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    Tesis
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    134 critiques spectateurs

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    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Le premier long-métrage d'Alejandro Amenábar aura quand même fait beaucoup de bruit pour rien. Sa pseudo-réflexion sur la représentation de la violence comme nourriture à nos instincts triviaux ne sert que de façade pour orchestrer un simple thriller, qui empile les twists à l'excès, surlignant du même coup la vanité de son écriture. Là où Amenábar se plante, c'est sur sa culture incessante du trouble et de la duplicité, présentant sans arrêt tous les protagonistes sous des jours potentiellement angoissants pour ne jamais écarter leur potentiel de psychopathes. D'autres l'ont fait avant lui, mais cette fois, l'exercice est réalisé sans subtilité, le comportement de tout un chacun s'avérant finalement si potentiellement suspect que même un tueur craignant d'être démasqué ne se risquerait pas à l'adopter. spoiler: Citons par exemple le jeune étudiant en audiovisuel qui, lorsqu'il subodore qu'une autre étudiante l'a suivi, se met à son tour à la pourchasser sans relâche et en courant, dans des couloirs soudainement vides, comme par la grâce de Dieu.
    Tesis est bourré de ce genre de facilités, destinées à créer un suspense continu mais immédiatement factice, chaque mouvement et chaque geste contribuant trop manifestement à ce jeu de pistes qui perd d'emblée tout mystère. D'autres je l'ai dit (De Palma, par exemple), tiennent assez bien en main ce genre de choix d'écriture pour maintenir une certaine tension et la faire aller crescendo, mais c'est qu'ils savent lui mêler une atmosphère de trouble mental qui justifie la paranoïa ambiante et l'équilibre suivi par le récit. Amenábar, 23 ans à l'époque, était loin d'avoir cette poigne, et rate voire oublie d'adjoindre à ces excès la fascination de son héroïne pour le jeu auquel elle est prise. Son scénario sonne donc comme vainement surfait, et en l'absence d'une écriture plus soignée, Tesis n'est qu'un grand brouillon au suspense superficiel et au sous-texte anémique ("la sur-représentation de la violence, c'est mal"), en plus d'être déjà vu. Si c'est vraiment là un des films espagnols qui ont marqué les années 1990, c'est dire combien le cinéma ibérique allait (va ?) mal !
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Sniff movie

    Réalisation Alejandro Amenábar 1996

    Le style a un peu vieilli et le scénario est nébuleux, la réalisation est kitch et on a fait beaucoup plus performant sur le même thème.

    Mais le potentiel d’Alejandro Amenábar est déjà là, depuis on a eu « Ouvre les Yeux« , « Les Autres » et « Mar Adentro » .

    Les cartes sont jouées et son éloge n’est plus a faire.

    Pour revenir à Tesis, le jeune réalisateur avait à peine 23 ans et l’esprit déjà tordu, on flirte avec le film d’épouvante, Amenábar tente de brouiller les pistes et ce n’est pas sans intérêt mais on a encore beaucoup de faux pas et de maladresses. Bref un assez bon premier brouillon.

    Souvent surjoué on retiendra quand même deux très bons comédiens; Eduardo Noriega est déjà beau ténébreux et Fele Martínez est dérangeant et charismatique .

