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    La Chasse - Cruising
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    154 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Une nouvelle fois avec la chasse Friedkin est égale à lui même, avec un film à la fois sans concession et pourtant plein de nuances. Les héros ont leurs failles et ne ressortent pas indemnes de ce qui leur arrive. Il montre ainsi que l’être humain se forge au fur et à mesure de ses expériences et de son vécu et que ce vécu peut ébranler ses plus fortes certitudes. C’est une nouvelle fois une grande performance d’Al Pacino même si ses relations avec le réalisateur n’ont pas été au beau fixe sur ce film. C’est un film trash troublant à prendre avec du recul car il peut donner par moment l’impression de juger ce qu’il filme. Ce n’est certes pas son plus maîtrisé, mais cela reste l’œuvre d’un grand metteur en scène.
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Un film choc et sans concession du grand Friedkin. La direction d'acteur est superbe et Al Pacino livre une très grande performance d'acteur, pas sa plus connue mais c'est loin d'être sa plus mauvaise. Friedkin arrive à créer une atmosphère dérangeante, limite anxiogène, et il le fait très bien. C'est plutôt bien scénarisé malgré quelques raccourcis.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2019
    En anglais, le terme "cruising" possède deux sens : la navigation; la drague. De même que le film joue habilement de l'idée du double, il prend également en compte les deux acceptions du mot. "Cruising" s'ouvre et se termine sur l'image d'un bateau en mer, lequel servirait à repêcher les cadavres comme il pourrait tout aussi bien symboliser la possibilité d'un ailleurs; mais entre ces deux images, il aura en effet proposé de nombreuses scènes de drague. Entre gays, entre flics et tueurs, entre tueurs, les identités des dragueurs peuvent être aussi bien nettes qu'obscures, même si Friedkin oriente de plus en plus l'ensemble vers l'indétermination et l’ambiguïté. Pour parvenir à une fin aussi ouverte et interprétative que l'on ne révélera pas, ce sont des codes rythmiques et narratifs du thriller qui sont remis en cause. Le genre induit une marche homogène, tendue et électrisante; or, si "Cruising" peut se laisser gagner par une pure atmosphère eighties, notamment lors des scènes de nightclub, il se plaît surtout à casser son rythme dès que ce dernier commence à se mettre en place, à changer de tempo en alternant scènes extérieures et intérieures, couleurs chaudes diurnes et couleurs froides nocturnes, en opérant de surprenants contrastes vocaux entre les dragueurs et le tueur. Les voix brutes des futures victimes s'harmonisent avec l'aspect glauque des lieux tandis que celle du tueur est chaude, hyper sensuelle. Dès que le tueur prend la parole, le film adopte alors son rythme, se calque sur la lenteur de sa démarche et semble carrément s'immobiliser quand il chante la berceuse annonçant le crime à venir. En revanche, il gagne en tension quand Burns (Al Pacino réinventé) est à l'écran, s'accélère dans les rares moments où l'enquête avance. Car c'est bien là que le film surprend, dans sa manière de ne pas faire progresser l'enquête mais de proposer une immersion dans une quête intérieure aboutissant à l'hypothèse suivante : à force d'être obsédé par sa mission, Burns s'imprègne du milieu dans lequel il évolue jusqu'à, peut-être, devenir le tueur qu'il poursuit. Difficile de trouver idée plus vertigineuse qu'un policier sur le point de s'arrêter sans être conscient de sa schizophrénie, mais cette possibilité repose sur des indices concrets (le costume en cuir porté par Burns, l'arrestation dans le parc où, tels des doubles, le flic et l'assassin répètent les mêmes gestes, adoptent les mêmes postures). Thriller déroutant de bout en bout qui refuse toute forme d'explication, porté par une mise en scène hypnotique et par un acteur en état de grâce, "Cruising" est certes un film peu aimable mais demeure passionnant par ses réflexions sur l'obsession et sur l'identité.
