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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 décembre 2012
Un film policier vraiment prenant dans la première moitié, ensuite un peu moins mais c'est correct tout de même. Une réalisation grandiose de Friedkin, des plans ultra astucieux de ce côté là, c'est un chef- d'oeuvre. Un scénario épineux qui aurait pu être très mal traiter. Noir et glauque dans les sous-sols new yorkais et dans un milieu bizarre(le milieu gay sadomaso). Al Pacino nous offre une de ses meilleures prestations, il est bouffé par cet environnement et on le ressent très bien. Dommage que Karen Allen n'ait pas reçu un plus beau rôle (car j'adore cette actrice trop rare).
Un très bon cru, ce Friedkin ! Et cru, le film l'est, du début à la fin ! Le cheminement intérieur de Pacino est remarquablement rendu, l'ambiance glauque à souhait également, le décor du film peut encore faire sensation aujoud'hui ! Dommage que Pacino ne veuille plus entendre parler de son interprétation et du film qu'il renie désormais ! Quand je l'ai vu dans les années 85 en VHS, je pense que je suis passé à coté du fist ! Là, 23 ans plus tard, voyant cette scène à l'Action Christine, cela m'en a dit long sur mon innoncence d'alors ! A 18ans, connaissais-tu cette pratique, Joyce ?
La première fois que j'ai vu Cruising, c'était en K7 vidéo en 1989. J'avais 18 ans. Le film m'avait alors beaucoup marqué par son aspect sulfureux et sexuel. Je l'ai revu cette semaine dans sa version DVD remasterisée. Et je me suis rendu compte à quel point ce film était en avance sur son époque! Une Bombe anti-conventionnelle et proprement hors normes! L'intrigue qui semble très simple et digne d'un épisode de Derrick est en fait opaque, inquiétante et pleine d'une étrangeté et d'un mysticisme digne de l'Exorciste, précédent film de Friedkin dont Cruising se rapproche énormément par son esthétique blafarde et les thèmes abordés. Dans La Chasse, il est question de possession et de mort, de transformation et de pénétration. Film imparfait, incomplet, au montage décousu, bourré d'images subliminales, avec une bande son incroyable, Cruising est un monument Freak qui ressort du tréfond des poubelles de l'histoire du cinéma pour prendre la place de chef d'oeuvre maudit qui lui revient!
26 03 08 Depuis 2 semaines, la régie publicitaire Screenvision avise placidement les projectionnistes chargés des montages de pub en 1ère partie que son client de "haute gamme" (sic...) Louis Vuitton voudrait éviter de passer dans les salles "ou vous difuser" (re-sic...) certains films: Le voyage de Primo Levi - Les toilettes du Pape - Le dernier repas - Cruising - La Zona-... Tous ces films ont peu de copies. Ils ont surtout un propos et un engagement esthétique voire politique. C'est sans doute ce qui déplait à Bernard Arnault, patron d'LVMH, grand pote du VRP élyséen, ou à un autre des brillants chargés de com' de la marque-phare du Bling-Bling national. Quant à Screenvision, on y attribue visiblement + d'importance au bon plaisir du client qu'à la langue française et la liberté d'expression. Suggestion: rendons leur boycott à LVMH et à Screenvision et allons voir nombreux ces films "maudits" par ceux qui se prennent pour les références du bon goût.
Seule l'esthétique fait défaut avec le temps qui passe. La maîtrise et l'audace de réalisation qui ont fait que Friedkin est encore dans le clan des réalisateurs cultes étaient déjà présentes. Un film noir où aussi bien l'intrigue que la psychologie des personnages étaient traitées à l'époque. Une oeuvre à part entière dans une filmographie si elle n'est pas ss râtés, reste unique.
Si de prime abord ce film peut paraître choquant voire glauque, celui-ci se revèle en fait être un excellent polar. On retrouve vraiment l'atmosphère friedkinienne d'un Exorciste, et Al Pacino y tient l'un de ses rôles les plus surprenants qui ne fait que confirmer l'immense comédien qu'il est.
Bizarre, déroutant, dérangeant, voila des mots qui conviennent parfaitement à "La chasse". Mais comment arriver à un autre résultat avec une histoire pareille. C'est un Al Pacino au jeu minimaliste que l'on suit dans les boîtes gay sado-maso ou il traque un tueur aux pratiques douteuses. Ambiance, ambiance. Comme le laisse présager le scénario, le film est sombre, trés sombre, les 3/4 du film se passant de nuit dans les boîtes SM ou régne une ambiance glauque à souhait. On en vient à se demander si le soleil existe encore. Alors avouons-le, il faut du talent pour créer un aussi grand sentiment de claustrophobie chez le spectateur et il en faut aussi pour montrer les doutes qui assaillent le héros. Qui mieux que William Friedkin, réalisateur du terrifiant "L'exorciste", et Al Pacino, pro des rôles ambïgus, pouvaient nous faire ressentir cette peur, se sentiment de violence présent dans tout le film. Il faut saluer en particulier Pacino qui n'a pas peur de jouer un homme visiblement destabilisé par les gens qu'il rencontre et qui en vient à douter de son orientation sexuelle. Et il nous fait comprendre tout ça sans dire un mot sur le sujet. Chapeau ! Mais le film laisse une impression d'inachevé, comme s'il avait été baclé ou qu'on avait coupé des scénes importantes. Le passage entre les scénes de nuit dans les bars et les scénes de jours, ou le héros retrouve un semblant de vie normale est trop brutal, au point qu'on croirait voir deux films différents. C'est dommage !
