Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe C
98 abonnés
1 051 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 10 décembre 2014
Un film puissant tourné dans des décors rudes (l'Ecosse) et qui nous parle de l'amour, de la foi, de la cruauté, de la perversité avec force et poésie. C'est bouleversant à regarder, ça le reste des semaines après quand l'écume de la mer et des émotions instantanées est retombée. Tous les acteurs sont excellents.
Magnifique Emily Watson dans ce naufrage cinématographique. C'est bien simple: pellicule Super 8.de qualité ouzbèke tenue par le vieil oncle René. Enfin l’ennui dégagé mérite 5 oreillers ou plutôt 5 cuvettes.
Une histoire d'amour (ou plutôt de ...) entre une schizophrène et un obsédé sexuel: voilà en substance le pitch de ce film. D'une lenteur abyssale, sans allant, sans émotion, j'ai presque envie d'écrire "sans talent" (d'ailleurs je le fais) et un propos extraordinairement tordu. Il est incompréhensible de voir là-dedans une histoire d'amour: le raisonnement de Von Trier sur le sujet est tout simplement consternant. On ne sait trop s'il faut rire ou s'en empêcher devant une telle accumulation de délires et de plans navrants.
Breaking The Waves est un film à part et spécial. Première plongée pour moi dans l'univers du réalisateur Danois avec ce métrage que je n'ai pas apprécié totalement mais qui bénéficie tout de même d'une grande qualité. Déjà je pense qu'il faut savoir que dans chacun des films de ce M. Lars Von Trier il y est question de sexe et cela peut parfois dérouter même si dans celui-ci ce n'est pas déroutant ni dérangeant car c’est utile à l’histoire. Il nous sert une certaine lenteur qui pour ma part n'est pas maîtrisé totalement et où les 2h35 ne sont pas suffisamment bien exploitées pour que l'on ne ressente pas des longueurs. Avec pourtant une histoire saisissante et prenante doté d'un style avec cette réalisation caméra à l'épaule parfaitement maîtrisé avec des plans extérieurs superbes. Les acteurs sont exceptionnels où l'on obtient de grands rôles de leur part. Le manque de musique aurait clairement apporté un réel plus car elle n'est présente (certes d'une superbe façon qui m'a beaucoup plu) que dans les présentations des chapitres du film de façon original et très plaisante avec de bons morceaux. Je pense qu'il faut le voir tout de même une fois dans sa vie surtout pour l'histoire triste très bien contée mais qui me laisse un avis en demi-teinte. Ma note : 7/10 !
L'oeuvre de Lars Von Trier la plus saluée par la critique. Et pourtant, sans doute son moins bon film à mon goût. La faute à beaucoup trop de longueurs alors que cette histoire aurait pu être, au bas mot, raccourcie de moitié, rien que ça!
Dommage car les interprètes sont convaincants et l'image fort belle. Mais l'ennui qui se dégage de cette oeuvre finit malheureusement par gâcher le tout. Une franche déception.
C'est très sombre sans être pour autant larmoyant, très froid comme le sera plus tard Melancholia. Ici la musique n'accompagne pas l'action, elle est indépendante et audible seulement pour accompagner certains tableaux séparant les chapitres de l'histoire. Le résultat est très beau malgré une escalade trop dure dans les limites du montrable (à mon goût).
Caméra à l'épaule, Lars Von Trier nous délivre un mélodrame très sombre avec "Breaking the Waves". Les décors embrassant ce village puritain écossais, comme décolorés, sont inquiétants de noirceur, et cette photo étonnante fascine même durant les plans qui découpent le film en chapitres, accompagnés de morceaux rock/psyché des 60's/70's. Envoutant. Le film en lui-même est très dur, âpre, avec des scènes d'une violence physique comme psychologique à ne pas mettre devant tous les yeux... Emily Watson (Bess) est bouleversante dans son rôle de sainte-femme hystérique et Stellan Skarlgard (Jan) interprétant son mari lui rend bien la pareille. Bess vivra une descente aux enfers malheureusement trop longue dans son développement, le coeur du film devenant parfois ennuyeux. Aussi, le plan final, surnaturel, m'a vraiment déçu... M'enfin "Breaking the Waves" n'en demeure pas moins un drame très intense, choquant, poignant, nous questionnant sur la foi d'une femme dont le plus grand talent est, d'après elle, "de savoir croire", mais pour qui Dieu (s'il existe lol) ne fera pas de cadeaux... Divinement sadique (le fond n'est pas sans rappeler les "Infortunes de la Vertu" de Sade).