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Dans son habituel style cru et extrêmement réaliste, William Friedkin signe un polar diablement efficace, sombre. Une plongée dans le monde homosexuel sado-masochiste pour une peinture angoissante, noire de New York. Un long-métrage énormément décrié à sa sortie en 1980 et qui demeure aujourd'hui toujours aussi âpre et lourd. Un peu à l'instar de films comme "Serpico" ou "Le sixième sens" de Michael Mann, une mise en scène qui brouille avec brio les limites du genre et du manichéisme, des rebondissements intelligemment écrits pour un retournement final grandiose. Une nouvelle prestation électrique d'Al Pacino. Une énorme sensation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Al Pacino à la recherche d'un tueur en série dans les milieux gay et fétichistes de New York, ça donne un film très sombre, très cru dans sa représentation d'une sexualité sans tabou, et qui joue à fond la carte Eros & Thanatos. Le scénario, parfois un peu bancal, oscille quand même assez intelligemment entre récit d'apprentissage et de désillusion, et la mise en scène communique parfaitement le vertige surréaliste de ces sous-sols à l'ambiance SM décomplexée. Le résultat résiste bien à l'épreuve du temps, notamment grâce à un héros qui conserve jusqu'au bout une part d'opacité assez troublante.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Bon film de Friedkin qui ne fait pas toujours dans la dentelle mais crée un suspens haletant dans un univers politiquement peu correct. Pacino est à la hauteur du défi et joue avec beaucoup de sensibilité ce personnage de flic paumé, à la recherche de lui-même.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Un thriller assez décapant dans son thème et dans l'utilisation de ce thème. Le milieu homosexuel est presque filmé comme un documentaire et les images parlent d'elles-mêmes. Cette crudité a une influence directe sur le style glauque et noir du film policier qui en même temps que la réflexion psychologique du tueur, présente l'image d'une victime parfaite par le biais de l'inspecteur qui va se prendre au jeu de la séduction. La fin m'intrigue totalement et je crains de ne pas avoir compris la dernière scène..... est-ce le tueur??????
    vincentasc
    vincentasc

    34 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2016
    Après toutes les polémiques, et une certaine réhabilitation tardive, ce n'est tout simplement pas un bon film. Sans intrigue, Friedkin s'est plus intéressé à filmer les corps que de se préoccuper de l'histoire qu'il était censé nous raconter. La fin est bâclée et volontairement floue et incompréhensible. Pas étonnant que ce film ait été un bide retentissant à sa sortie.
    Jean-François S
    Jean-François S

    54 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    "Cruising" reprend la canevas de "Serpico" de Sidney Lumet (1973), toujours avec Al Pacino en sous-marin dans une enquête dans les bas fonds d'une ville maussade. Cette fois Friedkin place l'action dans le monde SM de la communauté gay et commet la première erreur du film en carricaturant à outrance le milieu homosexuel. Nous sommes en 1980 et un mystérieux virus commence à faire parler de lui. La communauté gay qui milite pour ses droits n'est toujours pas acceptée du grand public. Pas étonnant que celle-ci ai farouchement combattu ce film qui la réduit à une bande de déséquilibrés sexuels costumés en blousons et casquettes de cuir dans des clubs sordides !
    Cela n'en fait pas pour autant un mauvais film. Après tout le cinéma aime se focaliser sur les extrêmes pour raconter ses histoires. Le vrai problème réside dans l'enquête d'Al Pacino, qui ne semble même pas exister. A part sortir dans des clubs et traîner dans des parcs, ce dernier ne semble pas faire grand chose de ses journée... D'aileurs son personnage au contraire de Serpico ne montre pas la rage de coincer sa proie. On se demande même quelles sont ses motivations au final ?
