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    La Chasse - Cruising
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    154 critiques spectateurs

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    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2010
    William Friedkin a plutôt réussi son pari. "La chasse" est un film haletant, inquiétant, sulfureux, bref captivant. On suit les pas d'un flic, incarné par Al Pacino, très crédible, qui se fond dans le milieu gay SM afin d'identifier et d'arrêter un mystérieux tueur en série qui appâte ses proies en les draguant avant de les poignarder sauvagement. Ce milieu trouble et peu connu - hormis les initiés - est bien dépeint, certaines images sont suggestives. Tout semble d'ailleurs axé sur le sexe, on ne peut pas vraiment s'identifier à des personnages et à leurs états d'âme, mis à part Al Pacino et son voisin homo, ainsi bien sûr que le tueur. Le climat de peur créé par ce dernier dans la communauté gay est palpable, grâce à une mise en scène efficace : tueur impénétrable, obscurité omniprésente, regards accrocheurs voir agressifs dans des boîtes et autres lieux "chauds", séances SM publiques, etc. Le final équivoque rajoute aux éléments positifs du film. L'hostilité de la police envers la communauté homo est également bien représentée. Un film plutôt bien fait, donc.
    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2010
    Friedkin était en pleine période "film maudit" puisqu'après Sorcerer et avant "Le sang du châtiment", il réalisa le très contesté "Cruising". L'intrigue passe clairement au second plan, Friedkin se concentre sur l'ambiance et il arrive à instaurer un vrai malaise. On est comme Al Pacino plongé dans une descente aux enfers dont ce dernier ne peut ressortir indemne. Tout est basé sur la violence et le glauque et il faut vraiment voir Pacino déambuler dans les méandres d'un club sado-maso sans jamais savoir sur quoi ou plutôt sur qui il va tomber.C'est bien là ou l'on voit le talent et la roublardise de Friedkin pour nous amener à nous questionner sur nos propres pulsions et qui en fait un film à part totalement subversif mais qu'il faut vraiment réhabiliter.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Un thriller (malsain et ambigu) et beaucoup plus... Un regret cependant : une certaine complaisance et trop d'importance (en temps) donnée à la description du milieu homo "cuir" - heureusement, une grande théâtralité gomme un peu les excès du sordide. La trame narrative, faussement simple, est toute entière sur les non-dits, et plusieurs lectures sont possibles, jusqu'au (vrai/faux ?) dénouement. Outre la maestria de Friedkin, à qui on pardonne volontiers quelques incohérences de montage, c'est la performance de Pacino qui force l'admiration, dans un rôle écrasant - comment un modeste officier de police de base, "straight", s'immerge jusqu'à la nausée dans le milieu "gay", jusqu'à y perdre (ou y trouver ?) son identité.
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2010
    Une plongée dans un New-York tel que le cinéma américain osait le montrer au début des années 80: des ruelles sombres et sales, des quartiers défavorisés, des habitants laissés pour compte, des personnages sadiques... Tout ça dans l'objectif asséré de Friedkin qui n'y va pas de main morte. L'imagerie gay SM est très années 80, frôle le ridicule parfois, mais sert parfaitement le versant glauque du polar. Al Pacino est hallucinant dans son rôle de flic happé par son enquête où ses certitudes sombres dans le déséquilibre. Un film poisseux et troublant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2012
    William Friedkin, celui que l'on ne présente plus depuis ses réalisations cultes (French Connection - 1972 & L'Exorciste - 1974), adapte ici le roman éponyme de Gerald Walker (publié en 1970) et transpose l'histoire dans le milieu gay & underground de New York, avec les trottoirs malfamés et les bars louches de Greenwich Village, Central Park ou encore Manhattan.
    L'intrigue nous entraîne à travers une enquête de police, sur une sombre histoire de meurtres d'homosexuels. Ces derniers appartenant à la catégorie "cuir / S.M", obligent le jeune inspecteur à s'immiscer dans cet étrange univers (et coutumes). Le plus marquant ici aura été de voir Al Pacino métamorphosé en débardeur noir, ceinture cloutée, pantalon, blouson et casquette en cuir. L'univers retranscrit ici est très malsain (on comprend mieux pourquoi la communauté gay fut très mécontente), ils sont dépeint de la façon la plus hard possible.
    A côté de cela, l'excellente interprétation de Al Pacino se fond dans le paysage singulier du film, l'enquête et les nombreux rebondissements nous retiennent en haleine et ce, jusqu'au dénouement final.
    La Chasse - Cruising (1980) est un film à ne pas laisser entre toutes la mains, violent, hyper réaliste, images crues, il y a de quoi déranger les plus coincés d'entre nous. Mais à coté de ça, le film reste bel et bien une œuvre marquante et très réussie de la filmographie éclectique du cinéaste (et de l'acteur).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mars 2010
    Mou, mal filmé, mal monté, ce film est une déception totale. Même Pacino a l'air de s'ennuyer autant que nous, c'est dire....