Breaking The Waves marque le premier volet de la Golden Heart trilogy du réalisateur danois ; suivront Les Idiots (1998) et Dancer In The Dark (2000). Il s'agit d'une romance, mais aussi d'un drame dans lequel la religion et l'amour se confrontent. D'ailleurs, le film soulève un certain nombre de questions concernant les règles religieuses, au sujet de la tolérance, de la liberté et de la foi. Il interroge également sur le sens de l'amour et sur ses limites, si tant est qu'il y en ait. D'un point de vue général, Breaking The Waves est loin d'être une romance cul-cul comme on serait susceptible de l'imaginer. C'est un film coup de poing, d'une rare intensité (assez proche de Dancer In The Dark). Bess, le personnage principal interprété par la fantastique Emily Watson, est un peu dans les nuages, idéaliste et passionnée. On pense d'abord qu'elle est un peu timbrée puis, on s'aperçoit que c'est le monde qui l'entoure qui est fou. En fin de compte, elle vit la vie pleinement, en y mettant tout son coeur, au point de menacer sa propre existence. Stellan Skarsgard réalise également une belle performance dans le rôle de Jan, le mari de Bess. La mise en scène, très épurée, est quasiment de style documentaire car Lars Von Trier semble rechercher l'authenticité avant tout. Le résultat est que l'on pénètre très facilement au sein de l'histoire. Un film à forte puissance émotionnelle donc.
Quel superbe film. Une émotion intense, un combat solitaire, une croyance dans l'amour. Cette femme qui donne tout c'est extraordinaire. Certes un traitement cinématographique assez spécial mais qui convient bien au tempérament écorché de l'héroïne.
Si vous n'avez pas compris que tout le film n'est construit que pour les 5 dernières minutes, alors vous n'avez rien compris ! L' amour est plus fort que la mort: peut-on imaginer message plus beau et plus fort? Si vous n'avez pas pleuré à la fin du film alors...
Lars Von Trier nous offre encore une réflexion poussée à travers Breaking the Waves. En effet, où est la vérité ? Il illustre à la perfection la confusion entre le réel et l'imaginaire avec des différentes strates de croyance, et grâce à cette question que se poseront beaucoup de spectateurs "Le hasard existe-t-il ? ". A ça, on ajoute une histoire touchante, qui prend aux tripes, jouée par des acteurs à la hauteur du rôle qu'ils endossent. Bon après on reprochera à ce film d'être un peu plat dans son déroulement. Breaking the Waves contient moins de rebondissements et de grandeur que d'autres œuvres du réalisateur, de sorte qu'on est quelquefois ennuyé par ce qui se passe. Donc très bon film, même s'il traîne un peu dans son déroulement. 16/20
J'ai été agréablement surprise car le "Dogme 95" signé avec Thomas Vinterberg ne m'inspirait rien de bon quant au visionnage de ce film et bien j'ai été bluffée. L'histoire est prenante et jamais exhibitionniste mais montre et demande jusqu'où on est capable d'aller par amour. J'ai été surprise d'écouter de la musique pendant la scène où on amène Jan chez lui, car je pensais que le Dogme 95 demandait ce qu'il n'y ait pas de musique additionnelle et cette scène est d'autant plus intéressante que la musique est à l'encontre de ce moment un peu sinistre. C'est ça que j'aime, les paradoxes, donc là j'ai été agréablement surprise. Emily Watson joue merveilleusement bien et roule ses grands yeux bleus avec une candeur qui émeut. Les paysages ventés de l'Ecosse du nord donne un plus à cette triste histoire sur fond de religion bornée et castratrice.
A la fois magnifique et noir, ce film sur le sacrifice est un véritable petit bijou beau et cynique, où la désarmante Emily Watson livre une interprétation inoubliable. 16/20
un des films les plus ennuyeux qu'il m'ait été donné de voir, tout simplement. le seul point positif de ce somnifère visuel, c'est qu'il a permit de mettre en lumière la merveilleuse Emily Watson. mais ça ne vaut quand même pas le visionnage de ce truc.
Lars Von Trier nous livre une romance affreusement magnifique, un sujet si beau transformé en une cruelle chose, en même temps c'est le kiff de Von Trier de transformer de belle chose en monstruosité, c'est un maître dans le genre, et il y arrive encore une fois à merveille ici. Un film tout simplement grandiose avec une très belle morale et une immense profondeur, réalisé camera à l’épaule comme le fait souvent Lars, avec une superbe bande son, d'excellents décors, un scénario impeccable, Emily Watson et Stellan Skarsgård sont incroyablement parfait. Voilà que dire de plus ?