Mis à part l’enquête policière qui est très superficielle et qui intéresse très peu William Friedkin de son propre aveu, Cruising est un pur chef d’œuvre du cinéma particulièrement glauque et malsain dans lequel le cinéaste le plus nihiliste d’Hollywood s’amuse une fois de plus à explorer la mince frontière entre le bien et le mal avec tout l’immense talent qu’on lui connaît pour aboutir à un final admirable aussi ambigu qu’anti-commercial. A l’aide d’un Al Pacino au sommet de son art (cet idiot renie le film), d’images marquantes et soignées, d’un scénario psychologiquement très subtil et d’une utilisation remarquable de la musique, William Friedkin signe son plus grand film, à savoir une œuvre immense et incontournable qui restera à jamais une date dans l’histoire du septième art. A quand la version longue ???
Une vision assez inquiétante du monde de la nuit "gay" du New-York du début des années 1980 avec une intrigue plûtot faiblarde, un Pacino délivrant une prestation morne (une fois n'est pas coutume) et une fin pour le moins déconcertante.
Le climat du film est très poisseux et résolument dérangeant. Et la musique n'est pas là pour nous soulager. C'est une immesion totale dans un milieu nocturne et glauque : celui des homosexuels "cuir" comme les appelle l'inspecteur dans le film. Le scénario est dense et Al Pacino convainquant mais le film ne possède pas ces deux qualités. Un film difficile à voir et à juger.
Infidèle à sa réputation, "Cruising" n'est pas, à mon sens, un film ultra-violent, sulfureux et encore moins ambigu. A partir du traditionnel schéma du serial-killer movie, Friedkin a bâti une oeuvre ayant l'originalité de dépeindre un monde dérangeant auprès du grand public, celui des bars gays SM (un monde à part, pas de stigmatisation des homosexuels, bon point) et autres cinémas pornos. Le tueur est un maniaque comme on en a souvent vu, aucune originalité de ce côté-là mais sa traque est menée avec une intensité époustouflante. Cette chasse à l'homme si nauséabonde emmène Pacino au bout de la nuit et de la dépression, lui qui progressivement pète les plombs. Sa relation conjugale sert à ce titre très bien le long-métrage puisqu'elle permet non pas de relâcher le rythme, plutôt de proposer un contraste saisissant entre les deux vies que mène notre héros. Assez intéressant donc avec en outre une interprétation haut de gamme et quelques séquences au suspense efficace bien que classique. Friedkin, s'il se montre parfois racoleur et répétitif (lorsqu'il suggère des orgies exhibitionnistes) n'a pourtant pas sombré dans la complaisance : pas de plans gratuits et inutiles dans la provocation, juste ce qu'il faut pour évoquer les meurtres et scènes sexuelles (pas de quoi en faire des tonnes). Si "Cruising" impose le respect pendant près des dieux tiers du film (grâce à son intensité), il souffre cependant d'une dernière demie-heure décevante : le mystère est trop vite et trop mal éventé, les scènes s'enchaînent sans surprendre jusqu'à une fin bâclée, respirant le déjà-vu à l'extrême (même pas besoin de vous la décrire, vous pouvez la deviner en lisant le synopsis !) et sans folies au niveau de la réalisation. Voilà finalement ce qu'il manque à "Cruising", un décalage, une folie comme je disais sans pour autant faire tomber le film dans le tape-à-l'oeil. C'est dommage car le sujet était bon, l'entame excellente et que Pacino est comme d'habitude remarquable. Pas mal.
Un film à regarder avec une certaine distance critique ( sous peine de se faire une fausse idée des homosexuels. ) À part ça, le suspense est bien mené, l'histoire prenante, bref, à savourer.
Un mauvais film des années 80. Le scénario est pourtant alléchant, par ailleurs Al Pacino joue le rôle principal. Mais on s'emmerde à fond. Le milieu homo n'est abordé que sous l'aspect du monde de la nuit olé olé, c'est déçevant. Une réalisation qui ne marquera pas l'histoire du cinéma. Bref, à voir uniquement si on est président du fan club Al Pacino, sinon autant regarder un épisode de "Derrick", au moins on peut se moquer et passer un bon moment...
Un excellent polar qui, au-dela d'une enquete somme toute assez banale( la traque d'un tueur qui trucide des homosexuels sm ),nous plonge dans la remise en question d'un officier de police partagé entre son ambition professionnelle et sa vie de couple hétérosexuelle et ses penchants homosexuels inavoués et inavouables. Le jeu de pacino est tout simplement hallucinant.Peu d'acteurs auraient eu le cran ( surtout a l'epoque en 1980) de se lancer dans une telle aventure cinematographique par peur de se griller aupres du public. L'enquete policiere est finalement survolée au profit des motivations troubles du héros.Cherche-t-il avant tout a demasquer le tueur ou bien cherche t il a se decouvrir et surtout a s'assumer. Le milieu gay depeint dans ce film est on ne peut plus sordide et quelque peu caricatural.C'est un des bémols qu'on pourrait soulever.Certes, il ne faut pas oublier que nous sommes en 1980,perdiode du disco et des village people.Friedkin a resolument pris le parti de choquer son public avec des images on ne peut plus equivoques( fist-fucking suggéré,hommes nus s'embrassant bestialement dans des clubs sadomasos,fouets, cuirs, menottes ,j'en passe et des meilleures...),mais c'est en meme temps cette frenesie de debauche et de perversité qui revelera les desirs enfouis du héros. Le tueur sera demasqué mais ce heros ne sortira pas psychologiquement indemne de son enquete et de sa quete d'identité. C'est cette conclusion qui, semble-t-il a davantage scandalisé le public(homosexuel notamment), que les scenes crues du film. Un polar resolument glauque, pessimiste, noir, mais qui ne peut laisser indifferent.Le loup dans la bergerie n'est peut etre pas celui qu'on imagine, voila peut etre ce que friedkin a voulu faire passer comme message.