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Un visiteur
4,5
Publiée le 10 octobre 2011
Quelle claque ce thriller espagnol réalisé par Alejandro Amenabar. Premièrement, c'est le scénario qui est vraiment époustouflant. Le réalisateur s'amuse à nous manipuler tout au long du film. On croit d'abord une chose, puis ça paraît impossible, après ça redevient plausible. C'est très bien fait, et surtout parfaitement maîtrisé. Ceci me renvoit à un des thèmes abordés dans le film, c'est à dire, les préjugés. En fait tout au long du film, nous sommes confrontés à nos propres préjugés, en ce qui concerne le personnage de Chema (l'amateur de films hardcore), et le personnage de Bosco, un jeune qui nous paraît assez ordinaire. Après, ce film aborde surtout le thème de la violence dans l'audiovisuel. Thème qui est d'ailleurs très bien développé dans le film. On voit bien le voyeurisme qui est en chacun de nous, notre curiosité pour le morbide, ainsi que l'attitude des médias par rapport à cette violence et à ce voyeurisme. Après, pour ce qui est de l'ambiance, elle est également très réussie. Le suspens est en haut tout au long du métrage, et on y entre dès le début. Bref, Tesis est un petit bijou du cinéma espagnol, qu'il faut absolument voir. En tout cas moi, je le compte parmis les meilleurs thrillers que j'ai vus. Un grand film.
Un bon thriller espagnol, aux acteurs convaincants, et dont le scénario ne cesse de nous surprendre. Un film efficace et très bien ficelé ! Assez éprouvant et déroutant !
Un bon film espagnol dont le scénario n'a de cesse de nous surprendre. Tour à tour, ceux qui cotoient Angela sont soupçonnés, innocentés, puis à nouveau soupçonnés, etc. Les acteurs proposent un jeu direct, sans fioriture, avec des dialogues qui dès le début du film donnent une sensation d'urgence.
Assez bien ficelé grâce à de jolis contre-pieds, Tesis s'avère être un très correct film d'angoisse et de suspense où le doute subsiste du début à la fin. L'histoire s'essouffle un petit peu au milieu, mais le final, à un rythme effréné, est tout bonnement jouissif. Petite déception cependant pour le dénouement qui n'est pas aussi énorme que l'on espérait, bien qu'on l'attendait un peu dans cette voie.
Amenabar, prodige du cinéma espagnol, nous offre ici tout simplement le meilleur thriller qu'on puisse trouver dans les années 90. La tension est omniprésente. La trame du scénario est on ne peut plus simple et efficace. Les acteurs sont criants de vérité, et Amenabar réussit à mettre tout le public dans sa poche, qui s'identifiera immédiatement à l'héroïne normale et vulnérable ou au fan de ciné hard core ayant en VHS ce qui se fait de mieux dans le domaine du bon goût. Les rebondissements sont fréquents, et le message "médiatique" est plutôt bien traité, sachant appuyer son propos sans donner dans l'hypocrisie (ce qu'il aurait été facile de faire, le film critiquant la violence et mettant parrallèlement en scène des séquences de snuff). Fantastique travail, qui ne coûte pas cher et aura le mérite de satisfaire amplement son public, tout en faisant un rappel thématique de dernière minute qui réjouira les amateurs de débats. C'est du grand art.
Pour son premier long-métrage, Amenabar a fait les choses en grand. Car "Tesis" est en effet un excellent film. Certes on peut lui reprocher deux ou trois petits détails, mais cela n'a pas beaucoup d'importance. Car que ce soit au niveau technique (très bonne mise en scène doublée par une musique parfaite), que ce soit dans le choix des acteurs (tous très bons, même si Ana Torrent - qui en plus est superbe - tient la palme), et que ce soit dans la maîtrise du suspense, poussé très loin, et dont on ne ressort pas forcément indemne, ça gère plutôt pas mal. Un film très intelligent.