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2010
    1er point William Friedkin a des corones, après "L'exorciste" il prouve que le puritanisme ne lui fait pas peur en plaçant son thriller dans le milieu gay SM il y a 30 ans !... Mais c'est aussi le problème du film car il entasse les clichés et poncifs les plus caricaturaux de ce milieu en filmant de nombreuses scènes "descriptives" qui remplissent le film sans être véritablement utile à l'intrigue et au fond de l'histoire. La fin est bâclée, où le dénouement nous est servi en 30sec top chrono ; et le pourquoi du comment passé aux oubliettes. Mais la mise en scène et le style de Friedkin est là, Al Pacino est tout aussi présent... Indulgence obligatoire également car le montage très découpé est aussi du à la censure américaine. En tous cas à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2012
    Cruising, le film où le noir et le blanc se fondent dans un gris opaque et dérangeant. Grâce au prétexte d'une histoire de serial killer relativement classique et peu surprenante, Friedkin qui se penchera plusieurs fois sur la dualité chez l'Homme dresse le portrait d'une Amérique refoulée. Après l'Exorciste, une histoire de possession, de deux personnes dans un même corps et avant Bug, œuvre sur la paranoïa et la schizophrénie, le réalisateur américain s'attaque ici à l'identité sexuelle de l'américain moyen, de tout à chacun. Al Pacino, grand symbole de masculinité et de virilité (il interpréta Michael Corleone 6 ans plus tôt) est choisi pour incarner un policier plongé dans le milieu underground de la communauté homosexuelle new-yorkaise. Si certains à l'époque de la sortie du film ont reproché l'image négative des homosexuels renvoyé par le film, c'est par un manque d'analyse du film car ce que nous révèle le cinéaste c'est la présence chez les hétérosexuels de pulsions homosexuelles refoulées. Et cela à travers la plongée au sein du négatif des États-Unis du début des années 80. Dans une diégèse presque uniquement peuplée d'hommes, une importante tension érotico-violente se dégage avec tous ces rapports sexuels violents dans ce milieu sado-masochiste, masculin et musculeux. De plus, tous ces regards de défiance, de menace, de crainte, de prédation dans les réunions orgiaques, ce jeu perpétuel et chat à et la souris, notamment dans le parc (milieu le plus sauvage qu'on puisse trouver en ville), font remonter à la surface le questionnement du personnage admirablement interprété par Al Pacino, partagé entre répugnance et désir de céder à la tentation. Si l'unique vraie femme du film (les autres étant des simulacres visant à déstabiliser les personnages, comme le spectateur, dans leur rapport à la sexualité) n’apparaît que quelques minutes pour la représentation d'actes sexuels c'est pour signifier son rôle de bouée percée. Si Steve lui fait l'amour avec tant de fougue après sa plongée dans sa périlleuse mission est-ce parce qu'il veut se rassurer sur sa sexualité ou parce qu'il a besoin d'exprimer toutes les envies et pulsions qu'il a accumulées durant ces nuits d'enquête ? La seconde partie du film semble nous faire pencher pour la seconde hypothèse.
    L'enjeu principal du film est donc la mise en lumière d'une Amérique cachée aux yeux du monde et même à ceux de l'Amérique elle-même qui préfère jouer sur les faux-semblants comme le souligne très bien l'histoire sur le nom du commissaire. Passant d'Edelson à Edelstein à la fin du film, de l'américain moyen WASP à un juif forcé de cacher sa véritable identité pour s'intégrer. Si les policiers, homophobes à première vue, finissent par avoir des rapports homosexuels qu'ils orchestrent eux-mêmes, si la copine de Steve Burns enfile le « déguisement » homosexuo-sadomasochiste pour brouiller même l'image de la Femme, il faut plutôt se pencher sur la séquence de « l'orgie policière » pour voir le cinéaste faire sortir de sa boite le vrai thème de « La Chasse ». Alors que le jour, les policiers travaillent dans leurs bureaux, Steve descend dans d'immenses caves la nuit pour voir le négatif de l'Amérique qu'il connaissait jusqu'à présent. En effet, tous les hommes à demi nus sont déguisés en policier, ils dansent, s'embrassent et font l'amour dans une salle sans fenêtre (impossible d'être vu et découvert à moins d'être un « initié ») dans laquelle s'affiche un drapeau américain noir et blanc fait d'ampoules blanches. Ce n'est que lorsque Steve extériorisera ce qu'il semble finalement être sur la piste de danse, lui le policier moyen, que le drapeau recouvrira ses couleurs rouges et bleues. L'histoire de Steve Burns, comme parabole des États-Unis. Parabole qui voit la transformation du personnage s'achever partiellement après le meurtre du jeune homosexuel innocent suivi de la scène où Al Pacino se rase (faisant ainsi table rase du passé) concluant le film par un glaçant regard caméra. Dernière séquence intéressante dans la mesure où elle sème le doute sur ce qu'il est devenu, mais tout le travail opéré jusqu'à cette scène finale par le cinéaste tend à penser que le personnage n'a pas réussi à accepter son homosexualité comme le serial killer n'avait pas réussi avant lui. Leur rencontre créant un funeste passage de témoin, la lame de Steve plantée dans le corps de ce dernier, métaphore de la pénétration et d'une certaine maladie infectieuse, non pas celle de l'homosexualité, mais plutôt de la non-acceptation de cette dernière. Voilà pourquoi le film n'est pas homophobe, mais est bien au contraire, un pamphlet contre l'Amérique puritaine et intolérante qui crée des problèmes de frustration et de souffrance liées à l'identité, qu'elle soit sexuelle ou autre.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    un william friedkin assez détonnant. Pacino est plongé dans le milieu pédé cuir moustache pour faire une enquete policière. Quelques débordements voyeuristes mises a part, un film marginal et interessant.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2009
