Chef d'oeuvre du cinéma, étant un ovni et ne pouvant pas vraiment être classé dans une catégorie. Ce film raconte l'histoire d'une étudiante en audiovisuelle qui fait une thèse sur la violence. Elle va donc chercher à voir des images violentes qu'elle ne pourrait pas voir à la télévision. Elle rencontre donc un autre étudiant aimant les films trash et les fils montrant des dissections ou des morts. Après la mort de leur proffesseur dans une salle, ils prennent la cassette qui l'a tué et tombe sur un snuff movie ou ils frappent, torturent, tuent et dépècent la personne. Face à cette découverte atroce ils décident d'enquêter.
Ce film est donc à ne pas mettre entre toutes les mains car, d'une, ils montre des images de films pouvant heurter la sensibilité du jeune public et aussi parce qu'il parle d'un sujet lourd, les snuff movie (définition de moi même: Film qui s'échange illégalement montrant le meurtre la torture le viol ou ce genre de belles choses, ce genre de film n'est donc pas du vrai cinéma mais du film pour voyeur, la pornographie poussée à son paroxysme). Ce film n'est pas un film facile à voir, les 16 ans ne sont pas pour rien et il va vous mettre dans 2h5 de tension. C'est un film qui ne va pas vous faire de cadeaux (désolé pour les répétitions) mais c'est aussi un chef d'oeuvre qu'il faut voir absolument, ce film n'est pas essentiellement un film gore, c'est un film qui fait passer un message sur la violence dans les médias (je pense à la scène de fin:
le problème est réglé, l'homme faisant des sauf movies est mort, ils sont tranquilles quand soudain, Chema (le fan de films gores) va voir l'héroïne, ils vont dans l'ascenseur, pendant ce temps là une émission de télé parle de l'affaire, ils ont réussi à récupérer la cassette vidéo et disent que c'est extrêmement difficile de montrer ce genre de choses à la télévision, et pendant ce temps là tout les téléspectateurs sont bouche bée, comme si il l'attendaient avec impatience, comme si ils attendaient le résultat d'un match, et là, les portes de l'ascenseur se ferment et un message apparait à l'écran: "Nous vous avertissons que les images que vous allez voir peuvent heurter la sensibilité du spectateur"
. Cette scène de fin est la scène qui m'a le plus marqué, le plus traumatisé, même pas la scène de torture ou autre, cette scène est d'après moi une scène qui correspond très bien au film, en une phrase, cette phrase, ce texte m'a traumatisé. Mais ce n'est pas la seule scène rassurez vous, mais ce film est une critique du voyeurisme et ce qui m'a marqué c'est que je me suis reconnu dans ces spectateurs dans la scène de fin,, je me suis reconnu dans le personnage de Chema, je me suis reconnu dans l'étudiante, ce film est un énorme critique de ce qu'on peut montrer ou non et ce film nous met aussi face à un miroir, je me suis reconnu dans le personnage de la fille et des spectateurs car même si cette scène de torture est atroce, j'ai eu envie de la regarder, même si j'était horrifié face à ces scènes, je ne pouvait pas m'empêcher de la regarder. C'est pourquoi l'affiche est d'après moi un miroir, cette affiche et sa phrase d'accroche nous annonce la couleur, l'affiche montre une personne qui se cache les yeux mais qui regarde à travers ses doigts, c'est comme ça que le film se présente l'affiche représente très bien le film, et cette phrase d'accroche, "jusqu'ou peut on filmer", raconte elle aussi tout le film et si vous deviez résumer le film en une phrase, vous devriez prendre celle là. Bref. je vais m'en arrêter là et j'espères que ça vous à donné envie de voir ce film, mais à ne pas mettre entre toutes les mains je vous le rappelles car il parle d'un sujet très dur à supporter, même moi j'ai eu du mal à le supporter alors que j'ai vu des films assez gores. Mais voilà, si vous comptez le voir, bonne séance.