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stebbins
502 abonnés
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3,0
Publiée le 5 décembre 2011
Breaking the rules ! En 1996 Lars Von Trier entame une deuxième trilogie avec ce film massif ainsi qu'éprouvant, pariant plus que jamais sur la portée émotionnelle de son propos. Sculptural, nauséeux, hystérique, morbide, sensible ou encore rébarbatif, puissant, virtuose et mystique Breaking The Waves n'a pas fini de collectionner les qualificatifs et les contradictions tant son résultat tient de l'inégalité la plus parfaite. Nous sommes aux aurores du Dogme 95 et Lars nous livre pléthore de mouvements de caméra à l'épaule épousant librement une Emily Watson proprement transcendante : Bess, personnage illuminé par l'amour et la foi, sera la martyre de ce long métrage somme toute assez lourd à digérer car usant d'effets visuels systématiques et rarement précis. Le film ne fonctionne pas toujours, ne tient pas constamment sur la longueur, dévoile péniblement son récit. Profondément axée sur les rapports entre Bess et son mari Jan l'intrigue de Breaking The Waves cherche visiblement à créer l'attachement entre l'héroïne et le spectateur, installant laborieusement leur intimité lors d'un premier chapitre essentiellement concentré sur un mariage heureux. S'en suivront un accident mécanique, une preuve d'amour en forme de prostitution, un sacrifice et un enterrement canonique. Si la mise en scène se fait particulièrement réaliste son aridité bloque une émotion de tous les instants, calfeutrant sa figure principale dans une catharsis fort peu communicative. Réalisation brillante mais aussi lassante à force de démonstration naturaliste ; registre émotionnel excessif empêchant une véritable empathie pour Bess ; structure littéraire pompeuse présentée sous forme de chapitres... Digne d'intérêts mais peu attrayant au final.
Une histoire d'amour (ou plutôt de ...) entre une schizophrène et un obsédé sexuel: voilà en substance le pitch de ce film. D'une lenteur abyssale, sans allant, sans émotion, j'ai presque envie d'écrire "sans talent" (d'ailleurs je le fais) et un propos extraordinairement tordu. Il est incompréhensible de voir là-dedans une histoire d'amour: le raisonnement de Von Trier sur le sujet est tout simplement consternant. On ne sait trop s'il faut rire ou s'en empêcher devant une telle accumulation de délires et de plans navrants.
J'aime pas le cinéma de Lars Von Trier : c'est chiant, mal filmé (oui, je sais, c'est fait expres pour faire plus réaliste mais d'autres réalisateurs le font beaucoup mieux), long à n'en plus finir, pénible pour les yeux... Reste l'interprétation toute en souffrance de la révélation du film, Emily Watson. Le cinéma scandinave peut faire mieux (voir Festen) mais les fans de cinéma d'auteur ne seront pas d'accord avec moi!
un des films les plus ennuyeux qu'il m'ait été donné de voir, tout simplement. le seul point positif de ce somnifère visuel, c'est qu'il a permit de mettre en lumière la merveilleuse Emily Watson. mais ça ne vaut quand même pas le visionnage de ce truc.
Oeuvre difficile, ulcérante par moment, naviguant souvent entre hystérie et anomie, on en ressort rincé moralement, n'arrivant pas à comprendre ce qu'a voulu raconter Von Triers. Pourtant, en prenant un peu de recul on peut se dire que tout dans ce film concourait à en faire une oeuvre exceptionnelle : Emily Watson est une actrice brillante, le scénario est enthousiasmant, il y a un vrai talent derrière la caméra. Mais voila Von Triers, avec son style si caractéristique : caméra à l'épaule notamment, ne parvient pas à donner une cohésion d'ensemble à son film, le laissant divaguer dans tous les sens, espérant que le spectateur fasse le boulot de redonner un semblant d'harmonie à cette succession de plans oscillant entre le scabreux, le mortifère et le larmoyant. Au final, on ressort de la projection agacé, en se demandant comment un réalisateur aussi doué, il faut le reconnaître, peut produire une oeuvre aussi horripilante sur la base d'un scénario aussi intéressant et puissant, qui avait pour but de montrer que dans nos sociétés acquises au positivisme une part d'irrationnelle et d'irréelle peut se glisser dans ses interstices les plus minimes. Au lieu de cela on a droit à une oeuvre dénuée d'âme et interminable.
Chez Lars Von Trier,les idéalistes en prennent plein la tronche,et les optimistes sont renvoyés aux interrogations impalpables du monde."Breaking the waves" appartient à sa trilogie des Coeurs d'or,sur des femmes hors du temps et de la réalité.On suit le parcours cruel d'une jeune femme pieuse de l'Ecosse des années 70,qui remplace sa chasteté par la folie amoureuse au contact de son mari,ouvrier sur une station pétrolière.Lorsque ce dernier devient tétraplégique,elle perd pied,raison,et cherche des réponses dans la foi.Le film est un maëlstrom d'images saccadées,filmées caméra à l'épaule,selon les règles du cinéma expérimental,qui veut atteindre la vérité en capturant l'instant.On a beau louer la virtuosité de la mise en scène de Von Trier,je la trouve surtout mal foutue et désespérément vaine.Quant au propos,qui répond aux cahiers des charges du dogmatisme de Von Trier,il penche du côté de l'idiotie de l'innocence et de la croyance,mais il est surtout platement illustré et d'un ennui mortel.Rien à reprocher à Emily Watson,bouleversante de bout en bout.Du cinéma vaniteux et largement surrévalué.
