Oeuvre difficile, ulcérante par moment, naviguant souvent entre hystérie et anomie, on en ressort rincé moralement, n'arrivant pas à comprendre ce qu'a voulu raconter Von Triers. Pourtant, en prenant un peu de recul on peut se dire que tout dans ce film concourait à en faire une oeuvre exceptionnelle : Emily Watson est une actrice brillante, le scénario est enthousiasmant, il y a un vrai talent derrière la caméra. Mais voila Von Triers, avec son style si caractéristique : caméra à l'épaule notamment, ne parvient pas à donner une cohésion d'ensemble à son film, le laissant divaguer dans tous les sens, espérant que le spectateur fasse le boulot de redonner un semblant d'harmonie à cette succession de plans oscillant entre le scabreux, le mortifère et le larmoyant. Au final, on ressort de la projection agacé, en se demandant comment un réalisateur aussi doué, il faut le reconnaître, peut produire une oeuvre aussi horripilante sur la base d'un scénario aussi intéressant et puissant, qui avait pour but de montrer que dans nos sociétés acquises au positivisme une part d'irrationnelle et d'irréelle peut se glisser dans ses interstices les plus minimes. Au lieu de cela on a droit à une oeuvre dénuée d'âme et interminable.
Un film superbe, un magnifique Lars Von Trier, émotionnellement éprouvant, et dont on ne ressort pas indemne. Perversion, foi aveugle, martyre, sacrifice amoureux, tout se mélange et le spectateur n'en sors pas de pencher tantot pour la thèse de la folie tantot pour celle de la procession de foi. On y découvre une Emily Watson parfaite, totalement immergée dans son personnage à la croisée de la tragédie grecque et du drame moderne. Coté camera, le style est original, et l'on ne peut qu'adopter le Dogme Danois, mieux meme, on en veux plus. A voir également: "Les Idiots" (meme réalisateur).
Lars von trier est un génie, tous ses films me bouleversent, celui-ci me semble être l'un des plus difficile... l'histoire de cette jeune femme a de quoi vous remuer les trippes !!! c'est ici l'histoire d'amour, qui surpasse toutes les épreuves même les pires. c'est un sacrifice religieux... réellement troublant!
Tout le film repose sur cette oscilation constante entre schyzophrénie et foi.L'auteur met autant le spectateur à l'épreuve que l'actrice l'est mise par dieu. Qui croire? Les comédiens jouent avec une grande passion;cette communauté est effrayament pieuse.L'amour peut-il la transcender?S'il ne le peut pour toutes les femmes, celle qui aiment véritablement peuvent dépasser les autres. bess en est l'exemple.Folie ou piété? A quoi cela se reconnait-il vraiment? Les cloches...alalala...je pense que desormais j'apprendrai à mieux les écouter.
Si vous avez des penchants masochistes, alors oui, peut-être que vous aimerez ce film. La première partie m'a interessée en laissant s'ouvrir plusieurs thèmes, malhereusement laissés de côtés dans la deuxième partie où le réalisateur se laisse à aller à son côtés sadique. Voir le sacrifice absurde d'une femme qui en plus est récompensé à la fin (et pis les cloches dans le ciel, n'importe quoi !), non merci ! Je ne suis peut-être pas assez chrétienne pour ce genre de film...
Breaking The Waves, comme Dancer In The Dark et Dogville, est un chef d'oeuvre de Lars Von Trier sur la cruauté de l'Homme, sur la cruauté de la vie. Lars Von Trier, grâce à son système du Dogme, capte les émotions et les sentiments de chaque personnage en les projettant au plus profond du coeur du spectateur qui, au final, se reçoit une grande claque dans la gueule. Emily Watson, comme l'a été Bjork et Nicole Kidman, est parfaite dans son personnage et Stellan Skarsgard est nickel lorsque Lars Von Trier le dirige. C'est dire la qualité de l'interprétation... Puis je tiens à dire que Lars Von Trier n'est pas un macho comme ses films pourraient le supposer et quand à ses croyances, il n'y a plus trop de questions à se poser après la projection de Breaking The Waves qui offre une vision de l'embobinement religieux plutôt malsain. Il en reste une histoire d'amour tragique mais... magnifique.
