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    Breaking the Waves
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    3,6
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    134 critiques spectateurs

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    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Lars Von Trier a le sens du drame, c'est indéniable. Il a ce don dans la mise en scène, la direction d'acteurs et la narration pour nous plonger dans une histoire tout en distillant à la fois une part de malaise et de beauté. Ici, la caméra tremble, les musiques extra diégétiques n'arrivent que pour ponctuer les chapitres, le montage est rustique, on est proche du documentaire, dans la lignée du style Dogme 95, l'extrémisme en moins. Ce style, couplé à un évident second degré omniprésent me font tout particulièrement apprécier son oeuvre. Seulement, ce Breaking The Waves n'est pas exempt de défauts, il propose plusieurs moments forts grâce au jeu d'Emily Watson et Stellan Skarsgard mais tourne parfois en rond, notamment vers le milieu du film, où quelques longueurs sont se faites ressentir. J'en attendais également un peu plus du dénouement, et au vu de la durée conséquente du film et de la première heure, un traitement légèrement différent. On ne peut pas dire qu'on prend plaisir devant ce film, mais ce n'est pas non plus le seul but du cinéma, et en cela Lars Von Trier propose une expérience comme il en a le secret. Déroutant, choquant et perturbant. Son héroïne est dans la plus pure tradition de la tragédie grecque, et on ne peut malgré tout qu'admettre que ce Breaking The Waves, malgré ses défauts, reste une véritable oeuvre d'art.

    A voir !
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2013
    Un film intense et poignant, en forme de message métaphysique pervers. Lars von Trier est un peu l'anti Malick et délivre ici une œuvre poisseuse, malsaine et désabusée sur Dieu. La photo est fade et délavée, les décors déprimants, et la lumière presque absente, ce qui fait d'autant mieux ressortir la détresse des personnages et l'environnement qui les oppresse et les condamne. Le personnage de Bess est fascinant et Emily Watson est bouleversante, déchirée et habitée par ce rôle si lourd. C'est un peu pompeux et certains éléments sont superficiels (le dernier plan, le découpage du film en chapitres...), mais l'émotion l'emporte.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    Voici un des rares films capable d’émouvoir un peu plus à chacune de ses diffusions. L’émotion nait dans la beauté avait laquelle nous ait contée la relation entre cette femme simple d'esprit élevée dans une communauté de chrétiens ultraconservateurs et son chéri cherchant à l'émanciper. L'éveil sexuel de cette femme est parfaitement interprété par Emily Watson autour de splendides décors et d'une photographie à l'ancienne. On doit également souligner la qualité inouïe de la mise en scène utilisant parfaitement la caméra au poing et le système narratif divisant l'histoire en 7 chapitres. Bref, Lars Van Trier nous offre là un pur chef d'œuvre.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2011
    J'avais bien aimé "Dancer in the dark", même si j'avais déjà trouvé ce film un peu bizarre, et bien là, je l'ai encore trouvé un peu bizarre, un peu déconnecté de la réalité, je peux pas dire que je me suis vraiment ennuyé, même si plus de 2h30 de film pour un scénario aussi mince, c'est trop long, mais il m'a manqué quelque chose pour que j'y crois, et le coup des cloches à la fin est ridicule, même si l'image est belle... en tous cas Lars von Trier aime bien filmer les simplettes.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2023
    C'est le quatrième film de Lars Von Trier que je découvre et encore une fois, je retrouve rarement des oeuvres avec des thématiques aussi profondes. Ici, on s'intéresse à la foi, mais également à l'amour et à partir de quel stade peut-on considérer comme "folie" le fait de rester fidèle à son mari. Car c'est au final la petite tragédie du film : [Spoilers/] Bess, en couchant avec d'autres hommes, trahit ses principes catholiques mais reste fidèle à son homme qui souhaite qu'elle puisse continuer à prendre du plaisir malgré son handicap. Une lutte entre son amour et sa foi s'opère, qui mène inexorablement vers deux destins opposés : Jan, grâce à l'amour de Bess voit son état s'améliorer quant au contraire, Bess est complètement détruite par l'implication qu'elle a ainsi que son médecin fourbe. [Spoilers/]. Le seul gros point négatif à mes yeux vient de la longueur du film qui s'étire franchement beaucoup trop en longueur et s'avère assez souvent ennuyeux à mon humble avis, et c'est bien dommage car on retrouve toujours ces questionnements passionnants de la part de Von Trier. Malgré ce gros défaut, ça vaut vraiment le coup, je ne peux que recommander Breaking The Waves.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Grande question revenant sans cesse: peut on faire le grand écart absolu et etre accro aux films d'horreurs de série z et a un cinéma d'auteur exigeant? difficile mais pas immpossible me semblait il AVANT de voir breaking the waves, mélo acclamé de lars von trier.