Bravo à l'actrice principale, pour son interprétation parce que ça a pas du être facile pour elle de jouer, oula non... il y a certains passages assez durs quand même. D'ailleurs l'histoire m'a plutot révolté, un gars paralysé qui profite de la détresse de sa femme (totalment soumise) pour lui faire partager ses fantasmes pervers, y a pas de mot pour dire ce que je pense de ça. Je sais bien qu'il faut voir plus loin, l'amour absolue, le total don de soi, l'envie de sauver celui qu'on aime par tout les moyens etc... cependant j'ai du mal à accepter la fin du film... Ce n'est pas une representation de l'amour qui me plait, l'histoire est touchante biensur, j'ai eu beaucoup de peine pour Bess, mais tout ce qui se passe autour je trouve ça limite degueulasse! Quand a la réalisation c'est pas du tout mon style, j'ai du mal
Comme souvent chez Lars Von Trier, un scénario malsain, une violence inutile, une complaisance insignifiante dans la manière de filmer la douleur, la plus morbide qui soit, et une fin ridicule - notamment le dernier plan -. Un film à fuir, sauf pour les amoureux du crado et du masochisme.
Lars Von Trier nous offre encore une réflexion poussée à travers Breaking the Waves. En effet, où est la vérité ? Il illustre à la perfection la confusion entre le réel et l'imaginaire avec des différentes strates de croyance, et grâce à cette question que se poseront beaucoup de spectateurs "Le hasard existe-t-il ? ". A ça, on ajoute une histoire touchante, qui prend aux tripes, jouée par des acteurs à la hauteur du rôle qu'ils endossent. Bon après on reprochera à ce film d'être un peu plat dans son déroulement. Breaking the Waves contient moins de rebondissements et de grandeur que d'autres œuvres du réalisateur, de sorte qu'on est quelquefois ennuyé par ce qui se passe. Donc très bon film, même s'il traîne un peu dans son déroulement. 16/20
Un film sur la folie, schizophrénie et ferveur religieuse extrême ainsi que passion malsaine sont des mélanges souvent fatale. Emily Watson est incroyable mais le reste du casting est aussi bon, par contre l'austérité des décors et paysages convient bien au thèmes du film mais esthétiquement ne sont pas à mon goût. J'ai aimé les plans qui marquent chaque débuts de chapitre. La fin du film Von Trier n'est pas très inspiré et quasiment grotesque (le miracle attendu à bien lieu et je parle même pas des cloches).
Breaking The Waves marque le premier volet de la Golden Heart trilogy du réalisateur danois ; suivront Les Idiots (1998) et Dancer In The Dark (2000). Il s'agit d'une romance, mais aussi d'un drame dans lequel la religion et l'amour se confrontent. D'ailleurs, le film soulève un certain nombre de questions concernant les règles religieuses, au sujet de la tolérance, de la liberté et de la foi. Il interroge également sur le sens de l'amour et sur ses limites, si tant est qu'il y en ait. D'un point de vue général, Breaking The Waves est loin d'être une romance cul-cul comme on serait susceptible de l'imaginer. C'est un film coup de poing, d'une rare intensité (assez proche de Dancer In The Dark). Bess, le personnage principal interprété par la fantastique Emily Watson, est un peu dans les nuages, idéaliste et passionnée. On pense d'abord qu'elle est un peu timbrée puis, on s'aperçoit que c'est le monde qui l'entoure qui est fou. En fin de compte, elle vit la vie pleinement, en y mettant tout son coeur, au point de menacer sa propre existence. Stellan Skarsgard réalise également une belle performance dans le rôle de Jan, le mari de Bess. La mise en scène, très épurée, est quasiment de style documentaire car Lars Von Trier semble rechercher l'authenticité avant tout. Le résultat est que l'on pénètre très facilement au sein de l'histoire. Un film à forte puissance émotionnelle donc.
Si vous avez des penchants masochistes, alors oui, peut-être que vous aimerez ce film. La première partie m'a interessée en laissant s'ouvrir plusieurs thèmes, malhereusement laissés de côtés dans la deuxième partie où le réalisateur se laisse à aller à son côtés sadique. Voir le sacrifice absurde d'une femme qui en plus est récompensé à la fin (et pis les cloches dans le ciel, n'importe quoi !), non merci ! Je ne suis peut-être pas assez chrétienne pour ce genre de film...
Oh my god, que c'etait chiant, heureusement, j'etais chez moi et j'ai pu zapper quelques minutes (tiens il y a les bidasses s'en vont en guerre qui repasse lol), si je l'avais vu au ciné j'aurais prié (non je ne suis pas croyant lol), pour pouvoir respirer l'air frais en dehors du ciné. Lars von trier n'est pas un cinéaste, c'est un conteur d'histoire pour intello à 2 euros ;), il ne sait vraiment pas cadrer, mettre du rythme dans l'image, les images sombres ont été saturé, son dogme devrait être: filmez comme un naze de bons acteurs, faites une histoire qui tient à moitié debout (avec son lot de niaiserie, son scénario bancal), la tristesse de la vie, la connerie des religions, et vous obtenez "Breaking the wave", c'est à dire 2h38 de perdu, et un film que les critiques "bobo intello" adoreront.