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    Tesis
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    3,7
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    134 critiques spectateurs

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    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    Un thriller espagnol malsain et des plus efficaces qui nous emmène dans l'univers des films "snuff". Le rythme est très bon ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas un instant. Le film nous réserve son lot de surprises. En effet, jusqu'à la fin, on ne sait pas. Les acteurs jouent bien. Un bon moment.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    Uné étudiante en communication veut faire sa thèse sur la l'ultra violence au cinéma. Rare sont les premiers films aussi aboutis. Nous le savons maintenant, Alejandro Amenabar est un grand cinéaste. Le sujet du film et son traitement sont très filandreux. On suit l'héroine avec envie et peur, la découverte dans son environnement de gens pas aussi recommandables que prévu est finement amenée. L'attraction physique de l'héroine pour un garçon probablement très trouble est quasi-psychanalytique. Il faut dire que la réalisation et la direction d'acteur est du plus haut niveau. L'ambiance, les tensions, le choix des angles, caméra fixe ou mobile, on pense à Kubrick dans Shining.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 août 2013
    Tesis ( la thèse ), est un petit thriller très sympathique qui a le mérite de questionner son spectateur. Les acteurs sont convaincants et la réalisation efficace. La fin est parfaite. Bref, un excellent divertissement ! Un seul défaut : spoiler: le jeu du c'est lui, c'est pas lui, c'est lui, c'est pas lui pour l'identité de l'assassin
    .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 août 2013
    Un thriller correct, qui se laisse regarder. L'histoire n'est pas très complexe mais se dévoile à un rythme soutenu, de sorte qu'on ne s'ennuie pas ; en ce qui concerne la qualité des prises de vue et du son je n'ai rien à redire.

    Par contre, à éviter si une mise en scène irréaliste vous rebute. Le pire exemple étant la scène de poursuite où l'héroïne fait tomber ses documents par terre avec une maladresse aussi irréaliste (quand on est poursuivi on est pas maladroit à ce point, adrénaline oblige) que mal jouée ; bien sur elle ramasse pas tout et son poursuivant entre en possession des documents qui lui révèlent son intention.

    Mais bon, si on est pas trop regardant à la mise en scène, ça se laisse regarder.

    Je met seulement 2,5 parce-que je trouve que le choix du réalisateur de faire commettre à l'héroïne erreur stupide sur erreur stupide m'a un peu fait décrocher.
    LUET M
    LUET M

    39 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2013
    Premier film d'Amenabar, avant 'Ouvre les Yeux' et 'Les Autres', et déjà un goût prononcé pour les scénarii retors à suspense. Le jeune réalisateur chilien s'attaque à un sujet compliqué : la violence des images, et plus particulièrement aux "snuff movies", ces vidéos amateurs d'exécution, de torture réelles filmées sans mise en scène. Même si la morale finale bancale est dispensable, le film tient en haleine le spectateur jusqu'au bout. La photographie n'est pas excellente mais, comme dans 'Ouvre les Yeux', l'intrigue angoissante pallie ce défaut.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 avril 2013
    C'est pas excellent mais pas mauvais non plus. Ça stresse, ne fait pas excessivement peur mais on ne s'ennuie pas. Malheureusement la morale à deux balles ne fonctionnent pas, et les snuff movies, une sorte de Torture Porn mais pour de vrai, sont bien expliqués. Bref, il n'y a pas beaucoup à dire de ce film qui ne me restera pas dans la mémoire, je ne ressens rien de particulier en y repensant.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Amenábar est un assez piètre réalisateur, qui n'a été - à ce jour - responsable d'aucun film vraiment bon, même si les Espagnols le surévaluent au milieu du désert cinématographique national. Ce "Tesis" datant de ses début avait à l'époque enfumé les fans de cinéma "fantastique", mais le revoir aujourd'hui révèle clairement son abyssale vacuité : entre un sujet aujourd'hui ringardisé - les snuff movies, quelle horreur ! - et surtout traité bien anecdotiquement, avec leçon de morale finale pour nous confirmer que nous sommes tous, téléspectateurs, ardents consommateurs de snuff -, un scénario qui se perd dans d'interminables retournements entre les deux suspects pour déboucher sur une fin sans surprise aucune, une mise en scène qui louche en permanence sur le modèle De Palma sans jamais en saisir l'essence, et surtout une direction d'acteurs pathétique (il faut voir combien Ana Torrent est mauvaise ici, elle qu'on avait tant aimé dans "Cria Cuervos", pour se faire une idée de l'incompétence générale à l'oeuvre sur ce film), Amenábar a tout faux. "Tesis" est sauvé de l'étiquette de "navet absolu" grâce à une scène anxiogène qui voit nos "héros" enfermés dans le noir d'un labyrinthe de couloir... C'est l'unique moment du film qui voit naître autre chose qu'un réflexe programmé chez le spectateur : un début d'émotion. C'est bien peu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2013
    Un thriller implacablement suffocant, nous faisant plonger dans la création des vidéos "Snuffs", filmé-vrai de personnes maltraitées et mutilées, puis tuées. On sent déjà la maitrise d'Amenabar dans ce premier long-métrage. Une dissertation de la violence audiovisuelle très bien pensée, et l'on retient ces deux scènes miroir du début et de la fin, qui résument au final le ressenti de l'homme vis à vis de cette violence "cachée", distante. Un presque "chef d’œuvre".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 novembre 2012
    Un bon thriller à la réalisation intéressantes et des petites idées assez "tape à l'oeil". Un peu prévisible, mais sympa à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Ce film espagnol est d'une redoutable efficacité, il est porté par un scénario astucieux et machiavélique...
    Terreurvision
    Terreurvision

