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Carne
78 abonnés
1 116 critiques
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5,0
Publiée le 26 novembre 2006
Tesis, ou le premier film dun petit prodige du cinéma espagnol. Entre une mise en scène très soignée et un scénario génialement écrit (notamment grâce aux nombreux rebondissements), Alejandro Amenabar sème le trouble dans lesprit du spectateur avec cette histoire malsaine jouant avec nos nerfs à plusieurs reprises et qui pointe du doigt le désir de lHomme à regarder ce quil ne veut pas voir ainsi que la violence audiovisuelle montrée à la télévision à linstar de Cannibal Holocaust (la scène finale en est lexemple le plus frappant). Merci à Alejandro Amenabar, Ana Torrent, Fele Martinez et Eduardo Noriega pour ce si bon film !
Un film d'épouvante réussi qui vous angoisse dès les premiers instants. Neanmoins le film s'essoufle assez rapidemment et l'on peut trouver la chute attendue d'où une petite déception. Mais cela reste tout de meme correct et bien réalisé.
Le style a un peu vieilli et le scénario est nébuleux, la réalisation est kitch et on a fait beaucoup plus performant sur le même thème.
Mais le potentiel d’Alejandro Amenábar est déjà là, depuis on a eu « Ouvre les Yeux« , « Les Autres » et « Mar Adentro » .
Les cartes sont jouées et son éloge n’est plus a faire.
Pour revenir à Tesis, le jeune réalisateur avait à peine 23 ans et l’esprit déjà tordu, on flirte avec le film d’épouvante, Amenábar tente de brouiller les pistes et ce n’est pas sans intérêt mais on a encore beaucoup de faux pas et de maladresses. Bref un assez bon premier brouillon.
Souvent surjoué on retiendra quand même deux très bons comédiens; Eduardo Noriega est déjà beau ténébreux et Fele Martínez est dérangeant et charismatique .
Bref un bon petit film dans cette catégorie qui sans casser la baraque vaut le détour en 1996.
Amenábar joue sur beaucoup de registres, ici en thriller sur la violence. Le suspens n'est pas au rendez-vous (malheureusement) mais purement un thrillo-polar assez efficace. L’entremêlement des possibilités nous font tenir jusqu'au final, un scénario compliqué mais assez bien construit. Une mise en scène de voilà 15 ans donc excusable. Un film qui mériterait d'avoir un remake (actuel) pour un rythme bien plus soutenu. Sinon les interprétations sont parfaites. 3.5/5 à voir !!!
Tesis est le premier long métrage d'Alejandro Amenabar, un thriller très éfficace, très bien ficeler ! Une bonne réalisation, pour un très bon jeux d'acteurs, j'ai beaucoup apprécié, néanmoins je pense que c'est le film le mois réussit du réal, c'est pour dire à quel point les autres sont bon !
Alejandro Amenabar, c'est Ouvre les Yeux, Les Autres, et Mar Adentro, autrement dit 3 films extraordinnaires. Avec Tesis, Amenabar signe un thriller captivant mais où on peut sentir qu'il ne s'est pas encore tout à fait remis des bancs de l'ecole. Une oeuvre, comme bon nombre de premier long, où le réalisateur tente des choses. J'pense notamment à la sequence dans la cafeteria où l'heroine princiaple et un jeune rebbel un peu bizarre et fan de film d'horreur, revisent chacun de son coté, avec tous les deux de la musique dans les oreilles, classique pour la demoiselle, hard rock pour le monsieur. Une scene qui sussite l'interet par son coté ludique, Amenabar joue avec le montage et le son, moi ça m'interpelle ! (ça me fait penser au film C'est arrivé pres de chez vous, un autre chef d'oeuvre !). Le discours sur l'industrie cinematographique (l'histoire se passe dans une fac de l'audiovisuelle) est sans pitié : "il faut donner au public, ce que le public souhaite voir" et donne lieu à toutes sortes d'interpretations.Pourtant, Amenabar ne semble pas en accord avec ses propos, on ne le trouve d'ailleurs jamais là où on l'attend !Cantonné aux films à suspense, il réalise Mar Adentro, dans le registre de l'emotion, et cartonne dans le monde entier ... Retour à Tesis : le film traite du snuff, et c'est affreusement réaliste, j'en suis encore à me demander si certains des films montrés ne sont pas réels (comme ces coups de feux en pleine tete) ! Le sujet traitant de la violence à la télé et au ciné est tout à fait d'actualité, peut etre meme plus qu'en 95, avec des sorties comme Saw, et un repassage en mode moins de 18 par exemple !Eduardo Norriega (Bosco) est pas mal, mais l'acteur jouant Chema m'a plus impressioné !
Premier film d'Amenabar, avant 'Ouvre les Yeux' et 'Les Autres', et déjà un goût prononcé pour les scénarii retors à suspense. Le jeune réalisateur chilien s'attaque à un sujet compliqué : la violence des images, et plus particulièrement aux "snuff movies", ces vidéos amateurs d'exécution, de torture réelles filmées sans mise en scène. Même si la morale finale bancale est dispensable, le film tient en haleine le spectateur jusqu'au bout. La photographie n'est pas excellente mais, comme dans 'Ouvre les Yeux', l'intrigue angoissante pallie ce défaut.