Au menu de ce soir, un petit retour en arrière avec Tésis, le 1er long métrage très remarqué (5 Goya) d'Alejandro Amenabar à qui l'on doit le stressant et malin "The Others" ou encore "Abré los ojos" avec (le beau brun ténébreux pour vous mesdames) Eduardo Noriega. Au début de leur carrière respective, on découvre avec plaisir et nostalgie ces deux futurs hommes aujourd'hui incontournables pour tout cinéphile et Tésis est un film qui augure de très bonnes choses. Thriller accès sur les snuff moovies, à travers une héroïne préparant une thèse sur la violence et développant petit à petit une certaine curiosité au delà de la morale, en plus de nous tenir en haleine, Amenabar pose la question du rapport à l'image. Malgré quelques incohérences dans les choix de directions, de fausses pistes en situations paranoïaques, on est balloté pendant deux heures au milieu de cette vidéo dérangeante. L'arrivée d'Eduardo Noriega dans le récit finit d'installer un jeu du chat et de la souris où l'on ignore qui est le chat. Le jeune acteur est impeccable dans son rôle ambigu et l'on se demande sans cesse même si l'on est pas dupe, si nous tenons ou pas notre tueur?! Bref, pas un coup de maître mais un bon film bien emmené à la pression constante et à la distribution convaincante. Un bon moment de cinéma qui a pris pas mal de rides.
Un film d'épouvante réussi qui vous angoisse dès les premiers instants. Neanmoins le film s'essoufle assez rapidemment et l'on peut trouver la chute attendue d'où une petite déception. Mais cela reste tout de meme correct et bien réalisé.
Angela est étudiante en communication de l'image et prépare une thèse sur la violence audiovisuelle. Son professeur se propose de l'aider à chercher des films extrêmement violents à la vidéothèque de la faculté. Le lendemain, il est retrouvé mort dans une salle de projection. Avec Chema, un camarade de classe, elle décide de visionner la cassette qui se trouvait dans le magnétoscope : c'est un snuff movie, l'enregistrement d'un meurtre réel ! Une femme y est torturée à mort... Terrifiée et intriguée à la fois, elle décide avec l'aide de Chema, d'en savoir plus... Angela glisse sur un terrain dangereux qui lui vaudra peut-être de devenir la "vedette" du prochain snuff...
Alejandro Amenabar s'investit pour sa première œuvre dans un thriller non des plus simple, abordant le sujet du snuff peu connu et tabou d'une bien triste réalité. Le réalisateur ne prend aucun parti à son thème et laisse le spectateurs libre à sa propre opinion.
L'héroïne navigue entre moralité et curiosité de la nature humaine décrit dés la première scène du film. Angela se marie avec une personne ''standard'' comme dégoûté par cette violence omniprésente. Pour renforcer ce sentiment, angela est conjoint à son antagoniste, chema un jeune étudiant renfermé, inquiète par son attitude et son goût prononcé pour le macabre. Le réalisateur s'efforce à faire ressentir ses pulsions et dégage par ce travail un fil d'intrigue supplémentaire. Les deux êtres ce complète parfaitement de la prudence à insouciance , de l'action à la passivité.
Le film se met en place rapidement, dés la première scène du wagon où un individu c'est jeté sous les rails on ressent l'atmosphère pesante mis en place sans nous envoyé à la figure des images sanglante, l'horreur est communiqué par le biais des cris et des visages marqués de douleur. Le réalisateur pose une intrigue en constante évolution jusqu'à son paroxysme dans la scène claustrophobique où les deux congénères sont pris au piège. Une tension palpable soutenu à la fois par la caméra et le jeu toujours impeccable des acteurs. Malheureusement la dernière demi heure perd en mordant et la seul vrai scène physiquement tortueuse est trop rapidement gérée. Un finish peut êtres pas à la hauteur dés attentes suscitées par le déroulement du métrage.
Le travail de l'image est irréprochable proposant un aspect lugubre soutenu par des décors sombre. La musique accentue l'ambiance effrayante mis en place talentueusement.
Tesis, une première œuvre au sommet, récompensé sur la plus haute marche européen au BIFFF (mélias d'argent) et accumule les prix des différents festivals 1997. Cette œuvre peut souffrir de quelques longueurs et peut manquer d'actions. Mais dans son ensemble Alejandro Amenabar démontre un talent fou.
Un film très intéressant ... dommage qu'il ne soit pas possible de le visionner en français ... ne serai-ce que pour toucher un plus grand publique ... Une référence !
Pour son premier long-métrage, Alejandro Amenábar est plus efficace lorsqu'il joue la carte du thriller classique plutôt que celle de la réflexion, finalement assez peu poussée, sur l'image et son pouvoir. "Tesis" atteint son apogée et s'emplit de suspense entre une mise en place laborieuse et un final interminable.
excellent thriller, on est en 1996, comptant dans les meilleurs films espagnols assez récents du genre, quand pour autant ils savaient ne pas copier pas sur les américains, chose qu'aujourd'hui on ne rencontre plus assez.