    C'est plutôt moyen, pas vraiment passionnant dans son propos et relativement démodé. Il n'empêche que la censure à l'égard du film de William Friedkin semble totalement déplacée quand on considère ses intentions. Si Cruising n'a pas l'impact tant attendu pour le spectateur qui le découvre aujourd'hui, il n'en reste pas moins une petite référence en matière d'interprétation : Al Pacino est proprement intense dans la peau de ce flic s'improvisant tapette, Karen Allen joue la carte de la compagne délaissée avec brio... Toutefois, ça reste assez racoleur et un peu longuet : l'enquête tourne un peu à vide dans la dernière demi-heure et le montage démonstratif jure avec les effets cheap. Bref, ce film culte a carrément mal vieilli et s'oublie vite, en dépit d'Al Pacino et de Paul Sorvino. On préférera redécouvrir L'Exorciste, autre film de William Friedkin qui, malgré ses erreurs de rythme, s'avère davantage impressionnant. Un film à voir pour se faire un avis, mais qui sent un peu le pétard mouillé...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 février 2012
    Cruising, avec Al Pacino en tête d'affiche et j'ai cru reconnaitre d'autres acteurs que j'aime bien genre l'inspecteur (ou commissaire) de Police qui fait la gueule, le mec qui joue dans Bring me the head of Alfredo Garcia tantôt un "client" des boites S&M de New York tantôt un flic en uniforme. J'ai entendu dire que le film qui à l'origine devait durée 2h20, bah a été réduit à 1h38 ! C'est quand même vachement pesant quand on sait par la suite que le film n'est pas super cohérent dans la narration. Deuxième visionnage et toujours dans le flou... Une critique de cinéma dit que l'assassin présumé est en fait plusieurs tueurs, mais je comprends pas pourquoi la comptine est chantée par "des" tueurs" alors qu'ils sont pas censés se connaitre ! Le plus génant dans Cruising c'est son rythme et aussi la 2 ème partie à peine compréhensible, ça commence bien attrayant et crado aussi, mais après ça patauge dans ce que j'ai envie d'appeler de la reflexion à deux balles. Mais c'est vrai que Al Pacino est super dedans.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    Cette étrange incursion dans l'univers underground du monde SM gay new-yorkais à travers une banale enquête policière va s'avérer une source de remise en question pour ce flic qui apprend les codes de ce milieu aussi effrayant qu'attrayant. La représentation que Friedkin nous donne de la communauté gay est toutefois terriblement grossière et réductrice, ce qui lui valu les foudres justifiées des lobbies homosexuels à la sortie de son film. Heureusement, le réalisateur est un expert dans l’art de jouer sur le trouble identitaire de ses personnages et de filmer des situations sordides et malsaines, l’évolution du personnage joué avec finesse par Al Pacino, dans un rôle à contre-emploi inattendu, et le rebondissement final déroutant donnent au film une place logique dans la filmographie du cinéaste malgré son usage racoleur de stéréotypes éhontés.
    oranous
    oranous

    144 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2009
    Si on passe sur l’aspect malsain du film et que l’on s’attarde sur l’enquête policière et la dérive du personnage incarné par Pacino, le film se révèle être un bon thriller. « Cruising » est un film controversé, c’est compréhensible puisqu’il montre le milieu gay SM de New York. Or, je pense qu’à l’époque, les gay n’avaient pas besoin d’être ainsi présentés et n’a fait que justifier des clichés qui circulaient bon train au début des années 80 puisque rappelons le, en 82, l’homosexualité n’est plus considéré en France comme étant un crime et ce n’est qu’en 90 qu’elle est rayée définitivement des maladies mentales par l’OMS.
    Mais revenons au film, qui reste un thriller intéressant avec la psychologie et l’évolution de Pacino bien rendue et une ambiance particulièrement glauque réussie. Le final est assez génial avec la découverte du dernier corps et le rasage de Pacino.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2011
    Viréer extrêmement sombre qui plonge le spectateur dans le milieu gay underground. La maitrise de Friedkin et la partition ( risquée ) de Pacino, permettent à ce film de figurer parmi les grands thrillers du cinéma américain.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Le film nous plonge sans fioriture dans l'univers underground gay new yorkais, à vrai dire c'est assez amusant malheureusement le but escompté n'était pas celui-là. L'enquête est franchement creuse et Pacino malgré; un bon jeu à bien du mal à rendre crédible son role.
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