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🎬 RENGER 📼
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2,5
Publiée le 22 novembre 2007
Première réalisation pour le cinéaste Espagnole Alejandro Amenabar, qui choisit de se faire connaître auprès du grand public en réalisant un snuff-movie ! Plutôt originale pour une première œuvre très réussie. Tesis (1996) qui signifie la thèse se déroule dans une fac où une étudiante prépare une thèse sur la violence audiovisuelle. Le film traite donc pour sujet principal, la fascination de l’homme pour la violence, surtout celle en image, à travers divers films d’horreurs. Le réalisateur nous réserve pas mal de surprise tout au long de son film, avec ce thriller psychologique original où il met en scène une pléiade de personnages tous aussi ambigus les uns que les autres. Réalisé avec très peu de moyens, Amenabar s’en sort pourtant très bien, entouré de jeunes acteurs crédibles et mystérieux. Une première réalisation qui fut couronnée de plusieurs prix lors de sa sortie en Espagne, ce qui permis au réalisateur de s’orienter vers divers projets. On lui doit notamment l’excellent Les Autres (2001) avec Nicole Kidman et l’époustouflant Mar Adentro (2005).
J'ai adoré, le meilleur thriller qu'il m'a jamais été donné de voir !! Vraiment un chef d'oeuvre selon moi. Une atmosphère angoissante tout le long du film, des personnages ambigus, une réalisation suspense et des acteurs géniaux, j'adore Fele Martinez et Eduardo Norriega et j'ai découvert Ana Torrent. A voir et à revoir !
Mon premier Amenabar ! Tesis, qui permit à son auteur d'accéder à la notoriété, mérite ses Goya. Ce film est plein de suspense, du début à la fin, doté d'un scénario dense mais clair, et il est constellé d'acteurs intéressants. J'ai adoré "Chema", joué par Fele Rodriguez. Amenabar traite ici de la frontière entre le normal et l'anormal, la violence n'étant qu'un élément parmi d'autres pour explorer ce thème. A qui se fier? De quel comportement se méfier? Ce qui semble louche ne l'est peut-être pas, et ceux qui semblent les plus interlopes sont peut être les plus dignes de confiance. Un film bien ficelé, dont on apprécie l'humilité (fringues des personnages, mise en scène). On peut faire un thriller de qualité avec un petit budget, et sans extravagances. Tesis en est la preuve.
Premier film d'Alejandro Amenábar, qui sans être un coup de maître annonçait une suite de carrière plus que prometteuse, et il n'attend pas longtemps dans cette oeuvre pour nous le montrer... Première scène, le métro est arrêté après qu'un homme s'est jeté dessous. Là le réalisateur ne montre aucun remord à mettre déjà le spectateur face à un miroir. On sait très bien que comme la protagoniste jouée par l'excellente Ana Torrent à sa place on aurait été aussi tenté de regarder le corps du suicidé. Ça nous met face à la fascination, souvent bien malgré nous, qu'exerce la violence sur l'esprit humain. Une entrée en matière pour le moins très fracassante. Par la suite, par l'intermédiaire du personnage interprété par Torrent, on va être souvent placé entre une fascination morbide et un auto-moralisme bancal, nous interrogeant sur notre voyeurisme malsain. Bon autrement, le film n'est pas sans reproche. L'ensemble contient quelques longueurs et quelques répétitions, et le personnage principal a une nette tendance à se mettre à courir comme une furie à la moindre situation angoissante. Mais niveau angoisse justement; le spectateur en ressent pas mal lui aussi... Celui qui ne flippe pas lors de la séquence où l'héroïne et son acolyte sont plongés dans le noir dans la réserve de l'université a de grandes chances d'être un sociopathe. Bref dès son premier long, Amenábar ne fait pas les choses à moitié. Comme miroir, "Tesis" est très efficace, comme thriller d'horreur aussi...
