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    Les Lois de l'hospitalité
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    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    S'inspirant de fait historique authentique à propos de deux clans familliaux qui se livraient une guerre depuis plusieurs générations, Keaton y adapte une variante de Roméo et Juliette. Pour les besoins du film, le cinéaste fanatique de trains, fit construire une réplique de "La roquette" un des premiers train anglais. Le film préfigure à ce titre "Le mécano de la Générale". Keaton fut victime d'un accident sur ce film dans la scène des rapides où il fallit se noyer. La prise est resté dans le film pour laquelle le cinéaste inventa par la suite une scène.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Ce film muet co-réalisé par Buster Keaton et John G. Blystone en 1923, mélange habilement comédie dramatique et cinéma burlesque. Frappées par une vendetta ancestrale, deux familles se livrent une guerre sans merci jusqu’au jour où l’un des clans accueille sous son toit un membre opposé. Les gags qui s’ensuivent sont jubilatoires et remplis de poésie. Par ailleurs, les séquences avec le train préfigurent le magistral « Le mécano de la Générale » qui sortira trois ans plus tard. Bref, une œuvre riche avec « l'homme qui ne rit jamais ».
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2019
    La ressortie en salle et en version restaurée des Lois de l’hospitalité offre une belle opportunité de redécouvrir ce film réalisé en 1923 par John G. Blystone et Buster Keaton. Ce dernier signait là sa deuxième coréalisation d’un long-métrage après avoir réalisé une vingtaine de courts-métrages au début des années 1920. Les lois de l’hospitalité brille d’ailleurs de reflets empruntés à ces courts-métrages. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2010
    Le deuxième long-métrage de Buster Keaton qui arrive à mixer habilement une histoire façon "Roméo et Juliette" avec les traditions sudistes. Après un prologue d'une très grande densité dramatique, le film se divise en trois parties toutes aussi réussies les unes que les autres. La première, qui fait certainement partie des séquences les plus hilarantes de l'oeuvre du réalisateur, nous compte principalement un voyage dans un train anachronique. Les gags sont très nombreux et variés mais elle permet aussi de voir le sens très profond du détail qu'avait Buster Keaton dans ses reconstitutions d'époque. La seconde, le coeur du film, nous montre ses fameuses "lois de l'hospitalité" en action mélangées à une autre tradition à la morale beaucoup plus douteuse. Là aussi cette partie se montre très drôle. Mais pour la troisième partie, qui se déroule sur les pentes d'une falaise ou dans les rapides d'un fleuve, le suspense prend considérablement le pas sur le rire pour arriver à une très grande intensité aux vues risques énormes qu'à pris Keaton. On notera aussi la présence comme partenaire féminine de Natalie Talmadge qui n'était autre que la première Madame Buster Keaton. Véritablement excellent.
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    En plein dans les années 1920, alors que le cinéma muet est à son apogée, il était inévitable, et inadmissible pour moi de ne pas voir au moins un film de "l'homme qui ne rit jamais", Buster Keaton. J'ai déjà vu "Le Mécano de la General", probablement le film le plus connu de lui, mais c'était il y a bien longtemps, quand j'étais en école primaire, au cinéma (j'y repense, c'était une sacrée chance de voir un si vieux film au cinéma !). Du coup c'était l'occasion de retrouver cette icône du cinéma du début du siècle à travers l'un de ses premiers longs métrages.

    L'action des "lois de l'hospitalité" se déroule au début du XIXe siècle (vers 1830 plus précisément). L'histoire s'appuie sur de vieilles querelles opposant deux familles, les Canfield et les McKay. Les hommes des deux familles avaient pour vilaine tradition de chercher à s'entretuer pour perpétuellement venger la génération précédente.
    spoiler: Le prologue raconte le règlement de comptes entre John McKay et l'un des Canfield, qui s'entretuent lors de leur affrontement. La femme du défunt McKay décide d'envoyer son fils Willie (Buster Keaton) à New York, chez sa soeur, afin qu'il vive loin des querelles familiales. Vingt ans plus tard, Willie apprend qu'il hérite de la propriété de son père, et décide de s'y rendre pour en prendre possession. Sa tante le prévient alors de ce qui risque de l'y attendre. Willie s'y rend en train, et y rencontre une jeune femme qui ne le laisse pas insensible. Arrivé à destination, il se sépare d'elle pour retrouver sa propriété. Il va y rencontrer par hasard l'un des fils Canfield, supposé l'y mener, et qui va alors tenter de tuer Willie. Par chance, il n'y arrive pas, et Willie part seul chercher sa nouvelle propriété. Il y découvre une maison en ruines et finit par être invité par la jeune femme à souper chez elle. Pas de chance, c'est la fille Canfield, et bien qu'elle n'ait pas un tempérament belliqueux à l'instar de ses frères et son père, cela risque de refroidir les ardeurs du pauvre Willie.


    Celui-ci va un jour se rendre chez les Canfield sans savoir où il va, et va être traqué par ceux-ci, à une seule condition : personne ne tire sur un invité.

    En regardant ce petit film d'une heure et quart, je dois avouer que je me suis laissé entraîner allègrement par l'insouciance et le romantisme qui transpirent de cette œuvre. Nul doute que mon plus gros coup de cœur à propos de ce film, c'est Buster Keaton. J'ai retrouvé un acteur tout simplement génial, qui donne tout son sens au cinéma muet. J'ai auparavant vu quelques réalisations de Charlie Chaplin, qui m'avaient séduit par leur mélancolie également empreinte d'optimisme. J'aime beaucoup Chaplin par son côté pitre, insouciant mais extrêmement humain. Buster Keaton a un jeu différent, il est d'emblée beaucoup plus froid, et subit davantage les gags qu'il ne les crée lui-même. Mais c'est cela qui m'a fait adorer le personnage et, au-delà, l'acteur. Il tient parfaitement ce rôle de personnage poli, qui ne montre pas d'émotions, mais saura toujours agir justement et dans l'intérêt commun. Pourtant, malgré, et peut être justement à cause de cela, il a réussi à me faire rire à travers les différents gags qui rythment ce film, car il y a justement un écart entre son comportement naturel, et l'absurdité des situations dans lesquelles il se retrouve.