    213 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2012
    Tesis est une descente en profondeur dans ce que notre humanité a de plus malsain. Un premier film passionnant pour l'Espagnol Alejandro Amenábar qui interroge l'image et la fascination morbide qu'elle peut provoquer. Lire notre critique complète sur le site Terreurvision.
    Eldacar
    Eldacar

    49 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2012
    Pour son premier long-métrage, Alejandro Amenábar frappe fort. Avec une mise en scène déjà bien maîtrisée, un suspense efficace et soutenu par de bons comédiens, le réalisateur nous entraîne dans une plongée morbide dans l'univers du snuff movie, en évitant pourtant tout voyeurisme déplacé puisque ses images ne nous sont pas ou peu montrées. "Tesis" développe une réflexion sur le pouvoir des images et la fascination malsaine qu'exerce la violence sur les individus. Car que se soit Chema, amateur de pornographie et de gore, ou Angela, jeune femme banale et à priori révulsée par se genre de films, chacun est, ouvertement ou non, fasciné par cette violence que l'on rencontre sans arrêt dans notre vie quotidienne. Les première et dernière scènes du film mettent en avant se rapport répulsion/attirance. La scène d'ouverture se situe dans une rame de métro ou un homme vient de se suicider en se jetant sous le train. Les passagers sont priés de descendre avec comme conseil de ne pas s'approcher de la voie pour ne pas apercevoir le corps mutilé. Or que voit-on au bord du quai ? Un attroupement de curieux, auxquels Angela tente de se joindre avant d'être refoulée par un agent. Quand à la scène finale, nous y découvrons des personnes lambda scotchés à leur écran qui diffuse les images du snuff movie à l'origine de l'intrigue, tandis que la présentatrice demande ironiquement « y a t-il un public pour ces films ? ». Oui, ils sont tous devant son émission...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 juillet 2012
    Premier long-métrage d'Alejandro Amenabar, récompensé par 7 Goyas, Tesis fut le fer de lancement d'une carrière jusqu'à présent irréprochable. On retrouve dans cette intrigue étudiante toute la panoplie du réalisateur, qui en était pourtant encore à ses balbutiements. Un scénario solide ficelé avec beaucoup d'intelligence pour captiver le spectateur et lui conférer la même angoisse que celle des protagonistes. L'histoire se distingue véritablement par sa richesse narrative, qui fait naître chez le spectateur une multitude d'interrogations et qui font perdurer le doute jusqu'aux tout derniers instants.

    Pour ce faire Amenabar utilise un univers : L'univers étudiant. Que ce soit de manière spatial, avec cette université aux couloirs sans fins, aux étudiants passifs et aux salles poussiéreuses, ou de manière contextuelle. Le thème abordé, à savoir les snuff movies, renvoie directement à la jeunesse, au voyeurisme malsain qui peut l'enthousiasmer et aux bêtises qui en découlent. Angela, contrainte malgré elle d'enquêter sur un snuff movie qui aurait condamné une étudiante de sa faculté, va nous plonger à ses côtés dans une quête des plus angoissantes.

    Les soupçons se portent sur tous ceux qui l'entourent, de près ou de loin, les indices et les fausses pistes naîtront par dizaines. Dans cette recherche de la vérité de nombreux facteurs seront disséminés. Tout d'abord le rapport à la mort, non pas en elle-même, mais en tant que dépérissement physique, et plus ce dépérissement sera morbide, plus le rapport sera incertain. Perdue entre fascination et rejet, entre désir de savoir et désir d'ignorer, l'enquête nous fera nous-même hésiter : À vouloir voir les images que les protagonistes voient, à vouloir écouter les sons qu'ils entendent. Finalement nous subiront le même traitement que le réalisateur inflige à ses personnages : Nous serons perdus et incertains.