Pour son premier long-métrage, Alejandro Amenábar frappe fort. Avec une mise en scène déjà bien maîtrisée, un suspense efficace et soutenu par de bons comédiens, le réalisateur nous entraîne dans une plongée morbide dans l'univers du snuff movie, en évitant pourtant tout voyeurisme déplacé puisque ses images ne nous sont pas ou peu montrées. "Tesis" développe une réflexion sur le pouvoir des images et la fascination malsaine qu'exerce la violence sur les individus. Car que se soit Chema, amateur de pornographie et de gore, ou Angela, jeune femme banale et à priori révulsée par se genre de films, chacun est, ouvertement ou non, fasciné par cette violence que l'on rencontre sans arrêt dans notre vie quotidienne. Les première et dernière scènes du film mettent en avant se rapport répulsion/attirance. La scène d'ouverture se situe dans une rame de métro ou un homme vient de se suicider en se jetant sous le train. Les passagers sont priés de descendre avec comme conseil de ne pas s'approcher de la voie pour ne pas apercevoir le corps mutilé. Or que voit-on au bord du quai ? Un attroupement de curieux, auxquels Angela tente de se joindre avant d'être refoulée par un agent. Quand à la scène finale, nous y découvrons des personnes lambda scotchés à leur écran qui diffuse les images du snuff movie à l'origine de l'intrigue, tandis que la présentatrice demande ironiquement « y a t-il un public pour ces films ? ». Oui, ils sont tous devant son émission...
Considérée comme une petite révolution en Espagne, cette première réalisation de l'hispano-chilien Alejandro Amenabar est un thriller aux légers relents giallesques qui exploite les fascinations de tout un chacun pour le morbide et le voyeur. Amenabar joue pendant 120 minutes à brouiller les pistes de son scénario malin quoique parfois un peu téléphoné et entraîne son spectateur dans un déroulement solide bien que manquant parfois d'un peu d'intensité (la mention -16 n'est pas, ou plus, justifiée à mon sens). Porté par casting jeune et convaincant, avec notamment Fele Martinez et Eduardo Noriega que l'on croisera chez Almodovar, « Tesis » est un thriller de facture correcte témoin d'une certaine précocité de son réalisateur (24 ans à l'époque). Ajoutons également une réflexion intéressante sur la violence au cinéma ainsi que l'utilisation habile d'un budget très faible au service d'une bonne réalisation et l'on obtient un premier film maîtrisé et qui, à l'heure de l'explosion des diffusions d'images et vidéos violentes sur internet, conserve tout son impact.
Tesis bénéficie d’une mise en scène très conventionnelle, à mi chemin entre le thriller hitchcockien et le slasher typiquement 90‘s. Bien qu’au centre de l‘intrigue, le thème de la violence audiovisuelle et de ses dérives aurait gagné à être plus approfondi, à l’image des névroses des protagonistes qui sont mal exploitées. Dommage car l‘idée de départ semblait fort prometteuse. Par ailleurs, l’intrigue demeure redondante, il y a bien trop de retournements de situation inutiles qui assomment plus qu‘ils ne captivent. Malgré cela on ne décroche jamais totalement, et ce grâce à une atmosphère oppressante assez bien entretenue et une bande son efficace.