Wouah. C'est le seul mot qui me vient. Ce n'est pas un film gore, mais l'ambiance stressante nous prend aux tripes.Je pense que j'ai rarement eu peur, eu ce sentiment d'angoisse devant un film. Amenabar nous réalise ici un premier film qui est assez original. Il y a une réelle réflexion sur la violence au cinéma, pour plagier l'affiche je dirais "Jusqu'où peut on filmer?). Ce film est bourré de rebondissement afin d'ajouter une touche d'angoisse. La réalisation est vraiment super plusieurs scènes très intéressantes. Et pour fignoler, le tout est orchestré par une musique des plus angoissante. Amenabar nous signe un thriller psychologique qui annonce le départ d'un très grand réalisateur.
Premier film d'Amenabar, on peut dire qu'il s'agit d'un coup de maître. Un thriller prenant sur fond de snuff films. Angela, personnage centrale du film étudie la représentation de la violence à l'écran dans une faculté de cinéma. Elle va se retrouver plongée dans une histoire sordide qui la rebute et la fascine. Un film tres ambitieux pour une premiére réalisation. Le scénario ne se contente pas d'etre un film sur le cinéma mais développe aussi une véritable intrigue faite de rebondissements et de personnages mystérieux. La réalisation est également de haut niveau pour un film "low budget", avec des mouvements de caméra réussis et une reflexion interessante sur les différents supports ( cinéma, vidéo ...) et leur impact sur le spectateur. Dés ses débuts, Amenabar montre qu'il est un metteur en scéne ambitieux, exigeant et surdoué.
Un thriller implacablement suffocant, nous faisant plonger dans la création des vidéos "Snuffs", filmé-vrai de personnes maltraitées et mutilées, puis tuées. On sent déjà la maitrise d'Amenabar dans ce premier long-métrage. Une dissertation de la violence audiovisuelle très bien pensée, et l'on retient ces deux scènes miroir du début et de la fin, qui résument au final le ressenti de l'homme vis à vis de cette violence "cachée", distante. Un presque "chef d’œuvre".
Amenabar, prodige du cinéma espagnol, nous offre ici tout simplement le meilleur thriller qu'on puisse trouver dans les années 90. La tension est omniprésente. La trame du scénario est on ne peut plus simple et efficace. Les acteurs sont criants de vérité, et Amenabar réussit à mettre tout le public dans sa poche, qui s'identifiera immédiatement à l'héroïne normale et vulnérable ou au fan de ciné hard core ayant en VHS ce qui se fait de mieux dans le domaine du bon goût. Les rebondissements sont fréquents, et le message "médiatique" est plutôt bien traité, sachant appuyer son propos sans donner dans l'hypocrisie (ce qu'il aurait été facile de faire, le film critiquant la violence et mettant parrallèlement en scène des séquences de snuff). Fantastique travail, qui ne coûte pas cher et aura le mérite de satisfaire amplement son public, tout en faisant un rappel thématique de dernière minute qui réjouira les amateurs de débats. C'est du grand art.
Tesis s'avère être un thriller d'un suspense glacial, qui ne laisse aucun répit au spectateur jusqu'à la révélation finale quitte à faire passer le 8Mm de Schumacher pour un épisode des Teletubbies. Sur un sujet aussi indigeste que le snuff-movie, Alejandro Amenabar parvient à tirer son épingle du jeu sans aucun voyeurisme ni complaisance en proposant un spectacle intelligent doublé d'une réflexion sans détour sur les limites visuelles de l'Art. Il peut compter sur des acteurs remarquables, qui se livrent à ce jeu de piste avec une efficacité redoutable. Terrifiant.
Uné étudiante en communication veut faire sa thèse sur la l'ultra violence au cinéma. Rare sont les premiers films aussi aboutis. Nous le savons maintenant, Alejandro Amenabar est un grand cinéaste. Le sujet du film et son traitement sont très filandreux. On suit l'héroine avec envie et peur, la découverte dans son environnement de gens pas aussi recommandables que prévu est finement amenée. L'attraction physique de l'héroine pour un garçon probablement très trouble est quasi-psychanalytique. Il faut dire que la réalisation et la direction d'acteur est du plus haut niveau. L'ambiance, les tensions, le choix des angles, caméra fixe ou mobile, on pense à Kubrick dans Shining.
Un thriller qui a vieillit plus qu'on aurait pu le penser à l'époque rien qu'à la vue du support vidéo utilisé pour les "snuff", qui semble fort obsolète aujourd'hui (les plus jeunes n'en croiront certainement pas leurs yeux lol). On ressent bien l'ambiance des films des années 90, un peu à la Brian de Palma, dont je ne suis pas vraiment nostalgique (et pourtant dieu sait que je suis nostalgique de cette époque en général ;) ). Les retournements de situation entre les 2 "suspects" principaux nous font tourner la tête, comme celle de l'actrice principale, meme si dans l'ensemble, ils restent assez prévisibles. Le film souffre également de quelques longueurs, d'un manque de rythme et surtout d'un final quelque peu bâclé, Dommage car le scénario aurait mérité un meilleur traitement. En effet, remis au goût du jour avec l'explosion des raisons sociaux et une mise en scène beaucoup plus moderne (à l'image des récentes productions espagnoles ou argentines), un tel thriller aurait pu faire un carton...