    Bref un bon petit film dans cette catégorie qui sans casser la baraque vaut le détour en 1996.
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2015
    (...) Tout juste sortit de l'école de cinéma madrilène, le jeune Alejandro décide alors de situer son 1er film dans ce cadre qu'il connaît et il signe un thriller à petit budget, avec une poignée d'acteurs mais surtout un scénario diablement efficace qui se présente donc d'abord sous la forme d'un whodunit (film avec un crime à résoudre et un coupable à trouver) avant de virer peu à peu vers le thriller parano doublé d'un pamphlet virulent dans ses dernières minutes. Comme il s'agit d'un 1er film, les défauts peuvent paraître nombreux car ça traîne un peu en longueur par moments et les héros font quand même pas mal d'aller-retours dans les mêmes endroits (contrainte du petit budget qui restreint le nombre de décors), certaines séquences sont un peu ratées et le point de départ du film a tout de même un gros trou (pourquoi le coupable ne prend pas la cassette et laisse donc un éventuel témoin la trouver ?) mais la mise en scène est déjà à la hauteur des plus grands du genre, avec une influence hitchockienne évidente et incontournable. Il tisse peu à peu sa toile, laisse le mystère s'épaissir sans jamais complètement le révéler avant les dernières minutes, il travaille ses personnages qui sont assez troublants, mis à part l'héroïne (quoique...) et surtout il orchestre le tout avec une maestria assez confondante au vu de son âge et de son expérience. Quelques séquences restent assez mémorables et il a une vraie capacité à faire naître la tension via un plan, un objet, une parole, un regard tout en étant capable de scotcher le spectateur à partir de ce simple détail qu'il étire au maximum de la tension. Son casting ne compte pas vraiment d'acteurs connus mis à part Eduardo Noriega dont il fera plus tard une star avec "Ouvre les yeux", le film qui le révéla au monde entier et lança sa carrière internationale. Si ce dernier crève l'écran et irradie le cadre de son charme très latin, il faut dire qu'il est bien servi par son rôle troublant de séducteur-prédateur. En face, la jolie Ana Torrent s'en tire avec les honneurs, avec un rôle féminin très fort, comme souvent dans le cinéma de genre ibérique. (...) Fele Martinez dans le rôle de Chema, qui préfigure un peu la figure du geek fan de films déviants, amoureux discret de l'héroïne et qui se révèle très ambigu jusqu'au final. Inutile de dire que tous sont très crédibles et qu'ils participent avec brio à rendre palpable cette atmosphère de suspicion, d'inquiétude et de tension. La critique complète à lire ici
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Pour son premier film, Alejandro Amenabar frappe fort et nous plonge dans l'univers des snuff-movies, confrontant le spectateur à son voyeurisme souvent morbide. Nous suivons Angela, étudiante préparant une thèse sur la violence audiovisuelle et se retrouvant en possession d'une cassette montrant une femme se faire torturer et assassiner. Femme qui fut étudiante comme elle il y a deux ans... Avec l'aide d'un jeune homme étrange passionné par la violence, elle mène sa propre enquête et se retrouve rapidement au cœur d'événements qui la dépassent. Avec "Tesis", le cinéaste offre son premier coup de maître, ne négligeant aucun détail. Que ce soit le scénario aux nombreux rebondissements tordus ou la réalisation, froide et diablement prenante, rien n'est fait pour que nous sortions indemnes du film, véritable choc critiquant toute une génération de spectateurs élevée à la violence audiovisuelle. Les acteurs, en particulier Ana Torrent, sont tout à fait excellents.
    xxLaurent
    xxLaurent

    6 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Pas mal mais,des incohérences et des rebondissements un peu téléphonés. Ça se laisse regarder quand même.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2015
    Un assez bon thriller psychologique à l'ambiance noire, et sur fond de snuff movie.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Considérée comme une petite révolution en Espagne, cette première réalisation de l'hispano-chilien Alejandro Amenabar est un thriller aux légers relents giallesques qui exploite les fascinations de tout un chacun pour le morbide et le voyeur. Amenabar joue pendant 120 minutes à brouiller les pistes de son scénario malin quoique parfois un peu téléphoné et entraîne son spectateur dans un déroulement solide bien que manquant parfois d'un peu d'intensité (la mention -16 n'est pas, ou plus, justifiée à mon sens). Porté par casting jeune et convaincant, avec notamment Fele Martinez et Eduardo Noriega que l'on croisera chez Almodovar, « Tesis » est un thriller de facture correcte témoin d'une certaine précocité de son réalisateur (24 ans à l'époque). Ajoutons également une réflexion intéressante sur la violence au cinéma ainsi que l'utilisation habile d'un budget très faible au service d'une bonne réalisation et l'on obtient un premier film maîtrisé et qui, à l'heure de l'explosion des diffusions d'images et vidéos violentes sur internet, conserve tout son impact.
    Blog Be French
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    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    Pour une première réalisation, "Tesis" reste un thriller convaincant. Amenabar crée une intrigue haletante, sur un sujet vraiment original : le traffic de snuff movies. Le scénario manque un peu de rebondissements, mais il faut avouer que la réalisation du cinéaste espagnol a quelque chose d'Hitchcockien, au point de nous plonger dans l'angoisse tout le long du film.