Une excellente surprise ! J'aimais déjà beaucoup Amenábar, surtout son "Abre Los Ojos", et je suis assez friand de cinéma espagnol du genre thriller/horreur, qui révèle toujours son lot de pépites ("Angustia", "REC", "L'Orpheninat" ...), et "Tesis" en fait grandement partie. Le synopsis m'avait beaucoup intrigué et intéressé, l'histoire d'une étudiante faisant une thèse sur la violence audiovisuelle qui, suite à la mort mystérieuse de son professeur après avoir visionné une cassette vidéo, se met à enquêter sur l'identité du meurtrier du film. La réalisation est excellente et joue notamment admirablement bien du hors champ et du plan subjectif dans certaines scènes de la première demi heure, rendant l'immersion et l'identification au personnage principal parfaite. La tension reste haletante tout le long du film et le scénario est vraiment passionnant et astucieux avec ses rebondissements et retournements de situation, il ne tombe d'ailleurs à aucun moment dans les clichés du genre, tout reste subtil et bien dosé. J'ai beaucoup aimé le jeu de l'actrice Ana Torrent, que je ne connaissais pas du tout, tout en simplicité et sincérité, le reste du casting est également au niveau, la mise en scène de Amenábar est a saluer, alternant suspense, sensualité et terreur. Le dénouement final est un peu à part dans le sens où il n'y a pas vraiment de surprise, c'est ma seule petite déception, le film se termine cependant de manière plutôt maligne et laisse sur un ressenti positif avec cette vision de notre rapport à l'image et son besoin morbide et vicieux. "Tesis" est un excellent thriller qui se suit admirablement bien dont l'atmosphère et l'intrigue nous kidnappe durant deux heures, a découvrir.
Scénario intéressant et intelligent mais Alejandro Amenabar montrera une meilleure maîtrise de la caméra dans ses prochains films. Plaisant à voir tout de même car le suspense fonctionne bien.
C'est avec "Tesis" son premier long métrage sorti en 1996 qu'Alejandro Amenabar est apparu sur l'avant-scène du cinéma espagnol. Très inspiré par le thriller américain qui connaît une véritable renaissance à Hollywood depuis le mitan des années 80, il concocte avec Mateo Gil (qui l'accompagnera sur quatre de ses films) un scénario véritablement anxiogène reprenant le thème du snuff movie déjà très habilement exploité par Anthony Waller dans "Témoin muet" deux ans plus tôt. Dans une université madrilène, une étudiante plutôt réservée (Ana Torent) a décidé de consacrer sa thèse à l'exploitation des images violentes par le media audio-visuel. Elle va très rapidement via le décès inexpliqué de son maître de thèse se trouver à enquêter sur des disparitions inexpliquées d'étudiantes sur le campus. L'enfer des snuff movies s'ouvre progressivement à elle. Alejandro Amenabar qui a bien retenu toutes les leçons de ses prédécesseurs et notamment du plus grand d'entre eux, Alfred Hitchcock se livre à un exercice de style sans doute un peu trop appliqué, l'amenant à étirer plus que de mesure une intrigue dont on comprend assez vite les enjeux. L'unité de lieu est incontestablement la bonne idée du film, les couloirs de ce campus sans âme étant proprement étouffants. Mais une mise en place assez approximative et peu vraisemblable nuit à l'efficacité de "Tesis" dont les défauts apparaissent de manière évidente plus de vingt ans après sa sortie. Le jeu très convaincant du trio d'acteurs principaux parvient heureusement à combler en partie ce léger manque de tenue que l'on peut pardonner à un réalisateur débutant qui prouvera juste derrière avec "Ouvre les yeux" mais surtout avec l'impeccable "The Others", nouvelle adaptation du "Tour d'écrou" d'Henry James qu'il était en mesure de livrer un film maîtrisé de bout en bout.
Pour son premier long métrage, Alejandro Amenabar s'attaque à notre consommation audiovisuelle et ses dérives macabres, ce sinistre voyeurisme qui pousse certains à regarder des snuffs movies. un sujet toujours d'actualité car internet et téléphones portables ont remplacés camescopes et VHS. De cette thématique, Amenabar en tire un thriller de haut vol. Le cinéaste espagnol sait poser son ambiance, entretenir le suspens et créer une intrigue qui perd le spectateur et brouille ses certitudes. Un premier film fascinant qui contient déjà la marque de fabrique de ce grand réalisateur. A voir.
Pour son premier long-métrage, Alejandro Amenàbar signe un thriller psychologique anxiogène, au scénario prenant mais un peu trop tordu. On sent quand même déjà le potentiel du mec !
Un Thriller bien glauque comme l'Espagne sait aussi très bien les faire ! Mais rappelant assez " 8mm " de Schumacher, en moins bon ... a voir comme le premier du cultissime Amènabar !