    C'est un film sur l'amour mais ultra glauque par son réalisme morbide et par son héroine (emily watson,constante dans l'hystérie) dont la justification de son amour fou est la déchéance sexuelle et morale.

    Bon alors c'est larmoyant(on est chez lars von trier mais on n'a pas atteind le paroxysme de dancer in the dark), pleins de poncifs, bien filmé et border line : ca trouve son public mais le clou est définitivement enfoncé lorsque (comme moi) on prend plus de plaisir a retrouver udo kier pendant 3 minutes que tout le reste du film, on ne se refait pas.
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Breaking The Waves est un film à part et spécial. Première plongée pour moi dans l'univers du réalisateur Danois avec ce métrage que je n'ai pas apprécié totalement mais qui bénéficie tout de même d'une grande qualité. Déjà je pense qu'il faut savoir que dans chacun des films de ce M. Lars Von Trier il y est question de sexe et cela peut parfois dérouter même si dans celui-ci ce n'est pas déroutant ni dérangeant car c’est utile à l’histoire. Il nous sert une certaine lenteur qui pour ma part n'est pas maîtrisé totalement et où les 2h35 ne sont pas suffisamment bien exploitées pour que l'on ne ressente pas des longueurs. Avec pourtant une histoire saisissante et prenante doté d'un style avec cette réalisation caméra à l'épaule parfaitement maîtrisé avec des plans extérieurs superbes. Les acteurs sont exceptionnels où l'on obtient de grands rôles de leur part. Le manque de musique aurait clairement apporté un réel plus car elle n'est présente (certes d'une superbe façon qui m'a beaucoup plu) que dans les présentations des chapitres du film de façon original et très plaisante avec de bons morceaux. Je pense qu'il faut le voir tout de même une fois dans sa vie surtout pour l'histoire triste très bien contée mais qui me laisse un avis en demi-teinte. Ma note : 7/10 !
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Breaking The Waves, comme Dancer In The Dark et Dogville, est un chef d'oeuvre de Lars Von Trier sur la cruauté de l'Homme, sur la cruauté de la vie.
    Lars Von Trier, grâce à son système du Dogme, capte les émotions et les sentiments de chaque personnage en les projettant au plus profond du coeur du spectateur qui, au final, se reçoit une grande claque dans la gueule.
    Emily Watson, comme l'a été Bjork et Nicole Kidman, est parfaite dans son personnage et Stellan Skarsgard est nickel lorsque Lars Von Trier le dirige. C'est dire la qualité de l'interprétation...
    Puis je tiens à dire que Lars Von Trier n'est pas un macho comme ses films pourraient le supposer et quand à ses croyances, il n'y a plus trop de questions à se poser après la projection de Breaking The Waves qui offre une vision de l'embobinement religieux plutôt malsain. Il en reste une histoire d'amour tragique mais... magnifique.
    Linihila
    Linihila