    Friedkin tente de rattraper son film en lui donnant une fin alambiquée des plus confuse, histoire que son film ne ressemble pas un banal polar. Mais ça arrive bien trop tard...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    L'ambiance du film est parfaitement maîtrisée, l'esthétique est très osée (ce cuir, cette fumée, cette sueur...), les personnages étranges et dérangeants. La tension et l'atmosphère en font vraiment un très bon film.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2016
    Bon polar de Friedkin qui se montre toujours aussi cru voir choquant dans le traitement de ses histoires. C'est une enquête assez sordide mené par Al Pacino en infiltration dans le milieu homosexuel sado-masochiste. Je ne crois pas l'avoir déjà vu se trémousser sur une piste de danse en tenue des "Village people" (le seul moment où vous sourirez un tant soit peu). Sinon c'est glauque à souhait dans les bas-fonds obscures de ces quartiers peu fréquentables où cette communauté s'adonne aux pires pratiques sexuelles. Scénario classique mais intelligent qui nous pousse à aller jusqu'au bout bien qu'il y ait une certaine ambiguité sur le véritable auteur de ces assassinats et la résolution de cette enquête...
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    La Chasse, est un excellent polar, qui réussi à aborder un sujet peu fréquent à l'époque. Al Pacino est magistral, et le plan final marque le spectateur.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    Un film très solide que La Chasse de Friedkin. Un peu caricatural certes, peut-être un peu lancinant dans sa partie centrale, mais qui ne manque pas d’atouts pour être un divertissement violent sur un sujet rare au cinéma.
    Niveau casting il faut être franc l’essentiel du film repose sur les épaules d’Al Pacino. Ce dernier est pratiquement omniprésent à l’écran. Il est très efficace, même si ce n’est pas sa meilleure prestation, et il se glisse tout de même avec une conviction totale dans la peau de son personnage, pas forcément des plus faciles à endosser. A l’aise, il est entouré de seconds rôles de qualité, mais qui n’ont pas beaucoup à faire. Karen Allen par exemple se contentent d’apparitions, Paul Sorvino est bon mais lui aussi peu présent. Le casting pour les personnages homosexuels étant honorables mais davantage fadasse malgré tout avec des rôles plus convenus.
    Le scénario est globalement très solide. Pour ma part un certain regret sur une partie centrale qui tend à perdre en puissance par rapport à l’excellent début et au final très réussi, et quelques éléments pas expliqués sur les motivations du tueur (notamment sur la phrase qu’il dit à ses victimes). Pour le reste l’histoire se déroule néanmoins dans un milieu original, la violence, le poisseux du film lui confère une personnalité attrayante pour qui aime ce genre, l’enquête a de l’intérêt et le film se conclue de façon tout à fait mémorable. En tout cas j’ai accroché sans difficulté particulière.
    Visuellement Friedkin sort l’artillerie lourde. La mise en scène est impeccable, avec beaucoup de recherches audacieuses en termes de plans, de cadrages, et une solidité à toute épreuve qui m’a ravi. Le premier meurtre est mémorable par exemple. L’ambiance est très travaillée, avec une photographie et des décors qui pourront rappeler certains films de Ferrara. Glauque, interlope, et en même temps dopé aux néons et aux couleurs criardes, le film distille une esthétique fort plaisante, tout comme la bande son, très en adéquation avec le film. Un métrage qui, je le précise quand même au cas où, est violent, graphique, et il vaudra donc mieux être informé à ce sujet avant de se lancer dans le visionnage.