    Retrouvez nos actus et nos critiques ciné sur Be French !
    Top of the World
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    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2015
    "Tesis" est le premier long-métrage d'Alejandro Amenábar et, pour un coup d'essai, autant dire que c'est un coup de maître ! Le cinéaste espagnol raconte ici l'enquête menée par deux étudiants pour démasquer les auteurs de "snuff movies", ces films au cours desquels une personne meurt réellement...une enquête qui pourrait bien leur coûter la vie ! Comme dans les meilleurs thrillers de Brian De Palma, on assiste à un audacieux mélange de pur série B et de mise en abyme, avec une réflexion sur la fascination engendrée par les images violentes. La maîtrise dont fait preuve Amenábar est stupéfiante: maîtrise formelle tout d'abord avec une bande-son soignée, des éclairages stylisés et un montage incisif, et scénaristique ensuite avec des informations savamment distillées et des personnages ambigus. On se perd donc avec délice dans ce labyrinthe jouissif de fausses pistes, de séduction et de manipulation. Un climat trouble et angoissant, un plaisir assumé de cinéma de genre et des scènes mémorables (la poursuite dans les couloirs de l'université est affolante de virtuosité): cette thèse est tout simplement brillante !
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    En haut de l'affiche du film, on peut lire "Jusqu'où peut-on filmer"? C'est bien la question que se pose et développe le très brillant Alejandro Amenábar dans son premier long-métrage. Car le problème de l'utilisation de la violence au cinéma (sujet de thèse de l'étudiante dans le film) est aussi celui du cinéaste dans "Thesis" qui, grâce à un subtil jeu de mise en abyme, parvient à manipuler le spectateur en montrant des scènes chocs, celles programmées par le scénario, mais des scènes dont la nature est dénoncée par les personnages. Finalement, la contradiction est à la fois proche et inexistante, ce qui déstabilise complètement le spectateur. Outre cette construction habile, le film est un suspense haut de gamme où les code du genre sont à la fois maîtrisés et appropriés par un cinéaste qui surprend en brouillant les pistes et qui n'a pas peur non plus de montrer les scènes attendues. Redoutable de nervosité, "Tesis" est le genre de films où le plaisir s'accorde à l'angoisse.
    Hi hi hi !!!
    Hi hi hi !!!

    11 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Dieu que c'est mauvais !!! J'étais super excité à l'idée de me mettre devant le premier Amenabar et beh j'ai été bien refroidi !!! C'est lent, c'est mou, les acteurs sont agaçants, les endroits pas très réalistes et surtout leurs "soi disant" multiples rebondissements sont pénibles et complètement à chier !!! on s'ennuie sec pendant 2 heures !!! (Bon pour sa défense je dois dire que les conditions n'étaient pas forcément réunies pour apprécier le film : huitième de finale Grèce-Costa Rica oblige !!!! Mais bon ça n'excuse pas tout !!! le film est bien nul quand même !!!) Résultat catastrophique des courses : film insupportable et élimination des grecs (et du Celtic Samaras) aux pénaltys !!! Soirée de merde !!!
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2014
    Le premier film d’Alejandro Amenábar réalisé à 23 ans illustre le film d’angoisse dans sa portée légendaire. Il tient du thriller horrifique et troublant, et de l’évocation psychologique qui met en scène plusieurs suspects possibles, tous au plus près de la victime désignée : une jeune étudiante en communication qui travaille sur la violence au cinéma. Elle va être servie, par l’intermédiaire d’Ana Torrent qui dix ans après « Cria cuervos » prête tout son talent à ce personnage malmené et qui va révéler un tout autre visage, face aux épreuves douloureuses qui l’attendent. Un beau regard du cinéaste, une belle réflexion sur le pouvoir des images, et la suggestion qu’elles entraînent. On reste vraiment dans le cinéma