    49 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2007
    Ce film a éveillé en moi beaucoup plus d’intérêt que de plaisir. Le montage est super et doit être passionnant à analyser, Emily Watson est vraiment formidable… Mais comme j’ai trouvé chaque personnage détestable, je ne peux pas dire que j’ai aimé. C’est donc un film à voir absolument, sans le revoir nécessairement... :o)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 septembre 2008
    Chapeau aux acteurs! Ils portent le film dans leur bras et évitent ainsi qu'il tombe de la falaise. Emily Watson est tout simplement grandiose; une performance d'actrice tout à fait inouïe qu'on aimerait voir plus souvent! Katrin Cartlidge est aussi excellente et incarne certainement le seul personnage "supportable" du film... En effet, aucun, même celui de Beth, n'est attachant ou même sympathique. Cet environnement religieux, presque sectaire, est insupportable et donne une ambiance détestable. c'est certainement ce qui était voulu, mais moi ça ne m'a pas plu du tout. Le côté surnaturel, divin, est plutôt inutile, tout comme le manque de pudeur lors de certaines scène qui peut être génant. Enfin, le film manque de rythme; on aurait pu lui amputer quelques minutes sans vraiment bouleverser l'histoire! Cependant, malgré les nombreux défauts que je ai trouvé à son film, Lars von Trier a réussi à donner vie à un personnage extrêmement compliqué, celui de Beth donc, avec un grand réalisme: une femme naïve, torturée, malade mentale et extrêmement pieuse. Je le redis, le mérite va à Emily Watson (au casting en général); quant au scénario et aux personnages, on aime ou on n'aime pas; moi je n'ai pas aimé!
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2011
    Une histoire d'amour "barje", fusionnelle qui ne ressemble vraiment à aucune autre comme cette oeuvre qui est un total OVFI. Pour alors je commence par deux p'chtites réserves, les seules que j'ai par rapport à l'ensemble. D'abord, il y a quelques petites longueurs lors de la première heure après le récit gagne en efficacité au niveau de la densité. Ensuite, la toute dernière scène n'est-elle pas un peu too much ? Voilà, ça c'est fait. Autrement que l'on soit athée, agnostique ou au contraire un religieux fervent, le mieux est de se laisser totalement porter et d'essayer d'y croire totalement. Etat d'esprit dans lequel on parvient sans le moindre mal car Lars von Trier l'apporte avec une "logique" imparable et la mène avec une grande intensité du début jusqu'à la fin. C'est là le talent principal de ce metteur en scène qui rejoint les grands maîtres du cinéma scandinave (Bergman, Dreyer...) en nous faisant vraiment croire ce qu'il a envie de nous faire croire. Mais le film perdrait tout de même énormément sans l'interprétation vibrante et phénoménale d'Emily Watson qui donne ici une des plus grandes performances d'actrice de tous les temps. Critique conventionnelle pour une oeuvre qui ne l'est pas du tout.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    70 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    Si "Breaking the waves" est peut être le film le plus déterminant de la filmographie de Lars Von Trier, il constitue sans aucun doute son oeuvre la plus puissante. Après sa glaciale "trilogie de l'Europe" (véritable œuvre expérimentale constituée des objets abstraits que sont"The element of crime", "Epidemic" et "Europa"), où l'esthétique incroyablement travaillée et l’étanchéité à tout sentiment étaient le reflet d'une volonté bien pensée, et mise en oeuvre au millimètre près, le cinéaste se livre à une expérience bien plus viscérale (qui préfigure d'ores et déjà le Dogme 95, dont le grandiose "Les idiots" marquera l'aboutissement 2 ans plus tard), poursuivant ainsi le voie montrée par son formidable "Riget" ; ce qui est d'ailleurs en totale adéquation avec le thème du film. C'est l'amour inconditionnel, le don de soi : l'occasion pour Von Trier de chercher l'émotion pure, de bouleverser les codes du drame classique (l'histoire d'amour qui vire à la tragédie) en faisant cohabiter avec une force sans égale la pureté et le sordide.
    Il s'agit donc incontestablement du plus grand tournant dans la filmographie du réalisateur danois. "Breaking the waves" annonce effectivement les fondements du fameux Dogme 95 ; si toutes les règles ne sont pas encore établies (par exemple au niveau de la temporalité : l'intrigue se déroule dans les années 70, alors que le Dogme stipulera qu'elle doit avoir lieu à la même époque que celle du tournage du film), le style "caméra au poing" et l'éclairage non spécialement travaillé apparaissent déjà et renvoient à certains objectifs du futur mouvement. Von Trier cherche bien cette fois-ci à coller à ses personnages ; non pas dans un élan de compassion pour eux, mais d'une façon plus authentique, plus brute, plus intime. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que toute les émotions s'en
    retrouvent décuplée ; la passion, la sensualité, l'amour sauvage au début, le déchirement de la séparation, la cruauté ... c'est une expérience émotionnelle absolument unique qui désoriente et
    bouleverse sans jamais jouer la carte de "l'illusionniste" : Von Trier montre, il ne cache, n'exagère ni n'aseptise rien. Tout le film se déroule sur un même niveau ; constamment sur la même esthétique
    (à la fois belle et sale), sur un rythme régulier (le film est découpé en sept chapitres et un épilogue de durées plus ou moins équivalentes) et se reposant du début à la fin sur le jeu d'acteurs. Et quel
    jeu ... tous les acteurs sont d'une véracité exceptionnelle. Emily Watson n'était pas encore actrice professionnelle à cette époque (choix qui témoigne encore une fois de la volonté de Von Trier de filmer le
    "vrai") ; et pourtant, dans un rôle d'une difficulté extrême, elle livre une prestation d'une intensité presque irraisonnée, transcendée, provoquant un sentiment mêlé de pitié, d'incompréhension et d'admiration
    jusqu'alors inconnu au spectateur. Une interprétation totalement à l'image du film en somme.
    Mais là où "Breaking the waves" est peut être le plus perturbant, c'est dans la dimension où il réinvente le christianisme. Il en met dos-à-dos deux visions :
    celle de l'église de la petite commune où se déroule le film, froide et conservatrice ; et celle de Bess. C'est-à-dire celle qui est proche de Dieu ("Le royaume de Dieu est en chacun de nous" ; c'est ce à
    quoi l'on pense lorsque Bess se lance dans ses "conversations schizophrènes" avec Lui) et qui privilégie l'amour jusque dans ses proportions les plus extrêmes. Pour l'amour, Bess se donne entièrement, devient une martyre, et gagne une véritable dimension messianique. Le plan final est sans doute l'un des plus grandioses du film : les cloches célestes témoignent du miracle. Le sacrifice est accompli, et l'amour devient la religion absolue.