    Si les images ne tombent pas dans l'esprit gore mal placé, la violence reste très présente, et le film n'est pas à mettre entre toutes les mains. Outre le côté angoissant de l'enquête, le fait d'en découvrir d'avantage sur la nature de ses crimes, la manière de procédé des agresseurs etc. va apporter un malaise constant. Le thriller se transforme lentement en film d'épouvante, avec ces couleurs sombres, ces rêves étranges, ces faux-semblants, ces personnages inquiétants et cette menace qui plane toujours de manière plus précise sur Angela. Apeurée de subir le même sort que sa camarade disparue, elle sera épaulée par un autre étudiant – amateur de films gores –, Chema. À eux deux ils formeront un duo très complexe, qui fonctionnera avec difficulté, tant la paranoïa grandissante du film et leurs caractères opposés contribuera à créer des frontières incertaines.

    L'histoire est censé être simple : La recherche d'un coupable. Mais cette recherche sera floutée par tous les sentiments que ne pourront s'empêcher de ressentir les personnages : De l'amour, du désir, de la peur... Et finalement la recherche se transformera en véritable puzzle incompréhensible, dont seules certaines pièces manquantes pourraient y apporter de la clarté.

    Certaines séquences pourront paraître maladroites, et le jeu des acteurs ne sera pas toujours convaincant. Cependant, l'histoire et la tension toujours plus importante cacheront ces quelques défauts, pour nous offrir un thriller à l'ambiance étouffée et au déroulement passionnant. Et il gagnera d'autant plus en puissance qu'il se base sur une véritable question de société, référée dans l'affiche : Que sommes-nous prêt à accepter derrière un écran ? Amenabar fait ici une critique du vice que peut représenter le cinéma, qui se place dans le divertissement et oublie parfois la morale éthique, juste pour satisfaire les désirs inavoués des uns et des autres.

    Mis à part toutes les qualités que j'ai déjà cité, le réalisateur prend même la peine de se faire une inside joke. Effectivement lorsqu'Angela fait une recherche concernant tous les acheteurs d'une caméra XT-500 nous pouvons retrouver son propre nom, un clin d'œil plutôt sympa.

    Bref, Amenabar signe alors avec son premier film un délice scénaristique et une mise en scène agréable, bien que parfois maladroite. L'appréhension finale reste très positive, et ne donne qu'envie d'en voir plus sur le travail d'un cinéaste hors-norme, qui fait figure à titre personnel de réel modèle.
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2012
    Dommage qu'il aie un peu tendance à surligner son propos Alejandro Amenabar, et que sa mise en scène ne soit pas toujours la plus subtile du monde, car nul doute que ce « Tesis » aurait pu donner quelque chose de très, très réussi. Cela dit, le jeune homme n'a vraiment pas de quoi rougir, car hormis ses petites réserves, pour un premier film, c'est plus que pas mal. Je crois même que c'est le seul film traitant des « snuff movies » que j'ai vraiment apprécié, même si « The Brave » signé par le camarade Johnny Depp n'avait rien de déshonorant. Amenabar a surtout la grande intelligence de ne pas tomber dans le scabreux, préférant au contraire privilégier une intrigue intelligente et efficace, où les rebondissements et les faux-semblants sont légions. Pourtant on ne tombe jamais dans le ridicule, chacun des personnages (bien qu'un peu stéréotypés) montrant un caractère fort et déterminé. De plus, même si le réalisateur espagnol évoque cela un peu lourdement, le discours est fort et on ne peut plus vrai : nous avons beau critiquer et nous révolter contre les meurtres et la torture, nous n'en prenons pas moins un plaisir pervers à les regarder à la télévision, et ainsi les cautionnons indirectement... Conclusion intelligente d'une oeuvre certes imparfaite, mais valant le détour.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Classé 243ème meilleur film de tous les temps sur Allociné, Tesis est le premier long métrage de Alejandro Amenabar (qui a aussi réalisé Ouvre les yeux (qui a inspiré Vanilla Sky), Les Autres, Mar Adentro (Oscar du meilleur film étranger) et Agora). Le film, interdit aux moins de 16 ans, parle des snuff movies, des meurtres filmés en live puis revendus. Contrairement à Snuff 102, où la barbarie régnait en maître, Amenabar se contente de suggérer la violence, choix d'autant plus judicieux. Cette violence n'est quasiment jamais montrée, mais cela n'est pas moins efficace, au contraire puisque le regard ne peut absolument pas se détacher de l'écran. A travers une ambiance malsaine et des images vraiment glauques, la tension est omniprésente et très intense. La musique, parfaitement bien dosée, donne une ampleur magistrale au métrage, avant tout destiné aux cinéphiles (beaucoup de références, d'images, le film prend place dans un faculté d'Image). Méritant des nominations personnelles de meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur de second rôle (très impressionant au passage), meilleur film en langue étrangère, meilleure musique de film, je pense qu'elles risquent de tenir jusqu'à la fin de l'année. Nous sommes là face à un véritable chef d'oeuvre.
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