Patrick Bruel a vraiment pas de bol. Il a des dettes à payer. Un Indien « s’éprend » de lui, il se retrouve possédé par ce même indien et se retrouve avec une bande de tueurs au cul. Ça fait quand même beaucoup vous trouvez pas. Onze ans après « La Chèvre », Francis Veber reconstitue le duo gagnant Campana/Perrin. Sauf qu’ici, point de Gérard Depardieu et point de Pierre Richard. Ce sont Patrick Bruel donc et Jean Reno qui reprennent le flambeau. Fidèle à ses habitudes, Francis Veber insiste une nouvelle fois sur l’antinomie du caractère de ses personnages. Campana (Reno) est colérique et impulsif. Perrin (Bruel) fait connerie sur connerie et est complètement dépassé par cette aventure exotique et rocambolesque. Même si l’on pouvait avoir quelques craintes sur le personnage de Perrin, car oui, dans ce rôle notre Pierrot Richard national est inégalable, il faut reconnaître que Bruel ne se démerde pas si mal, même si l’on peut regretter l’absence de l’aspect lunaire du personnage. Jean Reno, quant à lui, est égal à lui-même. Imposant comme il se doit. Cependant, on a connu Veber plus inspiré en ce qui concerne l’écriture du scénario. Les gags sont faciles. Mais cela fonctionne plutôt pas mal. On se fend pas la gueule mais on s’amuse. C’est toujours ça de gagné.
Un film amusant mais sans plus. Jean Reno est très bon mais Patrick Buel est lassant. Quelques gags mais surtout beaucoup de clichés. Enfin, on passe quand même un bon moment...
francis veber, chacun de ces film est un grand succes, comme la chevre ou encore les comperes cette comédie est tres bien orchestré et le duo reno bruel fonctionne trés bien ...
Ce film sort du lot... Il est drôle, vraiment très drôle. J'ai vraiment beaucoup ri. Jean Reno se révèle être un acteur exceptionnel... Patrick Bruel n'est pas mauvais non plus... Cependant la deuxième partie du film s'essouffle.
Contrairement a la chevre, la magie n'opère jamais. Et Bruel en lieu et place de Pierre Richard pour nous faire marrer, on partait déja de réellement trop loin.
Le thème de la confrontation entre deux civilisations/cultures différentes avait bien sûr déjà été abordé auparavant, comme par exemple dans "Un Indien dans la ville", sorti deux ans plus tôt, où l'essentiel du film se déroulait à Paris (tandis qu'ici, c'est l'Amazonie qui prédomine...). Cette comédie-aventure sans prétention vaut néanmoins le coup d'être vue, pour le jeu des acteurs, et aussi pour l'opposition drôle et subtilement menée entre un matérialisme citadin-moderne, austère...et ce qu'il peut rester d'une certaine spiritualité et de ses mystères, sur fond d'espaces encore naturels. L'esprit du film est bien illustré par cet échange entre les deux principaux personnages (à l'aéroport...) : "-Vous y croyez vraiment à toutes ces conneries vous ? -Je ne sais pas si j'y crois mais disons que ça me fait un peu plus rêver que votre ferrari à cinq millions"...
L'écriture de Veber tiens sur des binômes et celui que forme Reno,Bruel à des relent de la chèvre pour son lieu tout du moins. Mais le duo n'a aucun pouvoir comique,si Jean Reno a joué dans des comédies il n'a jamais été drôle. Évidement ce duo n'est absolument pas comparable au duo Depardieu,Richard,mais ce n'est pas que de leurs faute car le scénario de Veber est tout de mémé très léger et ni hilarant.
Le Jaguar est un des films les moins connus de Francis Veber et pourtant il propose un buddy-movie dans la droite lignée des La Chèvre, Les Fugitifs ou Les Compères réalisés dans les années 80. Le tandem Reno-Bruel remplace le duo Depardieu-Richard. Reno, une nouvelle fois dans la peau du gros dur, est convaincant. Bruel, en revanche, n'a pas le potentiel comique qu'avait Pierre Richard même s'il reste suffisamment bon acteur. D'ailleurs pour ceux qui le critiquent sur ce point, Bruel est à la base un acteur et n'est venu à la chanson qu'un peu plus tard. Le Jaguar est une comédie familiale divertissante de bout en bout où un escroc fauché va venir en aide à un indien pour chasser un tueur qui veut s'emparer de son âme. Il ira l'affronter dans son village en Amazonie aidé par l'indien Wanu qui va lui prêter ses pouvoirs. Comédie familiale même si certaines scène peuvent heurter. Roland Blanche va perdre une main et un curé se fera décapiter. Le méchant est très méchant, incarné par cette pure trogne de Danny Trejo. Le Jaguar est une comédie un peu fourre-tout avec quelques situations amusantes, de l'action, des bons sentiments, une bonne morale à la fin, sur fond de chamanisme. Et puis, il y a Patricia Velasquez, mannequin à l'époque, tout à fait charmante et qui justifie à elle seule la vision du film. Pas le meilleur film de Veber mais typiquement le film dont on sait qu'il n'est pas très bon mais que l'on prend plaisir à regarder quand il passe sur TF1.
Excellent contraste entre le pouvoir de l'argent et les vraies valeurs, celles de l'environnement. Un homme enrôlé à son insu au cœur d'une aventure périlleuse dans le but de délivrer l'âme d'un chef indien. Le tandem entre Jean Reno et Patrick Bruel est une véritable réussite, et en plus d'être très esthétique, ce film est très divertissant et émouvant. Une œuvre devenue culte signée Francis Veber. 4,5/5
Casting de choix ( deux vrais acteurs talentueux, ni plus ni moins ) Musique à la hauteur des somptueux paysages tout au long du film. P.Velasquez est somptueuse , on ferait tout pour être dans sa ligne de mire donc c'est crédible.
L'histoire mêle comédie, fantastique mais c'est surtout un bon film d'aventure ! A noter la présence de D.Trejo !