    Si l’œuvre constitue bien un virage catégorique dans la filmographie de Lars Von Trier, elle est encore plus que cela : vectrice d'une émotion encore inconnue, sur laquelle il semble impossible de mettre de mots pour la définir avec exactitude (peut être qu'il faudrait en inventer un pour cela), elle dérange, éblouit, révèle. Mais ce qui marque également, c'est l'absence de dimension morale : le spectateur n'est pas poussé à opter pour un certain jugement à l'encontre des personnages. Qu'il approuve Bess ou non, son impression se fait à partir de ce qu'on lui a montré de la façon la plus directe qui soit. Il se passe de l'intellect, il est le fruit de ses sentiments. Von Trier a trouvé l'émotion pure.
    Lightning_Mc_Queen
    Lightning_Mc_Queen

    23 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2009
    Un peu long, parfois trop misérabiliste et plombé par un plan final grotesque, mais traversé d'éclats d'émotion brute saisissants de vérité, et porté par une troupe d'acteurs époustouflants. Un vrai beau mélodrame.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 avril 2011
    film qui arrache les tripes , magnifiquement interprété par deux acteurs au sommet surtout emily watson à ce jour le film qui m'a le plus marqué de lars van trier , un drame magnifique
    hubertselby
    hubertselby

    68 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Tout le film repose sur cette oscilation constante entre schyzophrénie et foi.L'auteur met autant le spectateur à l'épreuve que l'actrice l'est mise par dieu.
    Qui croire?
    Les comédiens jouent avec une grande passion;cette communauté est effrayament pieuse.L'amour peut-il la transcender?S'il ne le peut pour toutes les femmes, celle qui aiment véritablement peuvent dépasser les autres.
    bess en est l'exemple.Folie ou piété?
    A quoi cela se reconnait-il vraiment?
    Les cloches...alalala...je pense que desormais j'apprendrai à mieux les écouter.
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