    Les lois de l'hospitalité est une petite pépite du cinéma muet, savoureux petit mélange des genres, plein d'entrain et d'insouciance. C'est un film juste, drôle, avec des gags bien dosés, et un Buster Keaton tout bonnement parfait dans ce rôle. Keaton était vraiment fait pour le cinéma muet, et a vécu à la bonne époque, et je suis content d'avoir la chance de pouvoir regarder ses films après tout ce temps. Le prochain de la liste sera également de Keaton, et nul doute que j'ajouterai d'autres de ses films à mes futures envies !
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2019
    Ce deuxième long métrage de Buster Keaton contient tout ce qui fait la grandeur de son cinéma et donnera quelques chefs d’œuvre :
    D’une part son personnage, naïf, sensible, ingénieux, astucieux et opiniâtre, éminemment attachant. D’autre part la qualité des gags, certains relevant du génie (la motivation des jets de pierres sur la locomotive).
    Keaton fonde son comique sur la création de situations, la réaction des personnages (essentiellement le sien) face à ces situations et sur le dévoiement de l’utilisation « normale » des objets.
    Le dernier tiers du film est plus « spectaculaire », répondant probablement, à l’époque d’un cinéma encore jeune, à une volonté d’impressionner le public.
    On ressort ravi de la vision de ce film, ravi d’avoir beaucoup ri et d’avoir été -étonnement- ému par le romantisme du personnage.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2019
    Un bon Buster Keaton. Les gags s'enchainent (j'ai beaucoup aimé le passage du train) pour amener un bon suspens (mais comment va-t'il s'en sortir ?) qui touche au film d'aventure. Mais le passage qui m'a le plus fait rire est le gag final spoiler: avec les pistolets.
    Courageux, mais pas téméraire !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2007
    Pour son deuxième long métrage, Keaton s'inspire d'un fait divers à la Roméo et Juliette. Pour montrer la gravité de cette histoire, le film a commence de façon très tragique, avec la bataille entre les deux familles, la mort etc. Les dix premières minutes, on se demande même le bon film est dans le lecteur, aucune trace de comique, ni de Keaton lui même. Keaton est, en fait, le fils emmené loin de toute cette histoire à New York. Pour obtenir son héritage il doit revenir dans sa ville natale, et tombe pendant le voyage amoureux de la fille de la famille rivale. A partir de là commence les gags burlesques, intelligents (le chapeau dans la voiture). Tout finit bien, comme c'est une comédie, et Keaton nous fait encore preuve de son talent sur ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juin 2012
    A l'image de cette réplique, ce film amène des éclats de rire intenses et libérateurs. Après la scène d'ouverture qui met en place l'histoire, on commence les péripéties avec un voyage quelques peu mouvementé, où Keaton nous montre des gags plus souriants que drôles, mais qui donnent le ton futur du film. Ma première énorme rigolade fut la chute de cette fameuse réplique, dite avec soulagement par le personnage joué par Keaton qui ne se rend pas compte de ce qu'il raconte.

    A l'arrivée en ville, la construction est la même, quelques petits gags sympathiques, sans être franchement bidonnants, vont doucement amener aux scènes de repas / poursuite dans la maison, hilarantes grâce à une situation super originale : que faire quand on est dans la gueule du loup et que c'est, ironiquement, l'endroit le moins dangereux où vous pouvez vous trouver ; les lois de l'hospitalité fonctionnent étrangement quand même.

    Puisque, à partir de l'instant où l'on se retrouve en dehors de cette fameuse maison, la course-poursuite démarre sur les chapeaux de roue, enchaînant encore une fois des situations extrêmement hilarantes (la corde, par exemple), mais aussi des moments beaucoup plus aventureux. Et c'est dans ce burlesque amené tout à coup au film d'aventure, que Keaton va soudainement et très ingénieusement amené un suspense, autant inattendu que bien placé. On a vraiment peur pour le personnage, comme dans les plus grands films d'aventures (j'exagère peut-être un peu, chacun jugera), tout en continuant à bien se bidonner face aux gags parallèles.

    Pour finir en beauté, la dernière scène est à la fois porteuse d'une belle et intelligente morale, et d'un dernier gag superbe, peut-être même un des plus marrants du film.
    pentarou
    pentarou

    5 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2020
    Un classique qui est intéressant de voir au moins une fois pour le côté historique.
    Sinon ça a Hyper mal vieilli, le film est censé être humoristique mais il arrive difficilement à nous tirer un sourire.
    Difficile de lui en vouloir, il a presque 1 siècle et depuis on a usé jusqu'à la corde de ce type de gag visuels. On est vraiment sur de l'humour de dessin animé.
    Lolo plays on
    Lolo plays on

    81 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Comme 'Battling Butler', du même Keaton, ce 'Our hospitality' démarre lentement, hors la scène d'exposition, intéressante, qui pose la situation entre les deux familles. En réalité, il faut attendre le ressort comique spoiler: ( les membres de la famille Canfield ne peuvent pas s'en prendre à notre héros MacKay tant que celui-ci est sous leur toit)
    pour que l'affaire démarre et pétarade.
    La seconde moitié du film, pleine de rythme et de gags, devient alors tout à fait fréquentable.
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