Une uvre éprouvante mais fascinante. Le personnage de Bess, on ne peut plus touchant, nous touche du début à la fin. Le talent dEmily Watson est inimaginable. Lhistoire retrace la plongée en enfers dune jeune femme naïve, croyante, amoureuse. Par amour pour son épouse qui ne vit que pour lui, Yan, paralysé, va pousser Bess à commettre linterdit, à commettre ce qui précipitera sa perte. Tout est sabaissant aux pires humiliations la jeune femme parviendra à ce qui la travaille et à ce qui la détruit. Le pêcher nest donc pas la cause de sa descente aux abîmes, au contraire. Mais est-ce lhistoire dune descente aux abîmes ? Le pêcher est-il le mal ? Réponse à la fin du film. Une scène finale jugée ridicule pour certains ce qui parait aberrant, tant elle est importante et belle. Un chef- duvre.
Comme souvent chez Lars Von Trier, un scénario malsain, une violence inutile, une complaisance insignifiante dans la manière de filmer la douleur, la plus morbide qui soit, et une fin ridicule - notamment le dernier plan -. Un film à fuir, sauf pour les amoureux du crado et du masochisme.
Bravo à l'actrice principale, pour son interprétation parce que ça a pas du être facile pour elle de jouer, oula non... il y a certains passages assez durs quand même. D'ailleurs l'histoire m'a plutot révolté, un gars paralysé qui profite de la détresse de sa femme (totalment soumise) pour lui faire partager ses fantasmes pervers, y a pas de mot pour dire ce que je pense de ça. Je sais bien qu'il faut voir plus loin, l'amour absolue, le total don de soi, l'envie de sauver celui qu'on aime par tout les moyens etc... cependant j'ai du mal à accepter la fin du film... Ce n'est pas une representation de l'amour qui me plait, l'histoire est touchante biensur, j'ai eu beaucoup de peine pour Bess, mais tout ce qui se passe autour je trouve ça limite degueulasse! Quand a la réalisation c'est pas du tout mon style, j'ai du mal
J'ai trouvé ce film vraiment magnifique. Il raconte la vie d'une marginale et celle de son entourage. C'est vraiment très émouvant et très triste, j'ai pleuré bien des fois. L'interprétation est magique également, Emily Watson bien sûr mais aussi Katrin Cartlidge qui est vraiment superbe ( c'est surtout ses scènes qui m'ont émus particulièrement ). On sent dès les premières minutes la patte de Lars Von Trier mais ce n'est pas pour me déplaire. A voir !
Difficile de faire plus luthérien que ça! Un sacrifice totale, choquant, terrible, qui dans son absurdité réveille Dieu lui-même, pourtant si silencieux d'habitude. Un Dieu qui ne comprend que la provocation. Les cloches dans le ciel paraîtront ridicules à bien des spectateurs. Pourtant il n'y a ici ni positivisme ni prosélythisme. Simplement beaucoup de doute, encore plus de douleur. Et un peu d'espoir.
Une histoire d'amour au délà du possible au delà de ses limites ou comment Von Trier redefinit l'amour de facon terrible.On a du mal a accepter certaines idées du film tant on est effrayé par leur évidente veracité.Une caméra intime et dogmatique ponctuée d'un montage cut de chez cut(une impression de chaos qui s'organise petit à petit).Tout cela parait brouillon aux yeux de phillistins comme nous mais ce cinema fait mouche preuve d'une grande unité et d'une complexité au niveau du cadrage et des ellipses ; renversant de nouveauté et de créativité;très dur ça fait très mal au coeur et à la tete.Bouleversant.Je vous conseille également le bande annonce concu avec Le mythique morceau de Deep Purple.SUPERBISSIME
Grande question revenant sans cesse: peut on faire le grand écart absolu et etre accro aux films d'horreurs de série z et a un cinéma d'auteur exigeant? difficile mais pas immpossible me semblait il AVANT de voir breaking the waves, mélo acclamé de lars von trier.
C'est un film sur l'amour mais ultra glauque par son réalisme morbide et par son héroine (emily watson,constante dans l'hystérie) dont la justification de son amour fou est la déchéance sexuelle et morale.
Bon alors c'est larmoyant(on est chez lars von trier mais on n'a pas atteind le paroxysme de dancer in the dark), pleins de poncifs, bien filmé et border line : ca trouve son public mais le clou est définitivement enfoncé lorsque (comme moi) on prend plus de plaisir a retrouver udo kier pendant 3 minutes que tout le reste du film, on ne se refait pas.