    Avis bonus Très intéressant ce regard du réalisateur hier et aujourd’hui, son point de vue sur le cinéma, sa technique … Des scènes coupées et un brin de making of qui ne font pas de mal …
    Pour en savoir plus
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Une excellente surprise ! J'aimais déjà beaucoup Amenábar, surtout son "Abre Los Ojos", et je suis assez friand de cinéma espagnol du genre thriller/horreur, qui révèle toujours son lot de pépites ("Angustia", "REC", "L'Orpheninat" ...), et "Tesis" en fait grandement partie. Le synopsis m'avait beaucoup intrigué et intéressé, l'histoire d'une étudiante faisant une thèse sur la violence audiovisuelle qui, suite à la mort mystérieuse de son professeur après avoir visionné une cassette vidéo, se met à enquêter sur l'identité du meurtrier du film. La réalisation est excellente et joue notamment admirablement bien du hors champ et du plan subjectif dans certaines scènes de la première demi heure, rendant l'immersion et l'identification au personnage principal parfaite. La tension reste haletante tout le long du film et le scénario est vraiment passionnant et astucieux avec ses rebondissements et retournements de situation, il ne tombe d'ailleurs à aucun moment dans les clichés du genre, tout reste subtil et bien dosé. J'ai beaucoup aimé le jeu de l'actrice Ana Torrent, que je ne connaissais pas du tout, tout en simplicité et sincérité, le reste du casting est également au niveau, la mise en scène de Amenábar est a saluer, alternant suspense, sensualité et terreur. Le dénouement final est un peu à part dans le sens où il n'y a pas vraiment de surprise, c'est ma seule petite déception, le film se termine cependant de manière plutôt maligne et laisse sur un ressenti positif avec cette vision de notre rapport à l'image et son besoin morbide et vicieux. "Tesis" est un excellent thriller qui se suit admirablement bien dont l'atmosphère et l'intrigue nous kidnappe durant deux heures, a découvrir.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Alejandro Amenábar est un cinéaste épatant. Né au Chili en 1972 il se spécialise dans le cinéma suite à des études catastrophiques et réalise deux courts métrages (Luna et Himenoptero). Si sa réputation est aujourd'hui mondiale notamment grâce au film Les Autres avec Nicole Kidman il ne faut pas oublier ses deux premiers longs métrages souvent laissé de coté : Tesis et Ouvre Les Yeux. Deux films qui ne manquent pas d'audaces et considérés comme des oeuvres cultes du cinéma Espagnol et Européen.
    Sorti en 1996 Tesis est un triller très particulier, le film se veut comme une sorte de dénonciation sur la violence au cinéma en mettant au coeur de l'intrigue les snuff movie, des films ou de vraies personnes sont assassinées rér ? Thriller ? Policier ? Pas vraiment possible de différencier les genres auxquels Tesis appartient, un peu comme toute les oeuvres de Alejandro Amenábar finalement qui ont fortement tendance à prêter à confusion. Ouvre Les Yeux par exemple peu autant être vu comme un thriller que comme un drame social qui pendant le twist final prend des aires de science fiction ou encore Les Autres qui passe autant pour un drame familial et intimiste que comme une sorte d'OVNI fantastique. Mais là réside tout le génie de ce cinéaste injustement méconnu du grand commence avec une scène assez macabre, un individu s'est suicidé dans le métro dans lequel était présent Angela, jeune étudiante préparant une thèse (Tesis en Espagnol) sur la violence au cinéma et autres supports numériques. Elle va ainsi découvrir un snuff ou une une personne est réellement mise à mort. Son professeur qui lui a dégoté ce film est retrouvé mort dans une salle de projection. Angela ignore qu'elle s'aventure dans un autre monde ou elle pourrai être la vedette du prochain snuff...Ainsi va commencer une sorte d'enquête totalement captivante et terrifiante autant qu'elle est fascinante de vérité. Alejandro Amenábar nous met sans cesse sur de fausses pistes et nourri une tension qui ne cesse d'augmenter. Là réside un génie évident, celui d'un réalisateur que l'on pourrai sans conteste comparer à David Fincher, maitre incontesté du thriller moderne. Plans par plans Amenábar filme son film avec une beauté époustouflante, dirigé, maitrisé pour finir à la claque esthétique totale ! Egalement l'ingénieuse idée de montré les scènes les plus violentes et les meurtres à travers des images infrarouges ce qui en dit long sur le message sur film sur la violence au cinéma à laquelle il apporte une critique virulente. Devant la caméra Ana Torrent se porte à merveille, elle incarne Angela, l'étudiante fascinée par la mort et assez paranoïaque. Un personnage particulièrement bien écrit auquel on s'attache sans difficulté malgré le fait qu'on ne sache presque rien sure elle, ses gouts, son âge quasiment rien n'est éclaircit mais la personne demeure surprenante notamment grâce à la sublime interprétation de Ana Torrent tout comme son compagnon Fele Martínez dont la ressemblance avec Johnny Depp peut être assez frappante mais aucunement dérangeante pour un personnage dont on doute de la santé mentale, à priori sadique et va se révélé avoir un réelle utilité.Bilan :
    Premier film, premier chef d'oeuvre de Amenábar, un film douteux mais avec un vrai propos qui vaut entièrement le coup d'oeil. Du grand art !
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Premier film d'Alejandro Amenábar, qui sans être un coup de maître annonçait une suite de carrière plus que prometteuse, et il n'attend pas longtemps dans cette oeuvre pour nous le montrer...
    Première scène, le métro est arrêté après qu'un homme s'est jeté dessous. Là le réalisateur ne montre aucun remord à mettre déjà le spectateur face à un miroir. On sait très bien que comme la protagoniste jouée par l'excellente Ana Torrent à sa place on aurait été aussi tenté de regarder le corps du suicidé. Ça nous met face à la fascination, souvent bien malgré nous, qu'exerce la violence sur l'esprit humain. Une entrée en matière pour le moins très fracassante.
    Par la suite, par l'intermédiaire du personnage interprété par Torrent, on va être souvent placé entre une fascination morbide et un auto-moralisme bancal, nous interrogeant sur notre voyeurisme malsain.
    Bon autrement, le film n'est pas sans reproche. L'ensemble contient quelques longueurs et quelques répétitions, et le personnage principal a une nette tendance à se mettre à courir comme une furie à la moindre situation angoissante. Mais niveau angoisse justement; le spectateur en ressent pas mal lui aussi... Celui qui ne flippe pas lors de la séquence où l'héroïne et son acolyte sont plongés dans le noir dans la réserve de l'université a de grandes chances d'être un sociopathe.
    Bref dès son premier long, Amenábar ne fait pas les choses à moitié. Comme miroir, "Tesis" est très efficace, comme thriller d'horreur aussi...
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