    Néanmoins La Chasse est un métrage intéressant que j’ai bien aimé. Reste que le film souffre d’une baisse de rythme dans sa partie centrale, qu’il y a quelques zones d’ombres inexpliquées, un casting un poil sous-exploité, et peut-être une image un peu caricatural du milieu gay. Après on était dans les années 80, donc bon, c’était une autre époque aussi. 4, en particulier pour l’excellence visuelle.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Je n'avais plus revu ce film depuis les années 80 (où j'avais réussi à entrer dans la salle du MK2 Beaubourg sans avoir l'âge requis, interdit aux moins de 16 ans). Il n'a pas spécialement bien vieilli mais cela reste du Friedkin pur jus, tendu et efficace. Le metteur en scène s'est toujours défendu d'avoir fait un film homophobe comme le criait la communauté gay de l'époque. Personnellement, je ne trouve pas qu'il le soit, mais les temps ont changé. On trouve la description d'un milieu spécifique dont l’ambiance est plutôt bien rendue, le tout restant cependant relativement soft. Un motif qui a aussi définitivement brouillé le réalisateur et son acteur principal. Al Pacino, en plein ascension après Le parrain et Un après-midi de chien, prenait des risques avec ce film controversé. Il est parfait dans le rôle, nous faisant idéalement ressentir le malaise du personnage, ses doutes, ses questions et les failles que l'enquête révèle en lui. Cruising, malgré tout, reste un excellent film noir, maintenant devenu culte. La vie d'un film peut être parfois surprenante...Pour ne pas être classé X et satisfaire ses producteurs, Friedkin a dû couper 40 minutes de scènes jugées pornographiques. Ce sont ces scènes là que James Franco et Travis Mathews (réalisateur du très mauvais I want your love, j'aurai du me méfier) ont essayé de récréer. Essayer seulement, car Interior.Leather.Bar est un grand n'importe quoi. Déjà, on s'attend à voir un peu plus de la reconstitution des 40 fameuses minutes sacrifiées au montage. Sur les une heure que dure le film on en voit à peine dix minutes. Deux ou trois zizis en érection et c'est à peu près tout. Ce qu'on voit surtout ce sont les visages ébahis des réalisateurs devant « l'art » qu'ils sont entrain de créer. Tout sonne faux. A commencer par le jeu du très mauvais acteur principal Val Lauren (ami de Franco), censé interprété le personnage de Pacino. Il passe son temps à se lamenter d'être là et à dire à qui veut l'entendre qu'il ne comprend pas, tout comme nous pour le coup, la démarche de Franco. Dans le même temps, les figurants ne se préoccupent, eux, que de savoir s'ils vont voir Franco nu ! Ce n'est que bavardages pompeux et insignifiants (à part la remarque sur la place du sexe gay dans le cinéma d'aujourd'hui par rapport aux hétéros), sur l'art, la condition d'artiste, la liberté d'expression, etc, etc, blablabla...autour des préparatifs du tournage : casting, maquillage, mise en place des décors... Strictement aucun intérêt. De plus, on ne sait jamais vraiment si c'est un film de fiction ou un documentaire, la jaquette du DVD annonce « Drame, érotique ». S'il voulait absolument voir ces fameuses scènes, pourquoi James Franco ne les a-t-il pas tout simplement demander à Friedkin (qui ne désespère pas, apparemment, de sortir un jour un « directors' cut ») et tenter d'en faire quelques choses d'autres que cet infâme moyen-métrage finalement très politiquement correct devant lequel Cruising fait figure de film subversif. Plus mauvais que raté.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2014
    Fredkin & Pacino qui tâtent du thriller dans les milieux gay au débuts des années 80, ça promettait birgrement ! Et ben pas grand chose au final. Côté intrigue, c'est plan-plan au possible. Un flic consciencieux voire obsédé commence à confondre sens du devoir et pulsions les moins avouables alors qu'il est aux basques d'un tueur en série. C'est surtout très daté côté anthropologie des boîtes homos de cette période charnière (au charme suranné) où le cuir était roi ! Juste avant l'émergence sur la scène internationale du virus tue-l'amour qui va soudain faire baisser la température dans ces temples masculins du plaisir charnel. En dehors du témoignage d'une certaines époque et de certains moeurs, rien de passionnant à signaler, même pas le scénario, même pas la mise en scène de Friedkin, même pas l'interprétation de Pacino. Moyen moyen tout ça..
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