rosenberg le réussit en faisant preuve d'une maîtrise certaine. Alors, on pourra reprocher à son film un vrai manque de surprise. Le début est original. Le reste obéit aux canons du genre. Tout comme on pourra reprocher un manque de rythme. Finalement, « Brubaker » ne révolutionne ni le genre, ni le cinéma, mais il est fait avec implication et remplit son office.
Un film qui détonne par son thème et son propos (surtout en 1980 !) mais qui souffre d'une lenteur générale et de longueurs. Il s'agit de l'adaptation cinématographique d'une autio-biographie de Tom Murton, administrateur pénitentiaire en Arkansas. Le livre sorti en 1969 explique le scandale des traitement inhumains découverts en 1967 grâce à un rapport que le nouveau gouverneur Rockefeller avait déterré de l'administration précédente.L'intérêt du film est donc de nous plonger dans la réalité des prisons US de cette époque, et qui plus est par des faites réels. On parlait même d'un fosse commune dissimulée à proximité... Autant ma découverte de ce film m'avait fait grande impression, autant un nouveau visionnage plusieurs années après ne m'a plus du tout fait cet effet. Trop lent et plat.
1 poil moins convaincant que "Luke la main froide" du même réalisateur... Pour ce dernier la dénonciation est plus subtil alors qu'ici la ficelle est plus grosse et donc moins réaliste et moins marquante, notamment dans la façon de teminer le film. Redford est toutefois plus que convaincant et les prisonniers tous très crédibles. Un excellent film de "prison", un genre en soi.
L’Amérique a un problème avec son histoire et sa société et il est devenu monnaie courante de la critiquer à travers le cinéma, tout en apportant des discussions à vertu sociologiques plus ou moins habiles.
Brubaker parle du système carcéral américain et des conditions inhumaines de la vie des prisonniers. Notre héros éponyme, parfait en tout point (on aurait aimé un peu plus de nuance), est interprété par un Robert Redford en pleine période de gloire. Il est fabuleux et donne corps à un personnage donc un peu fade et lui permet d’exister autour des Yaphet Kotto, David Keith et autres Richard Ward, véritables bouffeurs d’écran qui illuminent leurs scènes. Cependant, le scénario prend bien trop son temps et n’est jamais réellement passionnant. De plus, Stuart Rosenberg ne donne jamais un souffle épique à son film et réalise sans grand génie (voire pire) ce qui aurait du être une fresque larmoyante et mémorable.
Brubaker est donc un film très sympathique, mais qui manque d’une réelle direction et d’un scénario solide. Dommage, car l’interprétation était géniale.