Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 juillet 2010
un chef d'oeuvre,tant par le jeux des comédiens que par la façon de filmer,idéale pour narrer de maniére grandiose une histoire d'amour impossible,magique mais tragique dont seuls Lars von Trier a le secret
L'un des films majeurs de la décennie. Film chrétien que Rosselini n'aurait sasn doute pas désavoué, il met en scéne le parcours sacrificiel d'une jeune femme un peu naïve et dévorée d'amour. Personnage féminin comme on en voit rarement au ciné, et sublimé par la sidérante interpération d'Emily Watson (rien que pour ce film elle restera a jamais dans la mémoire cinéphilique) .Il y a de la noirceur,de la souffrance, de l'intolérance . Il y a aussi en contrepoint, et parce que ce film est profondément dédié aux femmes, il y a donc le personnage de la belle soeur, lui aussi superbement défedu par Krin Cartlidge, depuis disparue. Oui ce film que d'aucuns estiment froid est un des plus beaux films d'amour qui soient, il vous emporte et vous éleve.
Breaking the waves est un film unique. D'une beautée et d'une complexité rare, Il avance contre la morale, contre les codes du cinéma aussi. Emily Watson est extraordinaire et inaugure la longue liste des actrices traumatisées par Lars von Trier. Car le sacrifice d'une femme qui s'abandonne à la volonté de son mari, c'est pour Von Trier celle d'une actrice qui se sacrifie pour un réalisateur. Franchement, c'est très discutable comme vision des relations homme-femme. Mais passionnant comme "Histroire d'O"
À cette époque, Lars Von Trier prenait encore le temps de s'attacher à la pauvre héroïne qu'il décide de faire souffrir dans ses différents films. Évidemment c'est glauque, mais le cela fait finalement ressortir l'aspect candide de sa victime dont l'image vous reste quelques temps encore après la vision de ce film. Mais mieux vaut ne pas être trop déprimé.
Ce film a quelque peu souffert du succès de Dancer in the dark, et semble assez oublié maintenant. Pourtant, les sujets en sont extrêmement différent.
Etrangement, Breaking the Waves est plus mature, plus dur. On pleure moins, mais les images de cette déchéance sont terribles. Emily Watson livre ici une performance incroyable : son regard perdu, sa fragilité et pourtant son personnage aime, résiste envers et contre tout. C'est essentiellement pour son jeu splendide que le film vaut le coup. Toutefois, la mise en scène de Lars est étonnament légère : la caméra portée à l'épaule laisse une grande liberté aux comédiens, le scénario joue énormément sur le piquant de ces derniers. Lars von Trier a touché très haut avec ce film; il est donc incroyable qu'il ait pu faire encore mieux avec Dancer in the Dark. Nous avons affaire au plus grand cinéaste en activité, pour sûr. A voir en tout cas, puis à revoir pour le plaisir
Breaking the waves est sorti en 1996, il amorce la trilogie coeur d'or que poursuivront Les idiots (1998) et Dancer in the dark (2000) qui sera récompensé par la palme d'or du festival de Cannes. Pour ce simple contexte historique, je ne comprends guère les spectateurs clouant Breaking the waves au pilori. D'autant plus que ce film est une vraie réussite, des sentiments sans pathos, des acteurs fabuleux avec notamment un Stellan Skarsgaard qui traduit avec maestria la démence dont il est atteint, de l'érotisme réservé avec sa petite pointe de folie imprévisible et enfin une intrigue terriblement humaine. Emily Watson est remarquable dans le rôle de la femme dévouée inconditionnellement à son mari et dans sa solitude qui est seulement traduite par ses dialogues avec Dieu. Petite réserve pour le prosélytisme chrétien, bien que teinté de scepticisme, qui est l'apanage de ce film. Heureusement, Lars von Trier a abjuré et ces oeuvres ont une portée parfois supérieure à cet excellent opus.
Il est très difficile d'écrire sur ce film, car, comme tous les Von Trier, c'est un film froid, pas facile d'approche. Ce film fait partie de ces films poignants qui ne vous lâchent pas de sitôt et laissent en vous un certain malaise. Alors oui c'est un chef-d'oeuvre. Lars Von Trier filme les sentiments humains comme personne: amour (breaking the waves, dancer in the dark) ou haine (dogville), ces sentiments sont filmés à la fois avec justesse et froideur, en tout cas toujours avec un pessimisme à toute épreuve. L'héroine de breaking the waves, est un personnage à la fois candide et incroyablement résistant qui, comme tout personnage principal de Von Trier, attire la sympathie, et est entouré d'une pléiade de personnages cruels et glacials, ici des fanatiques des landes irlandaises et d'un homme, qu'elle aime et qui l'aime, mais qui causera sa perte. Le film est clinique, brutal, difficile à apprécier mais possède une flamme dramatique qui nous emmène dans un tourbillon d'émotions: amour, haine ,passion dont on ne sort pas indemne. Un grand film d'un immense réalisateur.
le style Lars Von Trier n'est pas un style qui le plait vraiment et pourtant....ce film est un veritable ovni de la comedie dramatique,brut,vrai,sublime....le personnage principal( emily watson,tout simplement phenomenale) est une sorte de Forrest Gump au feminin,dirigee par son impulsivite et sa generosite.... film bouleversant
le choc de mon adolescence terminée: la définition de l'amour absolu par un auteur qui assume seul une prise de risque maximal pour un cinéma personnel viscéral qui ose aller jusqu'au bout de chaque scène chercher dans les entrailles des acteurs. Du très grand art et Emily Watson, meilleure actrice de tous les temps dans ce rôle tragique d'icône de l'amour inconditionnel.
Excellent film, riche, original, sensible, très abouti et fulide. Les deux heures trente passent comme un soupir. Fort et merveilleux, assez ennivrant malgré une certaine noirceur désespérée. Une idée forte et absolue de l'amour. Pourtant on y croit moyen au départ.Spoiler spoiler: J'aurais bien aimé que Bess rescucite vraiment à la fin . En tout cas mes craintes à la lecture de critiques négatives (sur le manque de sens donné à l'histoire) ne sont pas fondées. C'est splendide !
Une uvre éprouvante mais fascinante. Le personnage de Bess, on ne peut plus touchant, nous touche du début à la fin. Le talent dEmily Watson est inimaginable. Lhistoire retrace la plongée en enfers dune jeune femme naïve, croyante, amoureuse. Par amour pour son épouse qui ne vit que pour lui, Yan, paralysé, va pousser Bess à commettre linterdit, à commettre ce qui précipitera sa perte. Tout est sabaissant aux pires humiliations la jeune femme parviendra à ce qui la travaille et à ce qui la détruit. Le pêcher nest donc pas la cause de sa descente aux abîmes, au contraire. Mais est-ce lhistoire dune descente aux abîmes ? Le pêcher est-il le mal ? Réponse à la fin du film. Une scène finale jugée ridicule pour certains ce qui parait aberrant, tant elle est importante et belle. Un chef- duvre.
C'est très sombre sans être pour autant larmoyant, très froid comme le sera plus tard Melancholia. Ici la musique n'accompagne pas l'action, elle est indépendante et audible seulement pour accompagner certains tableaux séparant les chapitres de l'histoire. Le résultat est très beau malgré une escalade trop dure dans les limites du montrable (à mon goût).
Magnifique Emily Watson dans ce naufrage cinématographique. C'est bien simple: pellicule Super 8.de qualité ouzbèke tenue par le vieil oncle René. Enfin l’ennui dégagé mérite 5 oreillers ou plutôt 5 cuvettes.